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FAQ

FAQ / Questions les plus fréquemment posées. Vous trouverez ci-dessous les réponses aux questions qui nous sont posées quotidiennement. N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et suggestions si certains mots, questions et réponses peuvent être améliorés.

Le bois est un matériau sain. Les ions d’oxygène ne sont pas filtrés ou n’éclatent pas dans une maison en bois comme ils le feraient en présence d’autres matériaux de construction. À l’intérieur d’une maison en bois, l’air s’enrichit de petits ions qui dé-ionisent les gros ions agressifs et dommageables logés dans la poussière et les bactéries. Le bois ne génère pas de radon ni d’électricité statique et il n’est pas un repère pour les acariens. Le bois se protège de façon naturelle : il a été prouvé que le bois contient des polyphénols d’origine végétale qui ont un effet désinfectant. Le bois est un excellent régulateur thermique et hygrométrique. Les parois en bois respirent ; elles régulent l’humidité ambiante. Grâce à sa porosité et à ses fibres, le bois stabilise la température. Le bois n’interrompt pas les champs magnétiques. Les champs magnétiques existant dans l’atmosphère sont brisés par les matériaux de construction. Avec le bois, ces champs magnétiques ne sont pas interrompus puisque, les ions tout comme l’air, traversent le bois. Avec les autres matériaux de construction, il se produit une ionisation des charges contraire aux principes magnétiques.

Le bois est un matériau très performant. L’un des grands avantages du bois réside dans sa légèreté et son rapport poids/résistance mécanique. Ainsi, pour des caractéristiques porteuses égales, une poutre de trois mètres de portée capable de supporter 20 tonnes pèse 60 kilos en bois résineux, 80 kilos en acier et 300 kilos en béton armé. Le bois résiste très bien à la traction et à la compression dans le sens de l’axe de l’arbre et assez résistant à la flexion transversale (surtout en lamellé-collé). Cela est dû à l’organisation interne des fibres. Ajouté aux propriétés isolantes du bois, il est possible de faire des murs porteurs moins épais et donc de gagner de la place. Pour la même taille extérieure, une maison en bois est plus grande de 10 % en moyenne à l’intérieur. Cette résistance mécanique du bois permet de faire des maisons plus légères qu’en construction traditionnelle. Il est ainsi possible de faire des fondations moins importantes et de bâtir sur des terrains de faible portance. Ce poids faible allié à la souplesse et l’élasticité du matériau permettent aux maisons en bois de mieux résister aux mouvements de sol ou aux secousses sismiques.

Le bois subit un retrait au séchage et un gonflement avec la température et surtout l’humidité relative de l’air ou le contact avec l’eau. Le retrait et/ou le gonflement est plus grand dans la direction tangentielle que dans la direction radiale. Il est moindre dans le sens longitudinal mais non négligeable, en particulier dans les constructions constituées de poteaux de bois voisinant des murs en maçonnerie (escalier…). Ces différents retraits en fonction du sens envisagé peuvent causer des tensions dans le bois. Les bois de section réduite vont gauchir, tandis que les bois de forte section (poutres) risquent de se fendre lors d’un séchage trop rapide, d’où l’importance d’un séchage lent et continu. Ne pas confondre retrait et mouvement. Le retrait est dû au séchage du bois depuis l’état fraîchement coupé jusqu’à l’état sec, le mouvement est dû aux variations d’humidité relative de l’air, et ceci après séchage et mise en œuvre.

D’un point de vue thermique, le bois est le matériau le plus isolant grâce à sa faible conductivité thermique. Pour illustrer ce qu’est la conductivité thermique, mettez une cuillère en bois et une autre en acier dans l’eau des pâtes. Vous ne risquez pas de vous brûler avec la cuillère en bois alors que celle en acier est brûlante. Pour comparer, à épaisseur égale, le bois isole thermiquement 6 fois plus que la brique, 12 fois plus que le béton, 450 fois plus que l’acier et 1700 fois plus que l’aluminium. Ainsi la surface du bois maintient un équilibre relativement stable avec la température de la pièce produisant ainsi un effet physiologique agréable. Les autres avantages d’une telle stabilité de l’air représentent une réduction du coût de chauffage, une réduction des courants d’air et des déplacements de poussière (germes et autres sources d’infection). Les propriétés thermiques d’un bois dépendent en grande partie de sa vitesse de croissance. Plus un arbre aura poussé dans des conditions extrêmes (pauvreté des sols, rigueur du climat), plus sa croissance aura été lente et plus ses qualités d’isolation seront bonnes.

L’utilisation du bois nécessite peu de matière et d’énergie, et ceci dans toutes les étapes d’une construction : la fabrication se fait naturellement, la transformation est faible, la mise en œuvre demande peu de produits annexes et reste généralement facile. La pollution des milieux physiques (air, sol, eau) est donc infime et les déchets peuvent parfois être recyclés dans d’autres constructions ou brûlés pour produire de l’énergie. L’éco-construction s’inscrit dans une perspective de développement durable. Le choix de procédés et de matériaux sains, moins polluants, permet de proposer une alternative, tant économique qu’écologique, aux constructions bois classiques (isolation naturelle au chanvre, ouate ou au liège, récupération d’eau, chauffage solaire…).

L’énergie grise du matériau bois est l’énergie nécessaire depuis l’extraction en forêt jusqu’à la déconstruction du bâtiment dans lequel il a été utilisé. Toutes les étapes sont comptabilisées : sylviculture, scierie, transformation, différents transports, déconstruction et élimination. Le bois nécessite une faible énergie grise en comparaison d’autres matériaux. En effet, pour obtenir un produit aux performances similaires, le béton demande 4 fois plus d’énergie, l’acier 60 fois et l’aluminium 130 fois plus.

Le bois non traité est très facile à recycler et il est le matériau de construction le plus rapidement renouvelable.

Matériau de construction naturel, le bois se renouvelle par photosynthèse. Cette réaction chimique capte le dioxyde de carbone, ou CO2, et rejette de l’oxygène. Le CO2 est un gaz qui participe à l’effet de serre et donc au changement climatique. Si le bois n’est pas exploité, à sa mort il rejettera le CO2 qu’il a capté durant sa croissance. Il en est de même pour le bois de chauffage. Le bilan est donc nul. En revanche, s’il est utilisé dans la construction, le CO2 reste piégé dans le bois durant toute la durée de vie du bâtiment. Utiliser du bois dans la construction est donc un bon moyen de lutter contre l’effet de serre.

Pour obtenir du bois de construction, il faut couper des arbres. Mais le bois qui est utilisé pour fabriquer des maisons doit provenir exclusivement de forêts gérées de manière durable. Il faut savoir aussi que la forêt doit être exploitée pour jouer à plein son rôle de poumon vert. Quel que soit le principe de construction utilisé, il est important de vérifier la provenance du bois.

Le classement des sciages de résineux européens repose sur des critères visuels à l’aspect des faces et des rives selon la nature du bois, l’importance et la localisation des singularités, les imperfections de débit et les altérations du bois. La qualité du bois est donc primordiale, c’est pourquoi l’approvisionnement doit être rigoureusement contrôlé afin de respecter le classement d’aspect des sciages résineux défini par la norme européenne ainsi que sa résistance mécanique. Dans un contexte social et politique où l’ensemble des responsables professionnels se mobilisent pour promouvoir les méthodes et les pratiques du développement durable dans la construction, il importe de donner la plus large visibilité à leurs efforts ; la certification PEFC en est un atout.

Un résineux du Nord, c’est un bois qui doit présenter des faibles accroissements, et donc des cercles étroits (inférieurs à 3 mm). Il ne doit pas avoir une grande densité de nœuds, ceux-ci doivent être adhérents, et avoir un diamètre inférieur à 6 mm. La pente du fil doit être inférieure à 7 mm par mètre. Les bois commercialisés pour les madriers doivent posséder une bonne qualité. Les charpentes et solives doivent faire l’objet de tests préalables en résistance mécanique.

Mondialisation et disponibilité obligent, les bois de construction utilisés par les producteurs ne sont pas toujours, loin s’en faut, issus de forêts gérées de manière durable. Mais il existe des certifications transfrontalières qui permettent de s’assurer que le bois est issu de forêts gérées durablement. Les plus connues de ces certifications sont PEFC et FSC.

La maison en bois massif avec complément d’isolation thermique permet d’atteindre de hautes performances d’isolation thermique. Selon le niveau d’isolation choisi, la maison est classée BBC (bâtiment à basse consommation), passive (autosuffisante en consommation d’énergie), ou positive (la maison produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme).

Le fait qu’une construction en bois soit plus légère que son équivalente en matériaux traditionnels fait qu’elle nécessite des fondations moins importantes et moins compliquées, donc plus rapides à réaliser. De nombreux éléments construits en ateliers ne nécessitent plus qu’un simple assemblage sur le terrain, ce qui réduit les délais lors de la mise en œuvre sur chantier et assure une grande précision d’exécution. La rapidité de montage permet d’obtenir un gros œuvre fermé au vent et à la pluie en quelques semaines seulement.

Une maison en bois bien entretenue n’a pas d’âge. Quelle que soit la latitude ou les conditions climatiques, la maison en bois prouve quotidiennement, à travers le monde, sa capacité à résister au temps et aux intempéries. Les maisons en bois massif en particulier ont une longévité surprenante, de plusieurs siècles, à condition de respecter les règles techniques de base, c’est-à-dire que le bois ne soit pas en contact direct avec la dalle, qu’il n’y ait pas d’infiltration d’eau dans les structures, que les habillages des menuiseries et les couvre-joints soient correctement posés. Comme toute construction, elle doit être régulièrement entretenue pour bien vieillir. Cet entretien concerne essentiellement les bois exposés à l’extérieur. De plus, la longévité du bois est assurée par des technologies nouvelles de traitement du bois qui le protègent contre toute attaque d’insectes ou de champignons. Certaines essences sont imputrescibles comme le mélèze ou le red cedar, d’autres nécessitent un traitement à cœur ou une lasure couvrante aussi fiable qu’esthétique. Aujourd’hui, la sélection des essences et le choix des traitements renforcent la résistance et les qualités mécaniques du bois.

Le maître d’ouvrage, (ou maîtrise d’ouvrage notée MOA, est la personne personne morale, privée ou publique) pour le compte de laquelle sont réalisés les travaux de construction. Il doit souscrire ces assurances pour apporter les garanties quant à la bonne réalisation du chantier pris globalement. Si vous réalisez, en tant que futur propriétaire, tout ou partie du chantier de construction, vous devenez votre maître d’œuvre (le maître d’œuvre est la personne chargée par le maître d’ouvrage de concevoir le bâtiment à construire ou à rénover selon le programme fourni par le maître d’ouvrage, de diriger l’exécution des marchés de travaux, et de proposer le règlement des travaux et leur réception). Si, pendant une durée de dix ans, vous constatez des dommages sur la réalisation, la garantie s’applique pour la remise en état ou l’exécution des travaux complémentaires. Cette assurance peut être obligatoire en cas de vente, ou pour l’obtention de prêts bancaires.

Oui, c’est fortement conseillé et vous devrez faire les démarches auprès d’une ou plusieurs compagnies d’assurances.

L’après vente existe, mais les coûts sont pris en charge dans la mesure où le constructeur est légalement responsable. Dans le cas contraire, les coûts sont à la charge du client.

La tendance du marché est d’équilibrer le prix d’une maison en bois par rapport à une maison dite traditionnelle. Mais même si la maison en bois est plus chère, doit-on parler de surcoût ou de surinvestissement. La maison en bois est par exemple moins consommatrice d’énergie. Il y a également l’aspect sanitaire et le confort de vie. Mais cela, il est impossible de le quantifier.

L’une des qualités essentielles d’une maison en bois est sa performance thermique qui se traduit par une plus faible consommation d’énergie. À la différence des autres matériaux de construction qui ont besoin d’être chauffés pour ensuite restituer cette chaleur par inertie, le bois est un matériau radiant qui restitue intégralement et immédiatement la chaleur produite par les différents modes de chauffage. De plus, de par sa capacité à réguler le taux d’hygrométrie intérieur, des études ont démontré que la maison en bois offrait la possibilité à ses occupants de vivre à 2 degrés de moins que dans une maison traditionnelle.

Les lasures d’aujourd’hui garantissent une protection de l’aspect initial sur une durée minimale de 5 à 8 ans. Au terme de ces années, sur les façades les plus exposées à la pluie et au soleil, un simple nettoyage suffit avant une nouvelle application de lasure qui n’a pas besoin d’être passée par un professionnel. Sur le long terme, l’entretien des façades en bois est plus fréquent mais nettement moins coûteux que des façades maçonnées enduites nécessitant des interventions plus espacées mais beaucoup plus lourdes et nécessairement confiées à des entreprises spécialisées. Il est aussi possible, comme dans les chalets de montagne, de ne pas passer de lasure. Dans ce cas, le bois prendra avec le temps une teinte grise que nombre de personnes apprécient. À l’intérieur, le bois se patine et, quand il reste à l’état naturel, un simple lavage suffit. Quand des travaux sont nécessaires, ils sont beaucoup plus simples et moins coûteux, le bois n’ayant pas besoin de sécher comme le plâtre ou le béton. Au final, l’entretien des maisons en bois est plus simple et coûte moins cher que pour les maisons traditionnelles, et cela explique en partie le succès des maisons en bois dans les pays où la main d’œuvre est chère.

Difficile d’établir une règle, mais la clientèle désireuse de vendre leur maison en bois est généralement surprise par la rapidité de la vente. Cet état de fait est dû à la forte demande du public dont le marché de la revente profite entièrement. Les maisons en bois bénéficient, comme les maisons traditionnelles, du soutien des banques pour le financement.

Il existe différents types de construction pour les maisons en bois : les plus communément utilisés sont les suivantes :

A — Construction en madriers ou troncs empilés

Auparavant, cette méthode consistait à empiler des rondins, troncs d’arbre écorcés et grossièrement équarris, les uns sur les autres. Les poutres étaient superposées pièce par pièce et se croisaient par un assemblage à mi-bois. La technique des madriers empilés consiste en la pose horizontale de pièces de bois de façon à former un mur en bois massif. La stabilité verticale et horizontale de ce type de construction est assurée par la résistance à la compression du bois, mais aussi par l’insertion de grandes tiges et connecteurs métalliques dans les différentes parois. Ce système demande une attention très particulière aux détails, en raison du tassement inévitable des pièces de bois les unes par rapport aux autres, moindre si les madriers sont séchés. Ces tassements se produisent pendant les premières années et ce, lors du séchage définitif du bois et suite aux charges auxquelles la structure est soumise. Il importe donc de prendre des précautions lorsque l’on incorpore des éléments fixes comme des châssis, des portes, des escaliers ou des colonnes. Une préparation complète du dossier avant la mise en œuvre des éléments en atelier est primordiale. L’intégration des techniques spéciales (électricité, adduction et évacuation des eaux, domotique, chauffage) dans les madriers requiert, au préalable, une étude complète et précise. En effet, chaque madrier sera numéroté et perforé en atelier de sorte que, sur chantier, la mise en place des éléments ressemble à un grand puzzle qu’il suffit d’assembler.

B — Système poteaux-poutres

Le système consiste à créer une sorte de grande structure ouverte, formée, comme le nom l’indique, de poteaux et de poutres supportant les planchers, les cloisons et la toiture. Cette méthode concentre l’effort structurel sur les points d’appui, les poutres et les colonnes, dont la composition et le dimensionnement sont optimisés. La stabilité est assurée soit par la rigidité des assemblages, soit en plaçant des croix de Saint-André en bois ou en acier, ou encore, par le remplissage de certaines parois. En effet, les parois ne sont pas porteuses mais peuvent contribuer à la rigidité de l’ensemble. Généralement, les différentes pièces de structure sont préparées en atelier et assemblées sur chantier. En bois lamellé-collé, on peut atteindre des portées de plusieurs dizaines de mètres. Il existe une grande variété de matériaux possibles pour le remplissage entre les poteaux et les poutres. Du fait de cette structure, il n’y a pas de tassement.

C — Maison à ossature bois

La construction à ossature est une technique moderne qui repose sur un développement de plus de cent ans aux États-Unis. Une ossature bois est l’assemblage d’un squelette formé de montants posés verticalement et reliés entre eux par des chevrons de même section fixés horizontalement et formant des cadres. La hauteur de ces cadres détermine la hauteur d’un étage. Entre chaque étage, on fixe un plancher réalisé au moyen de solives. L’ossature d’une construction est comparable au squelette. À elle seule, elle ne constitue pas l’habitation ; elle est complétée par une série d’éléments de fermeture, d’isolation et de finition de l’ouvrage. La stabilité de l’ensemble de la structure est assurée par les panneaux fixés par clouage aux cadres en bois. Dans les caissons formés par le squelette et les panneaux, on place de l’isolation thermique et tous les éléments techniques (chauffage, électricité, domotique, etc.). Ce genre de construction a une bonne isolation tout en gardant des parois de moindre épaisseur. Le système à ossature est aujourd’hui le système de construction en bois le plus répandu dans le monde occidental. Il peut être facilement préfabriqué, tout en s’adaptant à beaucoup de situations spécifiques. Le délai de construction est réduit du fait du pré-assemblage en usine des murs.

D — Maison à panneaux lamellé-collés grand format

Les panneaux lamellé-collés grand format remplacent ou complètent d’autres matériaux de structure comme les parpaings, le béton ou les briques. La possibilité de préfabriquer des murs en y incorporant toutes les découpes de fenêtres, portes et autres laisse une plus grande liberté au maître d’ouvrage et à l’architecte pour définir la forme de la maison et son style. La forme de la maison peut être standard ou utiliser à plein les atouts des panneaux lamellé-collés pour la réalisation de balcons, toitures-terrasses ou ouvertures d’angle. Bardage bois, enduit hydraulique, pierre ou brique, tous les parements extérieurs peuvent être utilisés. En parement intérieur, il est possible de laisser nue une face des panneaux en bois qualité visible ou de les doubler de Fermacell, Placoplâtre ou autre. Une maison réalisée en panneaux lamellé-collés n’a donc pas d’aspect particulier, mais l’aspect que vous souhaiterez lui donner. Les constructions à panneaux lamellé-collés grands formats bénéficient d’une isolation thermique optimale. Grâce à un très faible coefficient de déperditions thermiques, la structure garantit une température de l’air élevée avec un minimum de chauffage. Les constructions en panneaux lamellé-collés sont généralement plus chères que des ossatures bois plate-forme standard utilisant des montants tous les 40 à 60 cm. Le prix final dépend de la surface construite (économies d’échelle), de la finition choisie, des découpes demandées…

La sensation de confort pour le corps humain est liée à 4 caractéristiques : la température de surface des parois du local ; la température de l’air ; l’hygrométrie de l’air ambiant ; la vitesse de l’air au voisinage de la peau. En effet, la température perçue par le corps est une sorte de moyenne entre la température de surface des parois du local et la température de l’air (une vitre ou un mur froid provoquent une sensation désagréable même si la température du local est élevée). D’autre part, pour que notre transpiration puisse s’évaporer, il faut que l’hygrométrie de l’air ne soit pas trop élevée et que des mouvements d’air à la surface de la peau favorisent la convection sans être trop importants (d’où le confort des tissus respirants). Les maisons en bois agissent favorablement sur ces 4 paramètres. Le bois présente une température de surface agréable, contrairement à du carrelage ou à des murs en pierre, sa chaleur est « renvoyée » à l’occupant. Des dispositifs (aération haute, aération basse, VMC, etc.) peuvent être mis en place pour maîtriser le bon niveau de circulation de l’air.

Dans un mur en bois massif, la partie du bois la plus résistante est le cœur du bois. Dans un bois lamellé-collé, les faces cœur sont de chaque côté du madrier, ce qui atténue les déformations et les fissures éventuelles.

Le contre-collé, c’est du lamellé-collé sans les contraintes des exigences de fabrication du lamellé-collé. Ces contraintes s’appliquant principalement au niveau de la colle et des épaisseurs. Le lamellé-collé ou bois lamellé est un procédé de fabrication consistant à coller des lamelles, généralement de bois, avec les fibres du matériau dans le même sens. Son intérêt est d’une part la fabrication d’une pièce de grande dimension ou de formes particulières qui n’auraient pu être obtenues par utilisation du même matériau sans transformation, d’autre part l’amélioration de la résistance mécanique par rapport à une pièce de bois massif (grâce au triage et à la purge des défauts). La résistance mécanique des deux matériaux n’étant pas la même, leurs utilisations sont différentes.

Il existe 5 types de montage :
1 — Superviseur : vous montez votre maison avec l’aide d’une assistance.
2 — Hors d’eau hors d’air : votre structure est montée.
3 — Complet : votre structure est montée, y compris l’aménagement intérieur.
4 — Le suivi de chantier : différents corps de métier interviennent. Vous n’avez qu’à réceptionner votre maison quand celle-ci est achevée.
5 — Kit : vous montez l’intégralité de votre maison.

Le terrassement, la dalle béton plus la maçonnerie de soubassement, carrelage, la plomberie, les éléments de cuisine, les sanitaires, l’électricité.

Il y a lieu d’être particulièrement vigilant avant de s’engager dans cette voie. En effet, les personnes désireuses de monter une maison en bois doivent prendre conscience que c’est un travail qui demande de la précision et du temps. Quelle que soit la taille, le style et le lieu d’implantation, il est parfaitement possible de monter sa maison à condition que la documentation soit extrêmement précise et dédiée à un néophyte. Vérifier que la société vendeuse du kit soit à même de vous conseiller pendant toute la durée de la construction.

Le montage de sa propre maison ne doit pas être motivé uniquement par une volonté de faire des économies. Avant même d’aborder la question des connaissances techniques nécessaires, il faut rappeler qu’un minimum de 4 personnes sera nécessaire pendant toute la durée du montage. Celui-ci pourra durer de une à plusieurs semaines en fonction de la taille du projet, de sa difficulté technique et des conditions de travail (météo, accès au terrain, etc.). Pour éviter les risques de détérioration liés à une trop longue exposition aux intempéries (soleil, pluie, gel, neige), une fois les travaux de montage commencés, il est impératif de ne jamais les arrêter avant la mise hors d’eau, hors d’air du bâtiment. Point très important : vous devrez travailler en hauteur. Le montage de sa maison est une épreuve physique, aussi ne présumez pas de vos forces et utilisez des engins de levage.

Tout d’abord, la mission du vendeur ne doit pas s’arrêter à sa seule fourniture du kit ; il doit vous fournir une liste de matériels et de quincaillerie (clouterie, visserie, etc.) et des conseils si nécessaire. Il est souhaitable de recevoir avant livraison une notice de montage spécifique et une liasse complète des plans de fabrication afin de vous permettre d’organiser les différentes étapes du montage. Chaque composant doit être identifié. Chaque pièce de bois ne peut avoir qu’une seule place dans la construction. Il est prudent de vérifier si vous aurez la possibilité d’avoir de votre vendeur une assistance technique à la journée.

Dépendant du besoin en surface et en hauteur, de votre sensibilité écologique ou non, le choix peut se porter sur du rondin ou madrier en bois massif ou en lamellé-collé, de l’ossature bois ou panneaux. Les murs peuvent être en simple épaisseur ou double (double madrier par exemple avec isolation intermédiaire) et sont généralement compris entre 70 mm et 220 mm. Concernant l’ossature bois, l’épaisseur dépend en grande partie de l’isolant (de 100 mm et plus). Pour les panneaux, les épaisseurs peuvent aller de 60 à plus de 600 mm. Maison d’été ou habitation principale, l’épaisseur doit être appropriée à l’utilisation de la maison et des contraintes en terme de norme d’isolation. La région, l’altitude d’implantation, la taille du projet doivent être prises en compte ainsi que des critères subjectifs d’esthétique.

Il est tout à fait possible de construire une maison ou un chalet en bois en n’utilisant qu’une épaisseur massive de madriers en bois massif ou lamellé-collé. Cependant, aux vues des nouvelles normes en terme d’isolation, il est prudent, dépendant de l’épaisseur des murs et du bois choisi, de calculer les déperditions thermiques afin de respecter les normes. Il est évident qu’une isolation complémentaire peut paraître superflue aux intérêts de vouloir habiter une maison en bois, mais souvent « économie d’énergie » oblige.

Il est effectivement souhaitable de mettre un isolant phonique sous les emboîtements des solives dans les murs, et également entre les solives et le plancher du premier étage.

En désolidarisant systématiquement les revêtements intérieurs et les planchers des éléments de structure, la transmission du son ne se fait pas. Pour supporter le plancher, il est conseillé de mettre des solives le long des murs afin de supporter celui-ci et de disposer l’isolation phonique de façon continue. Dans une maison en bois, l’ambiance est calme et agréable.

Tout type de chauffage convient à une maison en bois : poêle, plancher chauffant ou radiateurs, chaudière, aérothermie, géothermie, climatisation réversible ou convecteurs électriques.

Non, il n’est absolument pas dangereux d’installer une cheminée dans une maison bois, et c’est un fait très courant. Une condition cependant : de faire installer le conduit d’extraction des fumées et la cheminée par un professionnel garantissant une pose dans le respect des normes de sécurité en vigueur.

Il est tout à fait possible de fabriquer des murs qui soient courbes, mais cela dépend d’une part de la technique utilisée (principalement lamellé-collé) et d’autre part du rayon de courbure.

Oui, par la pose d’un linteau, c’est-à-dire une poutre de section importante au-dessus de l’ouverture, qui peut être en bois massif ou en bois lamellé-collé. Pour les maisons en bois massif, il faut respecter le tassement de la maison. En poteau-poutre, contre-collé et panneaux, la structure étant verticale, il n’y a pas de tassement, ce qui permet une plus grande liberté de dimensionnement des ouvertures.

Tout à fait. Mais pour des raisons de ponts thermiques, les balcons seront de préférence réalisés sur une structure totalement indépendante. Les points de fixations sont alors limités au strict nécessaire.

Au même titre qu’une maison traditionnelle, une maison bois ne peut se passer d’une ventilation mécanique efficace. La performance de la maison est liée en partie à l’étanchéité à l’air. Or, si l’air contaminé ne peut se diffuser que partiellement au travers des parois, il doit être renouvelé par le système de ventilation. Une déperdition prend tout son sens à cet instant, et la ventilation double flux limite les pertes par des échangeurs de chaleur.

Après que les plans d’exécution sont réalisés, il faut compter pour le délai de production et de construction en moyenne entre 3 à 6 mois, dépendant de la complexité de la maison, de sa surface et des finitions demandées.

Le pavillonneur peut offrir une solution clé en mains pour un coût intéressant, mais attention aux options qui sont parfois nombreuses. De même, il faut savoir que les constructeurs travaillent le plus souvent sur catalogue. La maison que vous souhaitez n’est alors pas forcément possible, ou bien plus chère. L’architecte, en revanche, vous laisse une totale liberté afin de développer vos idées pour arriver à la maison de vos rêves. Le coût des honoraires de l’architecte représente entre 8 et 12 % du prix hors taxe de la maison. Il veille à la qualité et vous informe si des travaux supplémentaires sont nécessaires. Pour choisir entre pavillonneur et architecte, il faut demander des références et s’assurer des compétences, notamment en construction bois. Pour terminer, sachez qu’à partir de 170,00 m² de SHON, le recours à l’architecte est obligatoire. La SHON est la surface hors œuvre nette, c’est-à-dire la surface comptée à l’extérieur des murs, épaisseur des murs et cloisons comprise, déduction faite des lieux où la hauteur habitable est inférieure à 1,80 m.

Absolument. Comme pour une maison traditionnelle, il ne saurait y avoir de dérogation.

Comme toute construction, une maison en bois doit respecter les règlements d’urbanisme en vigueur et se conformer au plan d’occupation des sols ou au plan local d’urbanisme. Le plus souvent, ces textes donnent des précisions sur l’architecture et l’aspect extérieur que doivent respecter les constructions : pentes de toiture, type de couverture, couleur des façades… Le respect de ces réglementations permet de construire des maisons en bois partout. Les quelques difficultés qu’il est possible de rencontrer dans l’obtention d’un permis de construire concernent rarement la structure de la maison, mais plutôt l’utilisation du bois en revêtement extérieur, la maison bois étant souvent assimilée par les élus locaux ou les instructeurs de permis de construire à des chalets de montagne, architecture qui ne correspond pas toujours à celle de la région concernée. Aussi, afin d’éviter tout malentendu, il est conseillé d’avoir un dialogue préalable avec les personnes qui instruisent les permis de construire.

Oui, l’on peut évidemment solliciter un prêt pour les maisons en bois, car elles disposent d’un permis de construire accordé par les instances administratives. Dans ces conditions, la démarche auprès d’une entité bancaire est possible.

Il n’y a pas de contraintes particulières car le bois admet toutes les audaces architecturales et permet donc de remplacer tout ou partie d’une structure traditionnelle. Le bois est une matière naturelle, noble et chaleureuse qui permet de réaliser des intérieurs accueillants et personnalisés, de jouer avec des volumes, des traitements de façades, laissant libre cours à toutes sortes d’expressions architecturales. Varié dans ses utilisations (charpentes, lambris, poutres, clins, escaliers…), modulable et flexible, il permet de privilégier l’espace en optimisant le confort. Sur le bois, tous les types de revêtements sont adaptables, ouvrant ainsi à l’infini la palette des coloris. Une maison bois permet librement d’exprimer sa créativité.

Les modèles standards sont l’objet d’études débouchant sur l’exploitation la plus équilibrée possible de l’espace. Il est cependant possible de modifier des éléments qui ne soient pas structuraux, comme l’emplacement des parois, l’utilisation de Placoplâtre au lieu de panneaux de bois, les carrelages ou les revêtements muraux, le type de tuiles, la nature des sols, la couleur du parquet, les armoires de cuisine, etc. En définitive, étant donné que les maisons en bois sont généralement fonction des souhaits du client, si vous souhaitez disposer l’intérieur de votre maison à votre goût en partant d’un modèle standard ou si vous souhaitez modifier la structure, n’hésitez pas : les sociétés de construction de maisons en bois et les cabinets d’architecture répondront à vos attentes.

Elles sont parfaitement adaptées à ce type de climats, car l’humidité ambiante et la pluie n’ont que peu d’effet sur un bois traité avec des produits hydrofuges qui garantissent son imperméabilité. Lors de la construction de ces maisons sur une assise bétonnée, les murs de soutien et les plateformes sont isolées par un revêtement bitumineux qui protège des remontées de l’humidité ambiante.

Le bois bénéficie de très bonnes performances thermiques, il isole aussi bien du froid que du chaud. Cependant, pour offrir un confort maximum, une maison doit toujours être conçue en fonction des particularités climatiques de la région dans laquelle elle se construit. Si dans les régions froides, il faut minimiser la taille des ouvertures sur les façades exposées au vent dominant, dans les régions chaudes, il faut veiller à équiper les ouvertures de systèmes d’occultation performants (vitrages réfléchissants, volets bois ou volets roulants isolés).

Deux parties sont à considérer : l’intérieur de la maison et son extérieur. À l’intérieur, deux types d’aménagements sont possibles : aménagement dit classique, comme dans une maison traditionnelle, utilisant le carrelage, la faïence, le plâtre, le Placoplâtre, la moquette, la peinture, la tapisserie. Il n’y a dans ce cas aucune sorte de différence de qualité ou de fréquence d’entretien ; à matériaux identiques, entretien identique. Par contre, si vous aménagez l’intérieur de votre maison en bois, préférant les lambris, les clins, les poutres, alors votre entretien est très fortement réduit comparé à celui d’un intérieur dit classique. À l’extérieur, le cas précédent s’applique également, car une décoration en enduit projeté, pose de pierre de parement, de briquettes, etc., génère un entretien totalement similaire à celui d’une construction en dur. Si l’aspect bois est conservé, il est simplement recommandé d’appliquer une nouvelle couche de vernis ou lasure dans les 2 à 3 ans suivant la construction, et ce sur les parties les plus exposées aux radiations solaires.

La structure d’une maison en bois bien conçue ne demande pas d’entretien, pour autant que le bois utilisé ait été correctement séché et maintenu à l’abri de l’humidité. Le bois lui-même (madrier, rondin) ou le parement extérieur requièrent de l’entretien, et ce dans toute construction. Seuls les coûts et la fréquence peuvent varier selon la nature et la mise en œuvre des matériaux. Concernant le bois massif ou un parement extérieur réalisé en bois, il s’agit tout d’abord de le protéger de l’eau et du soleil. Moyennant un entretien régulier par l’application d’une peinture opaque ayant une durabilité moyenne comprise entre 5 et 10 ans, d’une lasure transparente qui offre une durabilité entre 2 et 4 ans ou d’une lasure opaque ayant une durabilité entre 6 et 8 ans, la protection est assurée. Des essences telles que châtaignier, Douglas sans aubier ne nécessitent aucun entretien si l’on accepte le grisonnement naturel du bois. Cette décoloration, qui se stabilise avec les années, est une mince couche de patine qui recouvre et protège un bois parfaitement sain. Ce type de bardage s’embellit avec les années.

Le choix des couleurs proposées est extrêmement large, du blanc au noir en passant par les couleurs pastel. Une bonne lasure opaque conserve son aspect initial plus de 7 ans sans qu’aucun entretien intermédiaire ne soit nécessaire, ce qui rend la fréquence d’entretien comparable à celle des enduits sur maçonnerie. Les lames à bardage pré-peintes, les clins en matériaux composites à l’aspect bois, les panneaux à base de bois… ont un comportement excellent dans le temps et nécessitent que très peu d’entretien.

Si certains bois sont naturellement durables, la plupart des essences nécessitent un traitement pour les protéger des insectes et de l’humidité et assurer ainsi leur durabilité. Si quelques pays aux climats particulièrement rudes ont pris l’habitude de ne pas traiter les bois (les insectes xylophages ne résistant pas aux grands froids), il n’en est pas de même pour les autres pays où le climat plus tempéré nécessite un traitement préventif fongicide, insecticide et, dans certaines régions, anti-termites. Le traitement fongicide évite l’apparition des champignons qui se développent uniquement quand le taux d’humidité du bois dépasse durablement 20 %. Or cette situation exceptionnelle ne peut être qu’accidentelle quand la structure en bois a été bien conçue. Le traitement insecticide protège le bois des attaques des insectes, et un traitement anti-termites peut s’avérer obligatoire dans certaines régions. Pour les constructions neuves, il est recommandé de traiter le terrain avant la réalisation des fondations, mais il est également possible de traiter les bois de structure avec un produit anti-termites. Une bonne conception de la maison et l’utilisation de bois traités ou naturellement durables garantissent la pérennité des constructions bois.

Cela dépend des essences de bois utilisées. Seuls les bois imputrescibles peuvent se passer d’un traitement chimique. Mais dans les essences résineuses, ils sont très peu nombreux : seul le mélèze et le red cedar répondent à cette catégorie. Conformément aux normes internationales, toutes les autres essences (pin, sapin, épicéa), quelle que soit leur provenance, doivent subir un traitement pour garantir un usage extérieur.

Pour garder la couleur naturelle du bois et laisser apparent le veinage du bois, il est conseillé d’appliquer une première couche avec une lasure incolore, anti-UV et contenant du xylophène. La deuxième et la troisième couche peuvent être appliquées avec une lasure simple incolore. Il est nécessaire de repasser une couche tous les trois ans sur les murs exposés au vent, à la pluie et au soleil. Une légère pigmentation dans la lasure est souhaitable. Les traitements par peinture à l’huile peuvent être bénéfiques, à condition que la sous-couche soit faite avec un produit fixant sur le bois dur et lisse. Le bois peut être laissé sans aucun traitement, mais il devient gris cendré, ce qui n’est pas déplaisant à voir, mais souvent refusé par la clientèle. Par choix esthétique ou pour répondre aux réglementations obligatoires, il est possible de choisir des produits couvrants qui viennent colorer le bois et qui cachent son veinage.

Pour ceux qui ne veulent aucun entretien et qui acceptent de voir la couleur de leur revêtement extérieur évoluer dans le temps pour tendre vers le gris, il est préférable de choisir des essences naturellement durables qui ne nécessitent pas de traitement complémentaire (ex. le Red Cedar ou le mélèze) ou des bois traités par autoclave classe 3 ou 4. Le traitement par autoclave, qui donne souvent un aspect initial verdâtre au bois, consiste à injecter un produit fongicide et insecticide sous pression afin qu’il imprègne totalement les fibres du bois.

Le risque principal de destruction structurelle du bois par les champignons lignivores est lié à une mauvaise maîtrise de son état hygroscopique, mesuré par son humidité relative. En deçà de 20 %, le bois ne sera pas attaqué par les champignons. Entre 20 et 30 %, une attention particulière sera portée au choix des détails constructifs, des essences et des traitements. Au-delà de 30 %, le bois saturé d’eau en permanence pourra très bien se comporter, comme l’attestent les pieux des ponts. Le recours à du bois sec est donc le meilleur moyen pour prévenir les attaques. Une façade en bardage bois construite dans les règles de l’art évite la pénétration de l’humidité dans la structure, laisse s’écouler l’eau de ruissellement et garantit, grâce à une bonne circulation de l’air, un séchage rapide des parois. Sur cette base, c’est la qualité de la conception et le soin apporté à l’exécution qui permettent d’éviter les attaques biologiques.

Les termites évoluent en milieu chaud, humide et dans l’obscurité. La nuit, elles redescendent dans les fondations à travers des tunnels qu’elles ont creusés dans le bois ou dans le béton pour aller chercher de l’eau. Il est donc important de séparer du sol la maison par un produit anti-rongeur et anti-termite qui bloque leur migration nocturne. Dans les régions infestées, la prévention commence toujours par le traitement du sol. Certaines essences de bois, utilisées dans le bâtiment, présentent une plus grande durée de vie que d’autres. Par mesure de précaution, tout bois utilisé dans ce type de construction doit être préalablement traité avec des préparations fongicides, contre les insectes xylophages et contre l’humidité.

Le soleil n’abîme pas les maisons en bois, à condition qu’elles soient convenablement protégées contre les rayons ultraviolets grâce à des peintures ou à des vernis adaptés.

Le principal objet de méfiance face aux maisons en bois est le caractère supposé aisément inflammable de ce type de construction. Il est important de distinguer deux concepts différents : la réaction au feu et la résistance au feu. En terme de réaction au feu, le bois est effectivement un matériau combustible. Ce n’est pas le cas d’autres matériaux (parpaing, acier) qui présentent par contre d’autres réactions telles que dilatation ou déstructuration de molécules, par exemple. En terme de résistance au feu, le bois résiste mieux à l’incendie que d’autres matériaux. Il présente plusieurs atouts en cas de sinistre. Lorsque les armatures du béton armé se déforment et font basculer la structure, le bois massif ne brûle que de 0,7 mm par minute (4,2 cm par heure) et la couche carbonisée forme une protection pour le cœur du bois. Il ne se dilate que peu et la structure reste stable, même si l’incendie dure longtemps. En brûlant, le bois produit des gaz sensiblement moins nocifs que ceux dégagés par de nombreuses matières synthétiques. Rappelons cependant qu’aucun type de construction n’est incombustible. Il n’existe pas de construction qui ne brûle sous l’effet du feu. Comme toute technique de construction, la construction à structure bois est soumise à un ensemble de réglementations, dont une des plus importantes concerne la sécurité incendie. Pour la maison individuelle, la réglementation impose une tenue au feu minimum d’un quart d’heure afin de permettre sans problème l’évacuation des habitants. Les constructions en bois répondent parfaitement à cette réglementation. Enfin, les statistiques montrent que le risque d’incendie n’est pas plus élevé pour les maisons en bois que pour les maisons « traditionnelles ». De plus, les pompiers ont coutume de dire que le bois a « l’élégance de prévenir » avant de céder ; il craque, contrairement à une ossature métallique, ce qui leur laisse le temps de sortir. Il faut rappeler que la majorité des incendies sont provoqués par des négligences à l’intérieur de l’habitation, comme un feu qui prend sur un rideau, sur des fauteuils ou à l’occasion d’un court-circuit, d’un équipement électrique vétuste ou défectueux, d’où l’intérêt d’avoir une installation récente, conforme aux normes actuelles. Certains pays ont rendu obligatoire l’équipement en détecteurs avertisseurs autonomes de fumée ; ce dispositif a permis de réduire considérablement les dégâts des incendies.

En comparaison avec les principaux matériaux de construction, c’est l’un des plus résistants au feu. Sous l’effet de la chaleur, la pierre explose, le métal se dilate, le verre fond, le bois se consume lentement. Par conséquent, les compagnies d’assurance n’ayant pas constaté des taux de sinistre plus importants dans les constructions en bois, elles n’appliquent aucune surprime. Enfin, critère plus subjectif mais bien réel, le propriétaire d’une maison en bois est naturellement plus sensible à la prévention au feu et sera plus soucieux du respect des normes de garde au feu. Il est d’ailleurs remarquable de constater qu’il y a beaucoup plus de cheminées dans les maisons en bois que dans les maisons traditionnelles.