12 RUE REVOLUCIONNAYA 220030 MINSK - BIÉLORUSSIE
04 44 44 50 12
GLOSSAIRE DU BOIS ET ELEMENTS ASSOCIES
A
Abaque : Appelé aussi tailloir. Partie supérieure du chapiteau des colonnes, sur laquelle porte l’architrave.
Abat-son : Châssis de lames inclinées en charpente dans un clocher renvoyant le son vers le sol.
Abbaye ou Monastère : (Architecture religieuse), édifice abritant une large communauté monastique. (Église abbatiale).
Abergement : Pied de souche étanchant sur un toit à la pluie une cheminée ou une sortie de gaine.
Aboucher : Joindre, assembler les pièces d’une charpente.
About : Extrémité façonnée d’une pièce de bois de charpente ou de menuiserie, destinée à être jointe dans un assemblage. — Extrémité latérale du toit (rive). — Ligne de jonction de mur, dalle, plancher, cloison avec façade ou pignon.
Abouter : Consiste à raccorder deux éléments bout à bout afin de créer un assemblage unique. Ainsi, les bois aboutés, tels les tasseaux, lattes ou moulures, sont constitués d’éléments collés bout à bout avant d’être usinés.
Abrasif : Poudre de silice ou autres matières, généralement fixée sur un support de papier ou de toile et qui sert à polir par frottement.
Abside : (Architecture antique. — Architecture religieuse), élément composant une église à plan en croix.
Acacia : Nom populaire du robinier.
Acajou d’afrique : Côte d’Ivoire, Cameroun, Gabon. Reflet satiné, aubier mince, tendre et léger. Résistance mécanique moyenne. Elastique, résistant au choc, se cire, se peint, se vernit sans difficulté. Moyennement durable. Menuiseries extérieures et intérieures, décoration.
Acanthe : Motif ornemental de sculpture ayant comme origine la plante du même nom.
Accoler : C’est juxtaposer deux ou plusieurs pièces de bois pour les fortifier, mais sans aucun assemblage. Souvent réunit par des boulons ou des armatures en fer.
Accoste : Qui se trouve à côté de…
Accrin ou Accrain : Retour de rive de toiture (se dit dans la région de Montpellier).
ACERMI : La marque ACERMI (sigle de l’Association de CERtification des MAtériaux Isolants) certifie les isolants thermiques en fonction de leurs caractéristiques et de leurs possibilités d’emploi.
Achèvement (Garantie du Parfait achèvement) : La garantie du parfait achèvement est valable un an après la date de réception des travaux. Elle engage la responsabilité des constructeurs et entrepreneurs concernant toutes malfaçons, travaux non réalisés ou réalisations non conformes.
ACOTHERM : Le certificat Acotherm a pour objet de certifier les performances acoustiques et thermiques des menuiseries extérieures. Ce certificat est attribué par le CSTB suite aux tests réalisés en laboratoire. Les valeurs obtenues sont fonction des matériaux utilisés. Le label Acotherm garantit les performances d’isolation acoustique et thermique des menuiseries. La certification Acotherm concerne uniquement les produits dont l’aptitude à l’emploi, la durabilité et les performances mécaniques ont été évaluées dans le cadre d’une certification produit, c’est-à-dire que la certification Acotherm ne peut être attribuée qu’à des unités justifiant du droit d’usage d’une certification : NF, NF CERTIFIE CSTB CERTIFIED ou CSTBat. La justification des performances acoustiques est obtenue sur la base d’essais, alors que la justification des performances thermiques est obtenue à partir du calcul. Plusieurs niveaux sont attribués selon les performances (de AC 1 à AC 4 pour les isolements acoustiques correspondant à un niveau d’affaiblissement exprimé en décibels dB(A), et de Th 6 à Th 17 pour les isolations thermiques correspondant à un coefficient Uw d’isolation exprimé en W/m²K°).
Acoustique architecturale : Techniques traitant dans un bâtiment la propagation du son pour sa qualité de perception.
Acropole : (Architecture Grèce antique), édifice en citadelle.
Acrotère : Muret situé en bordure de toit terrasse moderne pour permettre le relevé d’étanchéité. Piédestal soutenant des ornements sur une balustrade classique, un fronton antique.
Acrylique : Résine synthétique très utilisée dans les peintures latex d’extérieur et certaines peintures latex d’intérieur de grande qualité.
ACV (L’Analyse de Cycle de Vie) : Est une méthode de comptabilité des impacts environnementaux qui se base sur la notion de développement durable. L’ACV comptabilise sous forme d’indicateurs qualitatifs ou quantitatifs les principales caractéristiques environnementales du produit considéré, c.-à-d fournit un moyen efficace et systématique pour évaluer les impacts environnementaux d’un produit (d’un service ou d’un procédé). Elle sert à dresser le profil environnemental du produit (en prenant en compte toutes les étapes du cycle de vie d’un produit (de sa création à sa destruction).
Adent : Assemblage de deux pièces de bois qui se fait à l’aide d’entailles sur les surfaces des pièces qui entrent en contact.
Adhérence : Lien entre un feuil de revêtement et son support. Ce dernier peut être un autre feuil de peinture (adhérence inter couche) ou tout autre matériau tel le bois.
Adhésif : Substance capable de lier des matériaux par leur surface. C’est un terme générique qui englobe les ciments, les mucilages, les pâtes et les colles.
Adhésif de construction : Tout adhésif servant à joindre des éléments de construction primaires, tels le revêtement du plancher, en plus grands composants lors de la construction. Le terme s’applique plus spécifiquement aux adhésifs élastomères de type mastic.
Adhésif de contact : Adhésif qui malgré qu’il soit sec au toucher, adhère instantanément à lui-même sur simple contact.
Adhésif obturateur : Adhésif convenant aux utilisations où les surfaces à joindre peuvent ne pas être en contact étroit ou continu du fait d’un manque de pression ou de petites imperfections des surfaces.
Adhésif prenant à froid : Adhésif qui fait prise à une température inférieure à 20°C (68°F).
Adhésif prenant à la température ambiante : Adhésif qui fait prise à une température variant de 20 à 30°C (68 à 86°F).
Adhésif thermofusible : Adhésif qui s’applique à l’état liquide ou plastique et qui durcit en faisant prise.
Adhésif, vie utile (vie en pot) de l’ : Période de temps au cours de laquelle un adhésif demeure utilisable après avoir été mélangé à un catalyseur, solvant ou autre agent de prise.
Adjuvants : Produits chimiques ajoutés en petites quantités aux revêtements, pour modifier les propriétés physiques ou chimiques d’un fini. Par exemple, certains adjuvants peuvent réduire le temps de séchage des finis alkydes (à base d’huile).
Adobe : Brique de terre glaise.
Adoucissement : Élément (décoratif) de façade comblant un angle, un retrait. – Contour incurvé du raccord de marche d’escalier au limon. — Raccord d’éléments avec chanfrein, arête abattue. — Pente diminuée de talus, toit, tuyau.
Adyton : (Architecture Grèce antique), pièce d’édifice.
Aérobie : Se dit d’un milieu contenant de l’oxygène.
Affaiblir : Travail consistant à diminuer l’équarrissage d’une pièce de bois.
Affaiblissement accoustique : Chaque fenêtre est testée par un organisme indépendant et agréé afin d’obtenir un indice d’affaiblissement acoustique, plus cet indice R est élevé plus la fenêtre est isolante d’un point de vue acoustique. En règle générale, les fenêtres étant très performantes, plus la masse du vitrage (donc l’épaisseur) est élevée, meilleures sont les performances acoustiques. L’indice R varie de 31 à 35 db sur nos fenêtres en fonction du double-vitrage choisi.
Affaissé : Plancher qui n’est plus de niveau.
Affiloir : Instrument qui sert а rendre un instrument tranchant (aiguisoir).
Affleurer : Mettre au même niveau les deux parements d’un assemblage.
Affourchage : Assemblage de deux pièces de bois jointes sur toute leur longueur, la saillie pratiquée sur la bordure de l’une pénétrant dans le vide creusé dans la bordure de l’autre. Action d’affourcher.
Affût : On nomme ainsi la partie inférieure de toute pièce taillée en sifflet sur quatre faces dans son manche en bois, nommé fût.
Affûtage : Action d’aiguiser des outils. Voir corroyage. L’affûtage a pour but : mettre en état l’arête de coupe de l’outil, assurer l’équilibrage de l’outil, placer toutes les dents à égale distance du centre de l’outil afin que chacune d’elle soit à même de travailler (pour les scies).
Affûter : C’est ajuster un outil tranchant dans son manche en bois, nommé fût. (Ce mot est quelquefois employé à tort pour les mots aiguiser ou affiler).
AFNOR (Association Française de NORmalisation) : Organisme officiel français de normalisation qui a pour mission d’éditer l’ensemble des textes normatifs français et les versions françaises des normes étrangères.
Agent de préservation : Substance utilisée pour inhiber le développement et l’action des champignons du bois, des xylophages de tous types et des insectes qui s’attaquent au bois.
Agent de scellement à poncer : Enduit de préparation, facile à poncer, servant à obturer les pores du bois avant l’application du revêtement de finition.
Aggloméré : Bois reconstitué fait de gros copeaux encollés et pressés pour en faire un panneau.
Aggloméré : Bloc préfabriqué en béton. Peut-être plein ou creux. Egalement appelé parpaing pour éviter la confusion avec d’autres matériaux tels les panneaux de bois aggloméré par exemple.
Agrafe : Organe d’assemblage qui peut dans certains cas remplacer une pointe. Agrafe de couverture : petite patte métallique, à clouer sur les tasseaux ou voliges, pour assurer le maintien des feuilles de couverture en zinc. Clef de voûte décorative. Agrafer : Fixer avec des agrafes, maintenir à l’aide d’agrafes les feuilles de zinc d’une couverture, un revêtement …
Agrafure : Mode d’assemblage de deux tôles ou feuilles de zinc juxtaposées, par pliage inversé des bordures de l’une et de l’autre, en pinces mâle et femelle.
Agrégat : Substance, masse formée d’éléments primitivement distincts, unis intimement et solidement entre eux. Elément entrant dans la composition d’un mortier ou béton, à mélanger au ciment et à l’eau (sable, gravier, pierres concassées, pouzzolane, etc…).
Aile : Corps de bâtiment séparé du corps principal central qu’il flanque.
Aileron : Volute décorative, en contrefort dans le plan du créneau, de lucarne en haut de façade.
Air Dried (AD) : Mot anglais désignant le séchage naturel du bois : un bois séché Air dried est séché naturellement à l’air, à l’abri des intempérie (sous un toit) pendant plusieurs mois, voire des années.
Aire : Se dit, on général, d’une surface plane, l’aire d’un plancher.
Aire de bâtiment : La plus grande surface horizontale du bâtiment au-dessus du niveau moyen du sol, calculée entre les faces externes des murs extérieurs ou à partir de la face externe des murs extérieurs jusqu’à l’axe des murs coupe-feu.
Ais : (nom ancien) Désigne une planche mince.
Aisselle : Groupe d’ardoises à tranchis arrondi reliant le haut de la couverture en ardoises d’une lucarne avec le reste de la couverture du pan de toit.
Alaise ou Alèse : Bande (latte) de bois massif mise en bordure d’une pièce servant à élargir un panneau ou à masquer un chant.
Alcalinite ou tac : Concentration de bicarbonates dans l’eau sous forme d’ions qui servent de tampon et évitent les variations brusque du pH.
Alette : Mur peu épais, dans une baie, appuyé sur le côté (la joue), réduisant la largeur d’embrasure.
Alignement : Situation de divers objets dans un même plan ou sur une même ligne droite.
Alignement d’une coupe : tracé du plan d’intersection d’un élément de charpente avec un autre, sur chacune des faces de cet élément. Coupe d’alignement, Voir coupe.
Alcôve : Renfoncement dans un mur destiné à recevoir un lit.
Alkydes : Revêtements à base d’huile utilisés dans une grande diversité de finis de protection tels peintures de planchers et de terrasses, peintures pour boiseries et moulures, teintures et vernis.
Allège : L’allège est la partie pleine au dessous d’une fenêtre, mais aussi la partie fixe basse de cette dernière comportant un vitrage ou un panneau de remplissage. A noter que dans le cas du garde-corps, la hauteur minimale de l’allège doit être de 1 mètre et elle devra être munie d’un remplissage résistant à des tests comme le test de la belle-mère, qui est un test réalisé avec un sac rempli de billes d’acier et lancé sur le vitrage depuis une hauteur de 2 mètres.
Allégir : Diminuer en tous sens l’épaisseur d’une pièce de bois ou de métal.
ALS : American Lumber Standard. Normes de classement et nomenclature pour le bois résineux américain.
Âme : Plis intérieurs d’un panneau de contreplaqué dont la direction des fibres est perpendiculaire à celle des plis extérieurs. Elément central d’un parquet contrecollé.
Âmes : Éléments qui se joignent aux membrures supérieure et inférieure pour former l’agencement triangulé qui procure l’effet de ferme. Elles sont généralement sollicitées en traction ou en compression.
Amboine : Bois tropical souvent employé sous forme de placage de loupe.
Ameublement : Ensemble des divers éléments décoratifs qui composent le mobilier d’une pièce d’habitation.
Amiante-ciment : Voir fibre ciment.
Amoise : Se dit d’une pièce de bois placée entre deux moises (vieille expression).
Amorcer : C’est commencer, avec l’ébauchoir, à percer un trou dans une pièce de bois, trou qu’on continue ensuite avec la tarière ou avec le laceret.
Amortissement : Élément décoratif terminant au sommet une ligne verticale de composition, en aplomb de contrefort, pilastre, baie (clocheton, statue, urne, boule…)
Anaérobie : Se dit d’un milieu sans oxygène.
Ancelle : Nom donné, surtout dans les Alpes, aux bardeaux ou tavaillons de bois utilisés comme matériau de couverture.
Ancrage : Organe de fixation de haute résistance par exemple d’un mur de MOB sur la dalle.
Ancre : Pièce de métal forgé à forme de X, Y, S, I fixée en bout de chaînage tirant entre façades maçonnées opposées pour leur éviter de prendre du ventre. — Pièce métal de semelle béton, tirant de fixation du poteau posé.
Anhydre : Qui ne contient pas d’eau.
Anhydrite : Se dit de chapes constituées d’agrégats inertes dont le liant hydraulique (ciment) est remplacé par le sulfate de calcium.
Aniline : Amine cyclique dérivé du benzène, à la base de nombreux colorant synthétique.
Anisotrope : Se dit d’un matériau dont les propriétés changent en fonction de son sens.
Anodisation : Traitement des ouvrages en aluminium par oxydation en vue d’améliorer leur résistance à la corrosion.
Anse de panier : Cintre surbaissé formé par un demi-ovale ou une demi-ellipse prise sur son grand axe.
Ante : Pilier engagé construit avant blocage du mur, en angle peut définir la disposition d’édifice en salles.
Antefixe : Pièce d’ornement en terre cuite qui garnit l’extrémité d’un faîtage.
Aplomb : On dit qu’une pièce de bois est d’aplomb lorsque son axe suit la direction du fil à plomb. Une surface est à l’aplomb d’une autre lorsqu’elles sont toutes deux dans un même plan vertical.
Appareil : Disposition apparente des pierres, briques, agglomérés, d’une maçonnerie assemblées de façon précise.
Appareillage : Disposition de pierres ou pavés qui composent un pavage. Disposition de l’ensemble des joints horizontaux et verticaux d’une maçonnerie apparente.
Appareiller : Choisir le bois, le transporter sur l’épure, en tracer les coupes et les assemblages, le marquer, c’est ce qu’on appelle appareiller.
Appentis : Petit toit, en général à un seul pan, adossé contre un mur.
Appliqué : Elément décoratif de bois sculpté, estampillé. De métal décoré ou non, fixée sur un meuble.
Apprêt : Couche(s) de peinture primaire appliquée(s) avant les couches de finition.
Apprêtage au revers : Application de peinture sur la face arrière des boiseries et des parements pour empêcher l’humidité de pénétrer le bois et de faire gonfler le fil du bois et peler la peinture.
Approche : Ardoise coupée en biais à proximité soit d’un arêtier (contre-approche, première et deuxième approches), soit d’une noue (grande et petite approches). Syn. : tranchis biais.
Appui : Aire de contact (d’appui) d’un élément de charpente, tel une ferme, sur un autre élément de charpente, un mur par exemple. Elément (pierre, béton, alu) disposé sur une allège ou un seuil et recevant la traverse basse de la fenêtre. La zone la plus étroite et la plus élevée de l’appui se nomme le rejingot. L’élément saillant de la traverse basse de la fenêtre s’appelle une pièce d’appui.
Appui de fenêtre: Pièce transversale calant en bas la fenêtre sur l’allège. (Appui de baie), voir appui.
Appui soutien : Hauteur d’appui, lambris d’appui, dont la hauteur ne dépasse pas l,20 mètre ; (quatre pieds) pièce d’appui, traverse du bas d’un bâti ; tablette d’appui, tablette posée à hauteur d’appui. Couronnement au-dessus d’une allège ou d’un garde-corps sur lequel on peut s’appuyer.
Appuyoir : Pince ou pièce de bois qu’utilisent les ouvriers-zingueurs pour maintenir accolés les éléments en feuilles au moment de les souder.
Aqueduc : Ouvrage d’art aérien canalisant l’eau destinée à une ville.
Arabesques : Ornements composés de figures géométriques (réseaux de losanges), de motifs végétaux stylisés le plus souvent (guirlandes de fleurs, volutes palmettes….) il n’y a pas de personnages. Elles doivent leur nom aux arabes qui les employèrent pour orner leurs édifices.
Arase : Face supérieure, dernier niveau, d’un mur dresse de façon à supporter d’autres matériaux.
Arasement : Extrémité d’une traverse façonnée pour la faire pénétrer dans une mortaise (cavité généralement rectangulaire) ou d’autres cavités. Face d’un assemblage, généralement perpendiculaire à l’axe d’un tenon et formant épaulement à la naissance de celui-ci. Au sens large, action de raccourcir une pièce de bois pour lui donner la longueur exacte qui convient.
Araser : Une traverse ou un montant, coupé de longueur ou de largeur pour joindre avec une autre partie.
Arbalétrier : Pièce de bois faisant partie d’une ferme, reliant le bas de rampant et le faît. Pièce rampante principale d’une ferme de charpente. L’arbalétrier soutient les pannes intermédiaires.
Arbres à feuilles caduques : Arbres qui perdent leurs feuilles à l’automne. La plupart de ces arbres dits feuillus sont des bois durs.
Arc : Un arc est un élément de structure, notamment utilisé dans la réalisation des charpentes, dont la forme courbe est plus ou moins prononcée.
Arc de décharge : Partie maçonnée en arc du linteau d’une baie pour reporter sur les côtés aux murs la charge verticale reçue.
Arc formeret ou Fermeret : Arc formé à l’intersection de voûte et du mur porteur longitudinal fermant la travée.
Arcade : Baie libre sans fermeture formée d’un arc et de ses montants. — Série d’arcs et piliers. — Passage piétonnier avec boutiques.
Arcature : Arcade de décor devant un mur.
Arc-boutant : Arc dissymétrique accoté à arc principal pour la reprise de poussée latérale. — Renfort de maçonnerie massive (Pied d’éléphant).
Arc-diaphragme : Arc transversal sous une voûte surmonté d’un muret de refend à forme de croissant.
Arc-doubleau : Arc transversal renfort de voûte.
Arc lancéolé ou Lancette : Arc (façon de tiers point) à portée très faible par rapport à haute flèche.
Arceau : Partie cintrée de l’arc. Petit arc décoratif avec ou sans baie.
Arche : Arc de pont.
Archère ou Meurtrière : Ouverture pratiquée dans une muraille défensive pour permettre l’observation et l’envoi de projectiles.
Architecte : Professionnel de l’immobilier et de la construction ; l’architecte organise, conçoit et établit un projet de construction. Il contrôle la mise en œuvre et les coûts. Il défend les intérêts techniques, financiers et esthétiques de son client. Le recours à un architecte est obligatoire pour la construction d’une maison pour le dépôt d’un permis de construire dont la surface est supérieure a 170m2. Seuls les professionnels inscrits au Tableau Régional de l’Ordre des Architectes peuvent avoir le titre d’Architecte.
Architecture bioclimatique : Principes d’architecture prenant en compte les caractéristiques du climat dans lequel est réalisée la construction. Ces principes permettent de parvenir, pour une construction neuve, à un haut niveau de confort tout en réalisant d’importantes économies d’énergie.
Architecture d’intérieur : Conception du second œuvre, de rénovation légère.
Architrave : Linteau massif support horizontal posé au-dessus des colonnes (d’un fronton).
Archivolte : Éléments d’ornement (moulures, baguettes, bas-relief) de l’intrados et du pourtour d’un arc, d’une voûte.
Arcure : Déviation longitudinale d’avec la droite (courbe le long d’une face de la pièce), d’une extrémité à l’autre, mesurée à l’endroit de la déviation maximale.
Ardoise : Roche fissile de nature schisteuse, apte à être fendue en feuillets minces, presque aussi étanches qu’une feuille métallique, et pouvant être retaillés aux formats voulus pour constituer un matériau de couverture esthétique et durable. Utilisable pour des toits dont la pente peut varier de 20% à la verticale. Les côtés des ardoises sont les « chefs » de tête, de base et de côté. Selon les besoins, elles sont refendues en restangles moins larges, les fendis et les requêtes, ou en éléments trapézoïdaux, les approches.
Arête : Angle saillant formé par deux faces. Intersection de deux faces d’une pièce de bois. Quand une pièce de bois est bien dressée, qu’il n’y a plus d’aubier, on dit qu’elle est à vive arête.
Arête de la lame : Elle peut être cassée, dans le cas d’une arête arrondie le rayon de courbure sera d’au moins 2 mm.
Arêtier : Ligne saillante rampante formée par l’intersection de deux versants d’une toiture. Pièce de charpente constituant l’ossature de l’arête ; sa section comporte un angle ouvert démaigri, de sorte que chacune de ses faces externes soit dans le plan d’un versant de toiture. En couverture, l’arêtier est l’ouvrage qui compose l’étanchéité de la rencontre de deux versants. Dans les couvertures en ardoise, on distingue les arêtiers fermés, les arêtiers à rang de doublage, et les arêtiers à bande de recouvrement en forme de cornière, en plomb ou en zinc. Pour les toits en tuiles, l’arêtier peut être soit filet de mortier, soit un rang de tuiles dites arêtières, posées à recouvrement par scellement et/ou clouage sur l’arêtier.
Arêtière : Désigne, selon le cas, soit une ardoise de rive biaisée, trapézoïdale, adjacente à l’arête (les ardoises voisines, biaisées, sont les approches), soit une tuile coudée ou cintrée rapportée sur l’arête ; les tuiles arêtières sont scellées et jointoyées.
Argon : Tout comme le double vitrage, le triple vitrage peut utiliser un remplissage de gaz rare pour perfectionner ses qualités d’isolation. Les gaz rares possèdent des propriétés propres à renforcer le pouvoir isolant des vitrages au niveau thermique, en limitant les déperditions de chaleur produites par le simple emploi de lames d’air. Ils sont non seulement moins conductibles que l’air mais aussi plus lourds. Ce qui limite en plus des pertes par conduction, les pertes dues à la convection en ralentissant les déplacements gazeux à l’intérieur des espaces clos des vitrages multiples. L’argon est aujourd’hui le gaz le plus employé dans la conception des doubles et triples vitrages, car il est celui qui représente le meilleur rapport qualité d’isolation — prix. Outre ces vitrages à lame d’argon, vous pourrez aussi opter des vitrages au krypton, plus performant mais également beaucoup plus coûteux.Exemple comparatif : Double vitrage, lame d’air 12 mm, couche à faible émissivité : Ug 1,9 W/(m².K) — Double vitrage, lame d’argon 12 mm, couche à faible émissivité : Ug 1,6 W/(m².K)
Armature : Structures en acier incorporées au béton, permettant de donner aux ouvrages en béton armé leur résistance aux efforts de fléxion et traction.
Armille : élément de décoration dans l’ordre dorique.
Aronde : On appelle assemblage en queue d’aronde un procédé de jointure entre deux pièces de bois ou de pierre dans lequel le tenon et la mortaise prennent une forme qui va en s’élargissant comme la queue de l’hirondelle.
Arrachement : Action d’enlever avec effort. Résistance à l’arrachement : valeur de l’effort de traction qui sollicite un organe d’assemblage et tend à l’extraire de son logement.
Arrêt : Endroit où se termine une moulure, un chanfrein ou une feuillure qui ne se profile que sur une longueur déterminée d’une pièce de bois.
Arrière-corps : Partie de bâtiment faisant un retrait sur une façade.
Arrière-voussure : Voûte qui couronne l’embrasure d’une porte ou d’une fenêtre.
Arrondi de dalle : Moulure convexe en quart de cercle raccordant un bord et la sous-face pouvant recevoir comme support le congé d’une autre dalle.
Ascenseur : Appareil de transport vertical de personnes et de charges dans les bâtiments, à treuil, à vis, à piston hydraulique.
Aspect du bois : le bois est un matériau hétérogène par nature qui comprend un certain nombre de singularités d’origine ou qui apparaissent au cours du vieillissement. La présence de ces singularités sur une pièce de bois ne signifie pas qu’elle est ou qu’elle devient inapte à l’usage prévu. L’impact sur les caractéristiques techniques est inexistant dans la plupart des cas.
Assainissement : Réseau de collecte et d’évacuation des eaux vannes, eaux usées et eaux pluviales.
Asselet : Élément de béton supportant la charge d’une poutre et la répartissant de manière uniforme sur un mur.
Assemblage : Il s’agit de la liaison de plusieurs éléments. S’agissant de l’assemblage de pièces de bois, il peut être assuré par simple contact bois sur bois ou à l’aide de clous, de vis, de boulons ou d’assembleurs, assemblage à tenon et mortaise, à rainure et languette, etc.
Assemblage à entures multiples : Joint abouté constitué de plusieurs doigts ou coins de bois entremêlés solidarisés avec un adhésif. Les éléments d’enture sont taillés en pente et peuvent aussi être taillés parallèlement à la face étroite ou à la face large de la pièce.
Assembler : Joindre, emboîter, enchâsser plusieurs pièces de bois de façon à ne former qu’un tout, un assemblage.
Assiette ou assise : Couche de pierres ou briques appareillées dans un mur. — Fondations d’une bâtisse en béton. Elément de construction du poteau central qui est fixé au sol.
Assurance Construction : Ce terme désigne à la fois les Assurances dites obligatoires (Ex : Dommage-ouvrage…) et les Assurances facultatives (Ex : Tous risques chantiers…) visant à assurer une protection efficace face aux aléas de la construction.
Assurance dommages ouvrages : Assurance qui doit être souscrite lors de la construction d’un immeuble par le maître d’ouvrage, qu’il soit particulier ou professionnel. Lors de la vente d’un bien de moins de 10 ans, un justificatif de l’assurance dommages ouvrages sera demandé impérativement par le notaire pour la signature de l’acte authentique.
Assurance Habitation : L’assurance Habitation permet de couvrir des risques divers comme le vol, l’incendie, dégât des eaux ou encore la catastrophe naturelle. La durée de ce contrat est habituellement d’un an et se renouvelle par tacite reconduction.
Assuré : Personne physique ou morale désignée dans le contrat d’Assurance et bénéficiant des garanties du dit contrat.
Assureur : Société commerciale ou mutualiste qui garantie la prise en charge du risque en échange d’une prime ou d’une cotisation de l’assuré.
Astragale : Moulure de chapiteau de colonne ou de façade.- Moulure de boiserie.
ATEX : Appréciation technique d’expérimentation. C’est un Avis Technique avec procédure allégée qui ne couvre qu’une utilisation restreinte du produit.
Atlante ou Télamon : Statue d’homme ployé (Atlas) formant support pour un élément en encorbellement.
Atrium : Pièce principale et centrale avec impluvium (antiquité). — Grand espace de dégagement intérieur sous verrière.
Attique : Petit étage placé au sommet d’un édifice au-dessus d’une frise. — Couronnement au-dessus d’un arc de triomphe. Dernier étage d’une façade généralement en retrait. Mur en retrait de façade et cachant la naissance du toit.
Aubette : Abri en bord de rue ou route pour l’attente des transports en commun.
Aubier : Bois de coloration pâle à la périphérie de la grume ou partie du tronc située entre le cœur et l’écorce. Bois jeune composé des couches extérieures de l’arbre. Contient la sève et des matières nutritives susceptibles de favoriser le développement des insectes et des champignons lignivores qui viennent attaquer le bois. Quelle que soit l’essence de bois, l’aubier n’est pas durable et plus ou moins imprégnable.
Autoclave : Appareil dans lequel on place des bois pour les imprégner d’un produit de traitement par une alternance de cycles vide et pression. Le bois est un matériau robuste. Mais pour certaines essences plus fragiles destinées à être surexposées aux intempéries (bords de mer…), un traitement autoclave est nécessaire pour renforcer leur résistance. Ce traitement permet également de protéger le bois des attaques d’insectes xylophages ainsi que des champignons. Le traitement par autoclave consiste à insérer le bois dans un caisson hermétique puis à créer un vide d’air. Ensuite, le bois est imprégné de produit jusqu’à remplissage complet de toutes les cellules du bois. Pour y parvenir, ce procédé est réalisé sous pression. Ce traitement est parfois nécessaire pour les bois de classe 3 et indispensable pour ceux des classes 4 et 5. Classe 3 (CL3) : utilisation en contact direct avec l’eau, mais sans stagnation possible. Classe 4 (CL4) : utilisation en contact du sol avec stagnation d’eau possible.
Auvent : Petit toit à un seul pan placé au-dessus d’une ouverture. Saillie très importante et plate formant entablement de façade appelé parfois casquette.
Avancée — Partie de fortification ou de bâtisse qui fait saillie. — Partie de toit qui fait saillie.
Avant-corps : Partie de bâtiment en saillie sur une façade.
Avant-toit : Partie du toit située à l’extérieur du plan du mur le supportant (avancée).
Avant trou : Percement d’un trou de diamètre inférieur ou égal à celui de la pièce (pointe, tire-fond, vis, cheville ou broche) devant s’y loger de manière à faciliter sa mise en place.
Avenant : Un avenant est établit en cas de modification des conditions initiales du contrat. Une fois rédigé et signé, il fait partie intégrante du contrat d’Assurance.
Avis d’échéance : Document de l’assureur adressé à l’assuré lui faisant part de la date de paiement de la prime ainsi que de son montant.
Avis technique : Etabli à la demande du fabricant ou de l’importateur, l’Avis Technique s’applique à un procédé, matériau, élément ou équipement de construction innovant. En fonction des emplois proposés, il indique si le produit permet de satisfaire les exigences de la réglementation en vigueur et donne une information sur les autres aspects de l’aptitude à l’emploi ou sur les caractéristiques dont l’utilisateur peut avoir besoin pour exercer son choix ou concevoir son ouvrage. Il porte enfin un jugement sur la durabilité compte tenu de l’entretien. Il peut être favorable ou réservé. L’avis technique est délivré par un comité d’expert et concerne un produit de construction non traditionnel ne relevant pas d’un DTU.
Avivé : Bois déligné, bois alignés parallèles. Pièce dont les arêtes sont vives et exemptes de flache. Sous cette appellation, il convient de classer, en scierie et à l’exclusion des plots : bastings, chevrons, feuillets, frises, lambourdes, madriers, planches, poutres. Bois scié de section rectangulaire ne présentant que des arêtes vives.
Aviver : Ce mot signifie dresser les surfaces d’une pièce de bois, couper le bois à angle vif.
Avoyage : Action de donner de la voie à une scie par torsion latérale, successive et opposée des dents.
Avoyer : Donner de la voie à une scie. Il faut obtenir par soins et qualité de l’acier, la constance de l’avoyage ; surtout pour les machines et les scies à ruban. Avoyer en alternant les dents, l’une à droite l’autre à gauche, le trait sera plus large que le corps de la lame.
Axe : Ligne imaginaire qui sépare un corps en deux parties égales.
Azulejos : Ensemble de carreaux de faïence assemblés en panneau mural.
B
Bac à graisse : Appareil destiné à la séparation des graisses par flottation.
Bachage : Couverture ou protection, en général provisoire, réalisée avec une bâche. Toile résistante et imperméable utilisée pour abriter les bâtiments découverts, fermer les échafaudages de nettoyage des façades, etc. Aujourd’hui, les bâches en toile sont souvent remplacées par des feuilles de polyéthylène, du type polyane.
Bactéries : Organismes microscopiques proliférant dans de l’eau non désinfectée.
Bacula : Grillages de fines baguettes de bois reliées par du fil de fer galvanisé, servant d’armature de plâtre d’un plafond ancien.
Baguette : Moulure de profils divers, rapportée sur un ouvrage pour l’ornementer et servir à dissimuler les joints qu’elle recouvre. Les types les plus courant de profils de baguettes sont le chant plat, le quart-de-rond et la baguette d’angle évidée ou en trois quarts de ronds.
Baie : Ouverture pratiquée dans un mur pour créer une porte ou une fenêtre.
Balançage : Opération de positionnement d’une pièce brute de forme mal connue de façon à y placer entièrement la pièce finie.
Balcon : Plate-forme accessible, en saillie d’une façade, et munie d’un garde-corps.
Balsa : Amérique centrale et tropicale. Le plus léger et le plus mou des bois commerciaux. Très faibles résistances mécaniques en valeur absolue mais assez bonne pour son poids. Ne tient pas les vis. Altérable. Maquettes, jouets, isolation thermique et phonique. Radeaux, bouées, constructions aéronautiques.
Balustrade : Mur plein ou ajouré se terminant à hauteur d’appui en bordure de terrasse et par extension en bordure de balcon (voir garde-corps).
Balustres : Colonnes de différentes formes, situées entre la rampe et le limon et espacées au maximum de onze centimètres. On distingue les balustres à base carrée et tête carrée, à base carrée et tête conique, les fuseaux, les carrées, les chantournés, les métalliques.
Bambou : Les bambous sont des plantes monocotylédones appartenant à la famille des Poaceae. Ils constituent la sous-famille des Bambusoideae qui compte environ 80 genres et plus de 1200 espèces. Ils sont caractérisés par des tiges formées d’un chaume creux lignifié à la croissance très rapide. Les bambous sont présents naturellement sur tous les continents (Amériques, Asie, Afrique et Océanie) à l’exception de l’Europe (bien que certaines espèces puissent y pousser) et de l’Antarctique, et se sont adaptés à de nombreux climats (tropicaux, sub-tropicaux, et tempérés).
Bambou carbonisé : Etuvé, teinte foncée uniforme sur une même lamelle.
Bambou naturel : Teinte naturelle uniforme sur une même lamelle.
Banche : Une banche est un coffrage outil utilisé dans les travaux de bâtiment et travaux publics pour coffrer les murs de béton généralement armé. On parle alors de béton banché. La banche peut être en bois brut, de panneaux de contreplaqué ou de métal.
Bande : Désigne tout ruban plat ou profilé, en plomb, en zinc ou en aluminium, utilisé pour divers raccords d’étanchéité : bande d’astragale, cornière placée sous un couvre-joint d’astragale, et débordant sur le matériau de couverture, en rive ou en faîtage de toit bande d’égout, bavette guidant la projection de l’eau au-dessus d’une gouttière ou d’un chéneau bande de rive, ruban de tôle en parement externe d’un solin de rive, constituant son égout en surplomb d’un mur pignon recouvert bande de solin, bande à encastrer par engravure dans la maçonnerie des solins et des relevés d’étanchéité des toitures-terrasses. La bande noquère est une bande métallique d’étanchéité en raccord de pénétration latérale de couverture à reliefs importants, telle que tuiles à emboîtement ou plaques ondulées ; la bande noquère forme un petit chéneau encaissé, relevé sous le matériau de couverture. La bande de filet désigne une bande d’étanchéité en plomb, d’environ 0,20 m de large.
Bande de rive : Voir bandeau.
Bandeau : Planche de bois ou de panneau formant un habillage ou fixée en bout des chevrons et sur laquelle se fixent les crochets de gouttière. Bande horizontale mince en saillie, soit intégrée a la maçonnerie ou rapportée (bois, métal, plastique, béton, etc.). Bande d’encadrement, saillie plus ou moins importante encadrant une baie.
Bande bitumineuse : Bande d’étanchéité composée d’une armature enrobée de bitume. Le bitume est un matériau hydrocarboné noir ou brun foncé, naturel ou provenant de la distillation du pétrole, solide à température ambiante, il devient liquide par élévation de sa température. Son transport et sa mise en œuvre se font généralement entre 150 et 180 °C. Il est utilisé dans des matériaux et produits d’étanchéité.
Bande de rive : Voir bandeau.
Barbacane : Petite ouverture étroite à intervalles réguliers dans un mur de soutènement pour l’écoulement des eaux. Fenêtre de hauteur normale mais très étroite.
Bardage : Revêtement mince de dimensions variables des parties verticales constituant une peau de surface fixée sur une ossature ancrée a la paroi. Il est nécessaire de poser sur le mur des tasseaux pour permettre la circulation de l’eau et de l’air entre le mur et le revêtement. Il existe des bardages à écailles, à lames, par plaques ou par enduit armé. a) Bardage en écailles : elements de petites dimensions tels que bardeaux bois, bardeaux bitumes (shingles), ardoise, fibrociment, terre cuite… b) Bardage à lames : éléments étroits de grande longueur. Les lames peuvent être en bois, en métal galvanisé ou laquées, en aluminium, en PVC… Elles sont assemblées soit horizontalement en recouvrement (clins), soit verticalement par emboitement (frise). c) Bardage par plaques : éléments de grande dimension plans ou ondulés ou nervurés, tels que contreplaqué marine, panneau MDF, fibrociment, polyester, PVC, métal prélaqué, etc… d) Bardage par enduit armé : technique d’isolation thermique.
Bardeau : Le bardeau désigne deux types d’éléments de couverture, qui sont aussi utilisés en bardage de murs.
Bardeau de bois : Plaque de bois rectangulaire biseautée, parfois arrondie en écaille, obtenue par fendage de châtaignier, chêne, hêtre, sapin, cèdre canadien, etc. ; en général, ils sont imprégnés de bitume. La longueur la plus courante des bardeaux est de 61 cm (24 pouces). Ces bardeaux sont cloués à recouvrement sur lattis, voligeage ou panneaux de bois, comme des tuiles ou des ardoises, mais avec interposition de lés horizontaux de feutre bitumé. Les couvertures en bardeaux de bois se rencontrent surtout dans les régions de montagne, pour des pentes de toiture d’au moins 33%. Syn. : ancelle, échandole, essanne, essente, tavaillon
Bardeau d’asphalte, ou bardeau bitumé, ou bardeau canadien, ou bardeau verrier, ou “shingle” : Panneau léger composé d’un matériau d’armature (feutre de fibres, treillis d’amiante, voile de verre), imprégné et surfacé de bitume, et recouvert de fins granulats naturels ou teintés. Les plus courants ont 0,90 par 0,30 ou 0,33 m, et présentent une découpe en jupes correspondant à l’aspect de trois ardoises juxtaposées. Leur mise en oeuvre dite “pose à l’américaine” se fait par clouage ou agrafage pneumatique, juste au-dessus de leur ligne de pureau, directement sur support en panneaux jointifs de particules CTBH ou de contre-plaqué CTBX (panneaux pour l’extérieur). Sur certains bardeaux, des points adhésifs servent au maintien en partie basse, pour éviter les risques de soulèvement par grand vent. Pour des pentes de 20 à 30%, une sous-couche étanche est nécessaire, constituée de lés de feutre bitumé (type 22S) posés horizontalement à recouvrement. Au-dessus de 30% de pente, la sous-couche, posée dans le sens de la pente, n’est obligatoire que dans les régions à fort enneigement. Ce type de matériau recouvre la majorité des toits en Amérique du Nord. En France, on trouve sur le marché plusieurs types de bardeaux d’asphalte, ainsi que leurs accessoires (faîtages, noquets) ; ils sont en principe conformes aux normes NF P 39-301 (base feutre), 39-302 et 39-303 (base fibres de verre) ou 39-304 (base amiante).
Bardeau de fente : Bardeau de toit et de mur en cèdre rouge de l’Ouest fabriqué par fendage de blocs de cèdre, par opposition aux bardeaux de sciage.
Bardeli ou Bardelis : Dans la couverture en ardoises, désigne une façon de rive d’arêtier dont l’inclinaison, sur un versant, est inférieure à 35° ; elle consiste à placer un ou deux rangs complémentaires d’ardoises, en recouvrement perpendiculaire à la ligne d’arête. En couverture de tuiles canal, le bardelis est une bande d’égout métallique, engravée au pied des émergences : le bardelis renvoie sur les tuiles l’eau qui ruisselle sur ces émergences.
Bardure : Technique d’habillage dans laquelle l’isolant est fixé au support et le parement sous forme de plaques est fixé sur l’isolant.
Barres et écharpes : Pièces de bois ou clés ouvragés qui permettent, une fois les lames des volets assemblées, de les maintenir jointes et de rigidifier ainsi l’ensemble du volet.
Barre d’appui : Barre horizontale à hauteur d’appui.
Barreau : Ensemble d’éléments verticaux formant soit un garde-corps.
Barreaudage : Clôture ou une sécurité devant une baie.
Barette : Frise décorative pour dallage.
Barrière : Assemblage de pièces de bois, de métal, de PVC, destine à fermer un passage qui sert de clôture.
Barrière d’étanchéité : Obligatoire lorsqu’une ossature bois est posée sur un soubassement en béton ou en maçonnerie. Elle a pour fonction d’empêcher les remontées d’humidité.
Base de liant incolore : Revêtement plastique épais que l’on trouve en parement d’allège, de garde-corps, de soubassement, … constitue de grains de marbre, ardoise, quartz colore, etc. d’aspect fin, moyen ou gros.
Basque : Large bavette d’étanchéité en plomb, dont la forme rappelle les basques d’un vêtement.
Bastaing (bastin ou basting) : Pièce de bois rectangulaire utilisée en charpente généralement de section importante.
Bâti : Il s’agit d’un ensemble de pièces de bois (ou de métal) dont l’assemblage compose un support ou un encadrement. Assemblage de montants et traverses servant d’encadrement aux portes ou croisées (fenêtres). a) bâti ou cadre dormant : partie fixe du cadre d’une porte ou fenêtre. b) bâti ou cadre ouvrant : partie mobile du cadre d’une porte ou fenêtre. Appelé également châssis.
Bâti ouvrant : Cadre ouvrant de la fenêtre appelé vantail qui reçoit le vitrage et la crémone.
Battant : Nom commun du vantail. Partie de la fenêtre, porte ou volet mobile autour de paumelles ou gonds (plus particulièrement utilisés pour fenêtres et volets), (syn. de vantail).
Battellement : Rebord de toiture en surplomb qui constitue la ligne d’égout d’une couverture, en général au-dessus d’un chéneau ou d’une gouttière. Double rang d’ardoises ou de tuiles plates qui, superposées sur une chanlatte, composent l’égout du toit.
Battement : Surface d’une feuillure de porte ou d’autres ouvrages ouvrants, qui s’appuie sur le montant lors de sa fermeture.
Battement central : Pièce qui reçoit le choc d’un ouvrant et sert à l’arrêter.
Battre la ligne : C’est tracer une ligne en se servant du cordeau.
Battue : Pièce rapportée sur le champ du vantail libre, assurant la jonction entre deux vantaux : elle recouvre le vantail crémone à l’intérieur.
Baudet : Tréteau des scieurs de long. Ils y fixaient les pièces à débiter. S’appelle aussi chevalet.
Bavette : Bande ou feuille étroite de métal rapportée sur un ouvrage ou une jonction d’ouvrages, pour les abriter des ruissellements de l’eau de pluie. En particulier, bande de métal que l’on dispose : en recouvrement d’un appui de baie ; au-dessus des bandeaux et des corniches, pour les protéger et rejeter l’eau vers l’extérieur ; en bavettes composées, de part et d’autre d’un tasseau de faîtage, sous son couvre-joint ; à la base d’une lucarne ou d’une fenêtre de toit, en recouvrement du rang de tuiles ou d’ardoises inférieur.
BCT (Bureau Central de Tarification) : Les assureurs ont l’obligation d’assurer. En cas de refus d’Assurance obligatoire, l’assuré peut saisir le BCT qui désignera un assureur d’office et le montant de la prime.
Bec : En couverture, le bec-à-neige est un long crochet méplat à contrefort, disposé en divers points d’une couverture de région de montagne pour retenir la neige accumulée et éviter sa descente en masse.
Bec d’âne ou Bédane : Ciseau dont se servent menuisiers et charpentiers pour creuser les mortaises. C’est une pièce de métal quadrangulaire dont l’extrémité est taillée en biseau.
Bec de corbin : Moulure servant à faire le nez des marches d’escalier. Sa forme est constituée d’un quart de rond allongé et d’un filet.
Becquet ou bequet : Plaquette de métal fixée sur un égout de toit pour dévier l’écoulement de l’eau. Également syn. de larmier.
Bédane : Ciseau à bois à lame étroite et épaisse utilisé pour creuser les mortaises.
Béquille : Poignée qui permet la saisie et l’ouverture d’une porte, la béquille est implantée en règle générale à 1 050 mm du sol.
Besace : En amont d’une pénétration (souche de cheminée, châssis de tabatière…), la besace est l’ouvrage triangulaire en zinc qui rejette les eaux pluviales de part et d’autre de la pénétration. Désigne aussi un petit égout en métal qui, dans un chéneau ou une gouttière, dirige les eaux vers la descente. La besace de dilatation est une petite cloison métallique à talon, formant couvre-joint sur le raccordement de deux éléments de gouttières aboutés, de pente inverse.
BET (Bureau d’Études Techniques) : Le Bureau d’études techniques est une société publique ou privée réalisant des études et conseils techniques dans le bâtiment (Étude géotechnique par exemple).
Béton : Matériau obtenu par mélange de ciment, d’agrégats et d’eau.
Béton apparent : Béton dont la surface n’a reçu aucun revêtement.
Béton à granulats apparents : Béton de parement sur lequel on fait apparaître les granulats par divers procédés ; soit directement en préfabrication, soit sur place avec des coffrages spéciaux ou encore par traitement ultérieur de la surface du béton (lavage faisant ressortir les granulats, bouchardage, piquage, traitement à l’acide, etc…).
Béton architectonique : Béton préfabriqué moulé et vibré, de forme géométrique, donnant un aspect décoratif à caractère plus ou moins répétitif.
Béton armé : Béton dans lequel on introduit les aciers d’armature (fers à béton) afin d’apporter la résistance a toutes les sollicitations mécaniques auxquelles un ouvrage doit faire face. Utilisé dans la réalisation de poutres, piliers, dalles, parois…
Béton branché : Béton coulé sur place dans les coffrages verticaux (banchés).
Béton brut de décoffrage : Béton tel qu’il apparait après décoffrage sans traitement de surface.
Béton cellulaire : Béton fin (agrégats de calibrage régulier de natures diverses : pierres, laitier, verre, quartz, etc…) dans lequel on produit artificiellement des porosités par battage mécanique «Béton mousse», par dégagement gazeux (réaction chimique) «Béton au gaz». On obtient ainsi un béton très léger mais 6 fois plus isolant que le béton ordinaire. On réalise ainsi des moellons (blocs) ou des dalles (plaques) à maçonner sous des appellations commerciales comme SIPOREX ou YTONG. C’est le compromis idéal entre performances mécaniques, performances thermiques et performances acoustiques, le béton cellulaire offre en plus une grande qualité : son faible poids. Facile et pratique à mettre en œuvre.
Béton de granulats léger ou béton léger : Béton dont les agrégats utilisés sont plus légers que dans le béton ordinaire (argile expansé, mâchefer, ponce, pouzzolane, vermiculite, etc.). On obtient ainsi un béton plus léger. Utilisé surtout en remplissage (murs, planchers).
Béton de gravillons lavés : Béton à granulats apparents de granulométrie soignée dont la couche de ciment a été éliminée superficiellement par lavage après le début de la prise.
Béton de parement : Béton qui reste brut et visible après décoffrage et présente un aspect devant répondre a certains critères de qualité et architecturaux (voir aussi béton architectonique).
Béton lavé : Béton a granulats apparents dont le dégagement partiel des grains est obtenu par élimination du mortier de surface sous l’action d’un jet d’eau.
Béton moulé : Voir béton architectonique et préfabriqué.
Béton mousse : Voir béton cellulaire.
Béton pierre : Béton dont le choix particulier de la nature, de la qualité, de la grosseur des agrégats et du liant hydraulique, à l’aspect de la pierre de taille. Les joints peuvent être réalisés après coup, et le parement peut être travaillé par grattage, bouchardage, ponçage, suivant l’aspect final souhaité.
Béton préfabriqué ou béton manufacturé : Elément coulé, moulé séparément et durci avant son emploi dans la construction.
Béton sablé : Béton à granulats apparents dont le dégagement partiel des grains est obtenu sous l’action d’un jet de sable.
Béton vibré : Béton mis en place par vibration dans la masse (sur chantier) ou sur les coffrages (préfabrication).
Bi-color : Traitement thermolaquage différencié entre la face extérieure et la face intérieure d’un profilé en aluminium, exclusivement avec des profilés en aluminium à rupture de pont-thermique.
Bi-coulissant : C’est un coulissant 2 vantaux avec (comme pour le coulissant classique) un vantail principal qui coulisse sur son rail permettant le passage d’un côté de la menuiserie. Contrairement aux anciennes générations de coulissants (où le vantail secondaire est fixe), le bi-coulissant lui, possède un vantail secondaire pouvant lui aussi coulisser sur son rail et offrir un passage soit d’un côté soit de l’autre de la menuiserie.
Biberschwanz : Tuile plate de la région d’Altkirch (Alsace), en forme d’écaille arrondie en queue-de-castor.
Bilan carbone : C’est une méthode de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre à partir des données facilement disponibles pour parvenir à une bonne évaluation des émissions directes ou induites par nos activités.
Bille : Longueur coupée de tronc d’arbre sans branches et dépourvue de gros défauts.
Bille de bois : Tronçon découpé dans une grume.
Biller : C’est faire tourner à droite ou à gauche une pièce de bois, après l’avoir mise en balance sur un chantier on sur une pierre.
Billon : Courte bille utilisable pour le bois de pâte ou le déroulage de placage.
Bioclimatique : Une maison bioclimatique utilise à son avantage son environnement et le climat auquel elle est soumise. Il n’existe pas de solution bioclimatique universelle. Les options architecturales à prendre seront différentes pour chaque site, chaque climat et chaque latitude. Cet objectif est atteint simplement par le biais de sa conception structurelle, et non par la mise en œuvre des matériaux a savoir la compacité, la répartition des espaces, l’orientation et protection des intempéries, la protections solaires : horizontales ou verticales, les vitrages.
Biodiversité : Diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes.
Bio-Energie : La bioénergie est le résultat de la libération de l’énergie contenue dans des combustibles produits à partir de la biomasse. Cette dernière est en fait un produit de l’énergie solaire emmagasinée par l’activité photosynthétique des plantes.
Bisaiguë : La bisaiguë est constituée d’une lame droite, longue de 120 à 130 cm sur 3-4 centimètres. L’une des extrémités est taillée en biseau simple, l’autre en bédane. Les plans des tranchants sont perpendiculaires l’un à l’autre. Au milieu de la lame et dans le même plan, une douille de 15 à 20 cm permet de saisir l’outil ; elle est généralement dépourvue de manche. Le taillant en bédane sert à couper les petits côtés de la mortaise.
Biseau : Surface oblique d’un outil faite avec une meule pour le rendre tranchant.
Blanchir : Faire disparaître les traces de scie à la surface d’une planche à l’aide d’un rabot ou d’une machine appropriée.
Bleuissement (bleu) : Coloration bleuâtre provoquée par des champignons dans l’aubier de certains bois, notamment résineux et feuillus tropicaux lors d’un entreposage prolongé dans un endroit trop humide. Il n’entraîne pas de changement appréciable de consistance et de propriétés.
Bloc-baie : Ensemble châssis plus volet qui permet d’assurer à la fois la fermeture et l’occultation de la baie. Le bloc-baie simplifie l’opération de pose. En effet, la fourniture et la pose d’un ensemble intégrant le vitrage isolant, le volet roulant et le coffre, ne requiert plus que l’intervention d’un seul corps de métier.
Bloc-fenêtre : Ensemble manufacturé comprenant un dormant et ses pattes de scellement, les châssis ouvrants et les persiennes ou volets.
Bloc-porte : Ensemble comprenant la porte, le bâti dormant et ses pattes de scellement.
Blochet : Dans une charpente traditionnelle, le blochet est une pièce de bois horizontale, posée sur la sablière et reliant le pied de l’arbalétrier à une jambe de force.
Bois : Partie interne de l’arbre composée du cœur et de l’aubier.
Bois apparent : Toute surface visible d’un assemblage après sa finition.
Bois arsin : Celui qui a été maltraité au feu.
Bois à copeaux parallèles (PSL) : Produit de bois de charpente constitué de longs copeaux de bois de résineux collés ensemble.
Bois à l’état vert, «bois vert» : Bois n’ayant pas été réessuyé et/ou séché jusqu’au, ou au-dessous du, point de saturation des fibres.
Bois autoclave : Le bois autoclave est un bois qui a été traité par injection dans un tunnel, une cuve fermée et étanche dans laquelle on place le bois pour qu’il s’imprègne des produits de traitement. Le bois autoclave est facilement reconnaissable à sa teinte verte ou marron, si des pigments sont ajoutés.
Bois brut : Bois qui n’a pas été raboté mais qui a été scié, refendu et ébouté.
Bois brut de sciage : Bois scié répondant aux exigences d’écarts admissibles normalisés.
Bois calibré : Prédébit ayant reçu un usinage supplémentaire destiné à lui donner des exigences d’écart admissible plus étroit.
Bois cantiban : Bois qui n’a de flaches que d’un côté.
Bois charmé : Celui qui menace de périr ou de tomber par une cause non apparente.
Bois classe 2 : Le bois est classé en «classe de risque 2» est un bois traité qui peut être temporairement exposé en surface à l’humidité. Le Pin, mais également le Douglas, le Meleze et le Sapin peuvent être classés «classe 2» si le traitement qu’ils ont reçus est adéquat. On peut utiliser un bois traité classe 2 pour la charpente ou un plancher, par exemple.
Bois classe 3 : C’est un bois qui peut être soumis temporairement et modérément aux intempéries, en alternance avec des périodes de sécheresse.Les bois de Sapin, Pin et Douglas peuvent recevoir un traitement leur permettant d’obtenir la classe 3. On peut utiliser du bois classe 3 pour de la charpente, du bardage, des ossatures.
Bois classe 4 : Un bois «classe 4» est un bois qui peut résister à une exposition prolongée aux intempéries et à l’humidité. Seul le Pin peut être traité «classe 4». La méthode la plus efficace pour rendre le Pin «Classe 4» est de lui faire subir le traitement dit «par autoclave». D’autres essences obtiennent naturellement la classe de résistance 4. On utilise du bois traité classe 4 en utilisation extérieure : terrasse bois, bardage, clôtures, éléments de jardin en bois, etc.
Bois classe 5 : Un bois traité «classe 5» est un bois qui peut résister au contact ou à l’immersion prolongée dans l’eau de mer. Seul le Pin peut être traité «classe 5». D’autres essences, notamment exotiques, sont naturellement classe 5. On réserve souvent les bois «classe 5» à une utilisation maritime, pour les pontons par exemple. Le bois classe 5 est un gage de qualité et de résistance pour toute utilisation extérieure.
Bois classé par machine par contraintes (MSR) : Bois dont la rigidité et la résistance à la flexion ont été évaluées par une machine.
Bois classé visuellement par contraintes : Bois dont la résistance à été évaluée visuellement, par opposition au bois MSR qui est évalué par une machine et contrôlé visuellement.
Bois composite : Terme générique qui désigne un mélange de farine de bois et de polymère. Idéal pour la construction de terrasses qui ne grisent pas et faciles d’entretien. Les lames pleines à base de polyéthylène présentent une meilleure résistance aux UV que le PVC et sont plus faciles et rapides à poser.
Bois Corroyé : Bois équarri dont les faces ont été dressées par rabotage.
Bois de bout : Surface obtenue par une coupe perpendiculaire au fil du bois comme tous les «bouts» des pièces de bois. Bois vu sur le plan transversal de l’arbre obtenu par une section perpendiculaire à l’axe de celui-ci. Sur ce plan, les cernes de croissance sont visibles sous forme d’anneaux concentriques.
Bois de brin : Planche provenant d’un arbre qui n’avait que les dimensions suffisantes pour la fournir. Ce bois offre une résistance plus grande qu’un bois de sciage car les fibres n’ont pas été coupées.
Bois de charpente (de dimension) : Bois de 38 à 102mm (2 à 4 po nom.) dans sa plus petite dimension.
Bois de charpente : Bois ayant une résistance donnée relativement à l’usage envisagé. Facteur primordial de classement ou de sélection.
Bois de cœur : Bois qui va du centre de l’arbre à l’aubier et dont les cellules ne contribuent plus à la vie de l’arbre. Le bois de coeur (ou bois parfait) peut contenir des gommes, des résines et d’autres substances qui font qu’il est plus foncé et plus résistant à la pourriture que l’aubier.
Bois de construction (bois d’œuvre) : Produit de scierie ou d’usine de rabotage n’ayant pas subi d’autres transformations que le sciage, le redébitage, le rabotage, le coupage et le classement.
Bois d’entrée : Se dit d’un bois qui n’est ni vert ni sec.
Bois de fil : Surface obtenue par une coupe parallèle au fil du bois. Caractérisé par une certaine résistance à la rupture. Plus faible dans le sens transversal que le bois de bout. Les lames de parquet bois massif traditionnel sont en bois de fil ; c’est à dire qu’elles présentent, en face supérieure, les fibres de bois longitudinalement, dans le sens du fil.
Bois de pays : A la différence des bois exotiques, les bois de pays sont constitués par des essences régionales, chêne, châtaignier, épicéa, douglas, merisier etc…. Ils sont particulièrement adaptés à la construction bois (Charpente, Ossature bois, meubles, etc).
Bois de printemps (bois initial) : Partie du cerne de croissance formée au début de la saison de croissance; il est habituellement moins dense, plus pâle et moins résistant que le bois d’été (bois final).
Bois de refend : Celui qu’on a mis par éclats pour en faire des lattes.
Bois de souche : Produit du bois provenant de la souche d’un arbre coupé.
Bois d’été (bois final) : Partie du cerne de croissance formée après le bois de printemps; il est habituellement plus dense et plus fort mécaniquement que le bois de printemps (bois initial).
Bois d’ossature : Bois utilisé pour les éléments de structure d’une maison ou d’un autre bâtiment.
Bois, dimensions du : Les mesures métriques du bois sont basées sur les dimensions réelles arrondies au millimètre près. Les dimensions impériales du bois sont généralement exprimées en termes de dimensions nominales, soit les dimensions avant rabotage. Les dimensions après rabotage sont habituellement de 12 à 19mm (1/2 à 3/4 po) inférieures aux dimensions brutes ou nominales. Par exemple, un montant de 2 x 4 po mesurera 1-1/2 x 3-1/2 po après rabotage.
Bois, dimensions nominales du : Dimensions du bois après sciage et avant rabotage.
Bois ébauché, Prédébit : Bois scié qui, au taux d’humidité d’utilisation finale, a été coupé à longueur sur une ou plusieurs faces pour répondre à des exigences d’écarts admissibles spécifiés par accord.
Bois échauffés : Ce sont des bois sur lesquels on remarque des taches noires ou rousses annonçant un commencement de pourriture.
Bois égalisé : Bois scié répondant à des exigences d’écarts admissibles plus étroits que ceux tolérés pour le bois brut de sciage.
Bois embrevé : Bois dont les rives ont été rabotées et usinées de façon à réaliser un joint serré à rainure et à languette aux rives ou aux extrémités, lorsque les pièces sont posées côte à côte ou bout à bout.
Bois en étant : Lorsqu’il est debout.
Bois feuillard : C’est un bois refendu en lattes qui sert pour la couverture en tuiles, pour les cloisons, etc.
Bois gras ou doux : Pour le chêne, c’est celui qui est le moins poreux, qui n’a pas de fil et qui a moins de nœuds que le bois terme.
Bois grume : Bois non équarri, en rondins ou tronçons de billes.
Bois indigène : Bois provenant d’arbres poussant en Europe.
Bois ignifugé : Bois ou produit du bois dont les caractéristiques de combustion en surface, telles l’indice de propagation de la flamme, le taux d’apport de combustible et la densité de fumée dégagée, ont été réduits par traitement sous pression à l’aide d’ignifugeants chimiques.
Bois léger : C’est, en général, le nom qu’on donne aux bois blancs.
Bois malandre : Celui qui est disposé à se pourrir ou qui présente certains endroits pourris ou gâtés.
Bois marchand inférieur : Bois dur de qualité inférieure.
Bois modelé : Bois qui a été modelé suivant une forme donnée en plus d’être raboté.
Bois noueux : Se dit de celui provenant d’un arbre qui avait un grand nombre de branches sur le tronc.
Bois onde : Bois qui offre des dessins en forme d’ondulations.
Bois parfait : Dans l’arbre vivant, couches internes de bois qui ne contiennent plus de cellules vivantes ; on le dénomme duramen quand sa couleur le distingue visuellement de l’aubier.
Bois en pueil : Celui qui est abattu depuis moins de trois ans.
Bois pelucheux : Bois scié dont la surface présente des fibres partiellement séparées et relevées.
Bois qui se tourmente : Bois employé trop vert ou trop humide et qui travaille ou qui se déjette.
Bois raboté, dimensions du : Dimensions du bois raboté à la machine.
Bois raboté : Bois scié qui, au taux d’humidité d’utilisation finale, a été usiné sur une ou plusieurs faces pour obtenir une surface lisse.
Bois rebours : Trouble dans la disposition des fibres.
Bois recépé : C’est celui qu’on a coupé sur pied pour remédier aux effets de la gelée.
Bois recouvert : Toute partie de bois étant caché, invisible.
Bois résineux : Ce bois contient de la résine, ainsi que sa qualification l’indique.
Bois Rétifié : Il s’agit d’un bois chauffé à haute température. Il permet de modifier ses propriétés et d’augmenter la durabilité et la stabilité du bois. Le bois ainsi transformé acquiert des propriétés proches de celles des bois exotiques. Le bois rétifié est particulièrement utilisé pour les murs ou les cabanes. D’un point de vue environnemental, le bois rétifié n’utilise aucun produit chimique ou toxique et il est transformé à partir de bois locaux.
Bois routé : Se dit du bois dont les cernes marquant la croissance sont séparés et n’adhèrent pas entre eux.
Bois sans malandre : Bois sain n’ayant ni nœuds ni gerçures.
Bois sur pied : Valeur monétaire du bois sur pied.
Bois sur le retour : Bois trop vieux et qui perd de sa valeur.
Bois scié, bois de sciage ou sciage : Bois équarri par coupes longitudinales successives, issu d’une bille à l’état vert.
Bois scié sur dosse : Bois scié qui a une face perpendiculaire, ou quasi perpendiculaire à ses rayons. Si ces derniers ne sont pas visibles, la définition devient : bois scié qui a une face tangentielle, ou quasi tangentielle à ses cernes d’accroissement.
Bois scié sur quartier : Bois scié qui a une face approximativement parallèle à ses rayons. Si ces derniers ne sont pas visibles, la définition devient : bois scié qui a une face approximativement perpendiculaire à ses cernes d’accroissement.
Bois scié sur plein quartier : Bois scié qui a une face parallèle, ou quasi parallèle, à ses rayons. Si ces derniers ne sont pas visibles, la définition devient : bois scié qui a une face perpendiculaire, ou quasi perpendiculaire, à ses cernes d’accroissement.
Bois raboté : Bois scié qui, au taux d’humidité d’utilisation finale, a été usiné sur une ou plusieurs faces pour obtenir une surface lisse.
Bois tranché : Bois de placage sous tonne de feuilles minces obtenues par tranchages rectilignes et parallèles des billes.
Bois vicié ou carié : Bois malade en partie pourri.
Boiserie fine : Produits tels boiseries et lambris utilisés en menuiserie architecturale pour ajouter aux pièces une note décorative de grande qualité.
Boiseries : Bois raboté et modelé destiné aux travaux de finition intérieure. Comprend cadres, portes, corniches, lambris et autres éléments de boiseries intérieures ou extérieures, à l’exclusion des parquets et des parements. Boiteuse : On appelle solive boiteuse, dans un plancher, une solive d’enchevêtrure scellée, par un bout, dans un muret assemblée par l’autre dans la partie nommée chevêtre.
Bon fonctionnement (Garantie de bon fonctionnement) : Cette garantie est au minimum valable 2 ans à compter de la date de réception des travaux. Selon les réserves, le constructeur se doit de réparer ou remplacer les éléments dissociables impropres à leurs destinations.
Bondieu : C’est un large coin que les scieurs de long introduisent dans la fente faite par la scie pour ouvrir le bois et faciliter le passage de cette scie. Lorsque ce coin s’est trop enfoncé et qu’il est impossible de le retirer, on le chasse en frappant dessus avec un morceau de bois plat qu’on nomme chasse bondieu.
Bordure : Moulure ou cadre qui entoure quelque chose pour le protéger et l’embellire. Longs blocs de pierre, de grès ou de béton disposés au bord des trottoirs ou le long de la chaussée. Pièce de bois ceinturant une terrasse.
Borgne : Se dit d’une mortaise ou d’un trou de cheville qui ne débouche pas.
Bossage : Ce sont de petites bosses carrées laissées aux poinçons et aux pièces qu’on allégit aux endroits des mortaises afin d’en augmenter la force.Elément de décoration de façade en saillie de pierre se répétant régulièrement et formant des appareils simples, à chanfreins, à pointe de diamant, etc.
Boues : Matières solides décantées qui se déposent au fond de la fosse toutes eaux.
Bouge : Courbure de la face supérieure d’un barrot. Qualifie une pièce de bois dont le chant est bombé.
Bouleau : Europe. Propriétés — bois tendre mais tenace, élastique, très bonne résistance en flexion, en compression et au choc, susceptible d’être imprégné. Altérable, pas de durabilité naturelle — peu durable en plein air sans traitement de préservation. Sensible aux termites et vrillettes. Utilisation — ne convient pas pour la construction, peu demandé pour les meubles. Utilisé pour décorations d’intérieur, sculpture, placages, contreplaqués, boissellerie, tournerie, parquets, jouets, pâte à papier et surtout comme bois de feu pour cheminées de salon.
Bourrelet : Désigne d’une part le remplissage de scellement au mortier des tuiles plates, en rive latérale ou au niveau du battellement, d’autre part tout rebord ourlé ou roulé d’une feuille de zinc ou de plomb (par exemple le rebord d’une gouttière en zinc).
Boursault ou bourseau : Moulure saillante horizontale et convexe qui marque la ligne de bris de certaines couvertures à la Mansart, c’est-à-dire leur arête intermédiaire horizontale. De forme arrondie en boudin, le boursault Mansart est protégé par un couvre-joint métallique.
Boursault batte : Sorte de batte en bois, de section triangulaire, utilisée par les plombiers et les zingueurs.
Bout affranchi d’équerre : Extrémité plane et perpendiculaire à l’axe d’un bois.
Bouton : Elément décoratif ou non muni d’une vis qui est fixé sur les parties mobiles d’un meuble, d’une trappe de visite etc. pour en faciliter la préhension.
Bouvet : Rabot servant à la fabrication des moulures, rainures et languettes.
Bow window Mot d’origine anglaise : fenêtre en forme de courbe ou en pans coupés faisant saillie sur un mur de façade (en français, oriel).
Brandir : C’est arrêter deux pièces de bois l’une contre l’autre, sans être entaillées, ce qui se fait au moyen d’une cheville qui les traverse. Les chevrons se brandissent sur les pannes.
Brillant : Degré de réflexion d’un feuil de peinture. On dit des peintures, vernis et laques très réfléchissants qu’ils sont brillants et de ceux qui le sont peu qu’ils sont mats.
Briques : Matériau creux, perforé ou plein, de dimensions variables, fabriqué en usine par cuisson de pate argileuse très variée.
Briques creuses : Eléments dont l’épaisseur constitue directement l’épaisseur de la paroi à construire.
Briques de parement : Briques pleines ou perforées, d’un calibrage régulier permettant de constituer un parement fini, sans enduit, à l’appareillage apparent. Elles peuvent prendre la forme de plaquettes de faible épaisseur qui se rapportent sur une paroi en béton.
Briques perforées : Variante de la brique pleine par la présence d’alvéoles verticales.
Briques pleines : Elles permettent la construction de maçonneries, de murs porteurs, ou de murs de remplissage, avec une finition de parement extérieur par enduit de mortier hydraulique. La brique dite «Brique de Bourgogne» dont les dimensions sont bien définies, peut être employée en maçonnerie a enduire ou en maçonnerie de parement.
Bracon : Pièce de bois oblique, appelée également écharpe, elle relie le poteau à la panne pour en diminuer la portée et apporter une contribution au contreventement de l’ouvrage.
Brande : Panneau de végétaux (bruyères, ajoncs, fougères, genêts) tressé de fil de fer galvanisé.
Brifier : Bande de plomb formant le faîtage d’une couverture en ardoises ; elle est rabattue et matée de part et d’autre du faîte.
Bris : Arête horizontale qui forme la ligne de changement de pente entre deux pans d’inclinaison différente d’un versant de comble brisé, ou de comble à la Mansart. Syn. : brisure.
Brise-vent, brise-vue : Panneau en bois, brande, canisse, paillon ou osier permettant de protéger du vent et/ou des regards indiscrets.
Brisis ou bresis : Partie inférieure d’un versant de comble brisé à la Mansart, sous la ligne de bris. Par extension, étage mansardé compris entre l’entablement d’un comble et la ligne de bris. Changement de pente d’un toit en bas de rampant.
Broche : Tige cylindrique métallique ou en bois ajustée serrée dans un avant-trou et utilisée pour transmettre des efforts perpendiculairement à l’axe de la tige. Nom donné aux gros clous de 160 mm de longueur et plus. Tige cylindrique en acier, servant d’organe d’assemblage ou de renforcement et pouvant dans certains cas s’utiliser en remplacement des boulons.
Brosse (aspect) : Sol stratifié dont la surface structurée évoque les fibres de bois.
Brosse (finition) : Finition de parquet mettant en évidence la structure ligneuse du bois.
Brosse teinte (finition) : Parquet teinté dans les veines creuses.
Brûlis : Territoire ayant subi le passage du feu.
Bûcher : Dégrossir une pièce de bois à la hache ou à l’herminette.
Buchtal : Marque déposée. Carreaux en grès étiré émaillé de forme rectangulaire utilisés en parement de façade soit en plein ou en élément décoratif.
Busette : Petit tuyau permettant l’évacuation des eaux de ruissellement ou de condensation vers l’extérieur (appelée aussi gargouille ou pissette).
Butée : Pièce rapportée sur une zone de déplacement d’une partie mobile affin d’en limiter la course. Sur une machine elle peut être fixe ou mobile pour permettre la coupe ou l’usinage de pièces de bois d’une régularité parfaite. Butoir : Pièce métallique contre laquelle vient buter un élément mobile (porte, portail, grille…).
C
C.C.T : Indique les Clauses des Conditions Techniques que doivent respecter les entreprises pour le choix et la mise en œuvre des matériaux lors de l’exécution des travaux.
Cabochon : Petit élément décoratif introduit dans un carrelage de manière répétitive.
Cache : Pièce de quincaillerie permettant de dissimuler un système d’assemblage (cache vis).
Cadastre : Ensemble de documents établit par la commune qui permet de situer géographiquement les parcelles et les immeubles, indiquant la valeur locative de toutes les propriétés foncières servant de base aux impôts locaux. Les mairies mettent gratuitement à disposition du public le registre et le plan cadastral.
Cadranure : Fentes de coeur vers l’écorce produite par une déshumidification qui n’atteignent pas la périphérie.
Cadre : Voir bâti.
Caillebotis : Treillis de bois ou de métal assemblés en quadrillage servant de plancher amovible pour une terrasse. Panneau à claire-voie constitué de baguettes de bois assemblées en quadrillage.
Caisson : Deux panneaux cloués de chaque côté de deux membrures bois pour former un mur ou une poutre.
Calage : Fixation au mortier des tuiles canal de courant (retournées en gouttières), avant la pose des tuiles de couvert.
Calcaire : Roche sédimentaire très répandue formée surtout de carbonate de calcium. La structure peut être plus ou moins homogène et fine, donc dure et résistante. Seul le calcaire compact peut être utilisé pour des maçonneries durables. Le calcaire argileux ou terreux sert à la fabrication de la chaux, chaux hydraulique et ciment.
Calcin : Pellicule superficielle dure et résistante se formant sur la pierre calcaire. C’est un élément de protection de la pierre.
Cale : Pièce en bois, plastique ou métal, permettant d’ajuster les niveaux.
Calepinage : Schématisation sur papier de la pose de dalles ou pavés (par exemple en quinconces, en “joint de pierre”,…). Fortement conseillée pour les surfaces circulées, la pose en diagonale répartit favorablement les charges.
Calibrage : Opération d’usinage donnant les dimensions définitives à la pièce.
Calibre : Forme précise taillée à la demande dans une pièce de contre-plaqué, destinée à tracer une pièce ou à la réaliser.
Calibre (ou pige) : Dimension exacte du carreau.
Calotin ou callotin : Petit capuchon en zinc parfois soudé sur la tête des clous des couvre-joints.
Calotte : Portion de la surface d’une sphère délimitée par un cercle. Petite voûte ou coupole hémisphérique. Désigne parfois seulement la partie supérieure d’une coupole. Recouvrement en plomb, au faîte de certains clochers et clochetons, protégeant le dernier rang d’ardoises.
Cambium : Couche tissulaire de l’épaisseur d’une cellule entre l’écorce et le bois. Il se divise à répétition de façon à former le nouveau bois et les cellules de l’écorce.
Can : Face la plus étroite d’une pièce de bois dans le sens de sa longueur. Une pièce est placée de can lorsque elle repose sur cette face.
Canali : Autre nom des tuiles creuses tronconiques, ou tuiles-canal.
Canisse : Panneau de roseaux fendus tressés de fil de fer galvanisé ; se présente en rouleaux.
Cannelure : Partie creuse allongée verticalement qui sert а décorer le fût d’une colonne.
Canter : Fraise à déchiqueter les dosses et délignage simultané en planchettes.
Cantibay : Bois n’ayant de flache que d’un côté. Se dit aussi des dosses ou pièces de bois pleines de fentes ou de défauts.
Capillarité : Résultat des effets de la tension superficielle des liquides, liée au caractère élastique de leur surface, et au fait que leur propagation est facilitée par le rapprochement des parois qui l’entourent.
Capote : En couverture, pièce d’étanchéité placée en recouvrement de la partie supérieure d’un châssis de fenêtre de toiture, et sous les éléments de couverture. En fumisterie, chapeau léger de forme tubulaire ou tronconique, en tôle ou en poterie, fixé sur les mitrons de cheminées pour éviter la pénétration de la pluie et du vent. La capote cauchoise — ou bonnet cauchois (originaire du pays de Caux) — est en forme de demi-cylindre horizontal.
Caractéristiques : Caractéristiques distinctives qui, par leur importance, nombre et nature, déterminent la qualité d’une pièce de bois.
Carie : Maladie affectant le bois et due à l’action des champignons.
Carreau : Petite dalle de pierre, de terre cuite, béton, pâte de verre, etc., de forme généralement régulière (carrée, rectangulaire, hexagonale, octogonale, etc.)
Carreau de plâtre : Permet grâce à ses surfaces lisses une finition rapide. Existe en formule hydrofugés utilisables en zone humide.
Carreaux de ciment : Fabriqués à base de mortier de ciment et teintés dans la masse, ces carreaux doivent être traités contre les taches.
Carrelet : Pièce de bois de section carrée, fixée sur une pièce de charpente (poutre) elle sert d’appui à des solivettes par exemple.
Cartelette, carlette ou quartelette : Ardoise retaillée en petit format.
Cartouche : Espace encadré en bas à droite d’un plan dans lequel sont indiqués les différents renseignements nécessaires à la lecture de ce plan.
Casquette : Terme impropre (voir auvent).
Catastrophes naturelles : L’Ifen, l’Institut français de l’environnement définit la catastrophe naturelle comme suit : «une grave interruption de fonctionnement d’un territoire, causant des pertes humaines, matérielles ou environnementales que les sociétés affectées ne peuvent surmonter avec leurs seules ressources propres.». Les contrats d’Assurance prévoient une garantie pour les catastrophes naturelles.
Cellule : Terme générique pour désigner les très petites unités de la structure du bois, y compris les fibres, les segments de vaisseaux et autres constituants.
Cellules du bois (vaisseaux) : Éléments constitutifs principaux du bois. Leurs extrémités ouvertes sont disposées les unes au-dessus des autres de façon à constituer des tubes continus. Les ouvertures des vaisseaux apparaissant à la surface du bois sont généralement appelées pores.
Cellules vides, procédé de traitement sous pression à : Procédé de traitement sous pression où le vide est fait de façon à extraire l’air du bois pour faciliter la pénétration de l’agent de préservation. Ce procédé assure une absorption et une rétention supérieures du fait que les cellules se trouvent presque complètement remplies.
Cellulose : Le glucide (hydrate de carbone), polymère naturel de glucose, qui est le principal constituant du bois. Il forme l’ossature même des cellules.
Cémentation : Défaut de séchage qui se produit lorsque l’évaporation est trop rapide : la surface se glace.
Centimètre : Centième partie du mètre.
Cerce : Longue latte de bois carrée ou plate, flexible, servant à tracer les lignes courbes. Calibre de forme courbe servant à reproduire cette forme.
Cerisier : Propriétés — bois moyennement dur, de bonne qualité mécanique, comparable au frêne, se travaillant bien en surface. <em>Utilisation</em> — bois convenant très bien pour les aménagements intérieurs luxueux, meubles, placages, marqueterie, objets de luxe, instruments.
Cerne de croissance annuel : Couche de bois ajoutée au diamètre de l’arbre à chaque saison de croissance. En zone tempérée, les cernes de croissance de plusieurs essences, tels les ormes et les pins, se distinguent facilement du fait des différences entre les cellules formées en début de saison et celles formées en fin de saison.
Certificat de conformité : Lorsque les travaux sont réalisés en conformité avec le permis de construire délivré, le maire de la commune peut alors établir un certificat de conformité.
Céruse : Technique qui consiste à remplir les pores creux de certaines essences (chêne, frêne, châtaignier).
Chablis : Arbre, ou groupe d’arbres, renversé, déraciné ou rompu par le vent ou brisé par le poids de la neige, de la glace, ou de l’âge.
Chaînage : Pièce de bois fixée sur la lisse haute d’un mur à ossature bois et servant à relier et à aligner les panneaux formant ce mur. Ceinturage d’un bâtiment à chaque niveau d’étage destiné à éviter l’écartement des murs (chaînage horizontal) par des poutres en béton armé (bâtiment moderne). Terme utilisé également pour les armatures de poteaux (chaînage vertical).
Chaise : Bâti en bois supportant une machine pour la surélever (chaise moteur).
Chambrée : Vide de l’épaisseur de la solive, laissé entre le plancher et le plafond.
Chandelle : Pièce de bois verticale soutenant une autre pièce horizontale.
Chanfrein : Pan oblique formé par l’usinage d’une arête, d’un angle. Surface plane en biseau produite par l’abattage d’une arête sur une pièce de bois. Un chanfrein et dit continu lorsqu’il se poursuit jusqu’aux extrémités de cette pièce, et arrêté ou suspendu lorsqu’il est interrompu, une ou plusieurs fois, au droit des assemblages. Ebiser est un synonyme.
Chanfrein arrêté : Se dit d’un chanfrein que l’on fait ressortir avant un assemblage généralement avec un petit carré de biais à la jonction de la courbe de sortie.
Chanfrein-double : Moulure de section triangulaire.
Chanfreiner : C’est remplacer, dans le bois, une arête vive par un pan coupé qu’on nomme chanfrein. On dit aussi abattre chanfrein.
Chanlatte ou chanlate : Latte de bois refendue en biseau, de section trapézoïdale fixée sur le pied des chevrons d’une charpente, la chanlatte reçoit le premier rang de tuiles ou d’ardoises, rang inférieur dit de battellement qui constitue l’égout de la toiture. Sous une couverture en zinc, la chanlatte sert de pièce de fourrure d’angle. Les chanlattes ont en principe 50 ou 80 mm de largeur, 20 ou 26 mm de grande hauteur et 10 ou 15 mm de petite hauteur. Une variante plus large et moins épaisse de la chanlatte est la frise chanlattée ou volige chanlattée qui, posée à recouvrement, sert à faire des voligeages à ressauts sur lesquels on accroche directement les tuiles.
Chant : Surface la plus étroite d’une planche sur sa longueur. Poser de chant, c’est placer une pièce de bois rectangulaire sur son épaisseur.
Chantier : Lieu de travail (lieu où la charpente se prépare ou emplacement de la construction et du levage). Petite pièce de bois sur laquelle reposent les bois que l’on établit sur l’épure ou que l’on taille.<br /> Fortes pièces de bois servant à isoler du sol les piles de bois lors du stockage.
Chants : Bords d’un carrelage.
Chapdur : Mortier prêt à l’emploi à base d’agrégats colorés, de ciment et de pigments minéraux, pour revêtement décoratif d’aménagements urbains et privés ; système complet, béton + désactivant, facile à utiliser.
Chape : Couche de ciment ou mortier d’une épaisseur de 7 cm environ recouvrant la surface d’une dalle ou d’un plancher. Elle permet de compenser les éventuelles inégalités de la dalle béton. Par sa planéité, elle facilite la pose de divers revêtements. La chape est dite flottante lorsqu’elle est désolidarisée de la dalle ou du plancher par un feutre, un isolant ou tout autre matériau continu.
Chape flottante : Chape désolidarisée de la dalle ou du plancher par un isolant ou tout autre matériau continu.
Chapeau de trumeau : Couronnement de pilier de balustrade.
Chaperon de muret : Élément à une ou deux pentes coiffant le dessus d’un muret évitant les infiltrations d’eau dans l’appareil.
Chapiteau de pilier : Élément généralement à quatre pentes venant coiffé le dessus d’un pilier évitant les infiltrations d’eau dans l’appareil.
Chantepleure : Absence de joint horizontal sur quelques centimètres entre une brique de parement et la dalle béton pour permettre l’évacuation des eaux de ruissellement.
Chantourné : Pièce de bois dont un chant découpé, décore une façade.
Chantourner : Opération de débit d’avivés ou de plateaux à l’aide d’une scie à ruban de faible largeur de lame permettant de réaliser l’ébauche de pièces courbes. Chanvre (cannabis sativa ou chanvre textile) : Plante à la croissance rapide dont les fibres de la tige servent à la réalisation de matériaux isolants pour la construction. La laine de chanvre en rouleau offre de nombreux avantages : elle est légère, imputrescible, n’est pas comestible par les insectes et rongeurs et ses qualités thermique et acoustique sont excellentes. Elle est souvent utilisée pour l’isolation des murs de maisons ossature bois et maisons bioclimatiques. Il existe aussi des panneaux destinés aux rampants de toiture ou aux planchers.
Chapeau : Tout assemblage dont la traverse couvre le bout des montants et des battants ; si l’assemblage est à tenon et mortaise, la mortaise sera dans la traverse et le tenon dans le montant ou le battant.
Charges climatiques : Charges principalement dues aux effets du vent et de la neige sur la structure. Les valeurs à prendre en compte pour le dimensionnement des différentes pièces de bois sollicitées sont définies par les NV 65 et N 84. (et révisions).
Charge concentrée : Charge concentrée à un endroit précis (comme à l’endroit d’une machine montée sur le toit) par opposition à une charge uniformément répartie sur la longueur d’un élément.
Charges d’exploitation : Charges dues aux éléments de mobilier et à la fréquentation humaine sur une structure (plancher). Les valeurs à prendre en compte pour le dimensionnement des différentes pièces de bois sollicitées sont définies par la norme NF P 06-001. .
Charge permanente : Charge permanente due au poids des matériaux ou des équipements.
Charge pondérée : Produit d’une charge prévue et de son coefficient de charge approprié suivant le calcul aux états limites.
Charnière : Pièce de quincaillerie composée de deux parties mobiles assemblées sur un axe commun qui permet à une porte ou un abattant de pivoter autour de cet axe. Les charnières invisible sont formés de bras et de ressorts non visible quand le panneau mobile est fermé. Charnière automatique, charnière automatique à montage rapide, charnière automatique à montage par glissement sont d’autres variantes de charnières invisibles.
Charnière à piano : Charnière de très grande longueur fixé sur toute la longueur de la partie mobile (porte, abattant).
Charpente : La charpente est un assemblage de pièces qui constituent le «squelette» d’un édifice. Mais ce terme s’applique également à un plancher ou à un escalier. Quant à la charpente de toiture, son rôle est de supporter la couverture du toit et de résister aux différentes contraintes extérieures (vent, neige). Ensemble d’éléments contribuant à la stabilité d’un ouvrage ou d’une partie d’ouvrage.
Charpenter : C’est façonner les bois de charpente.
Charronnerie : Nom de l’industrie qui fabrique les chariots, les voitures, les roues, etc. Le charronnage est l’oeuvre, le produit de la charronnerie.
Châssis : Partie d’une fenêtre qui encadre les vitres ; Cadre rectangulaire mobile, ou parfois fixe, vitré ou non, qui compose le vantail d’une croisée, d’une porte, d’une trappe, etc. Selon son mode de rotation, un châssis mobile est dit basculant, pivotant, à projection ou coulissant. Le châssis de toiture est à la fois l’encadrement fixe ou le coffre des lanterneaux, trappes de désenfumage, tabatières, etc., et leur élément ouvrant. Par convention, la surface d’un châssis de toit est inférieure à 0,8 m2 ; au-dessus, c’est une fenêtre pour toit en pente. Châssis à tabatière : châssis de toiture dont l’ouvrant est articulé sur la traverse haute ; son raccordement avec la couverture se compose d’une capote, d’une bavette et de gouttières latérales ; il peut être surélevé par un coffre à costière. Syn. : vasistas.
Châtaignier : Arbre majestueux (25-35 m, pouvant mesurer 4 mètres de diamètre à la base) à cime large bien branchue et à grandes feuilles caduques aux bords en dents de scie et pétiole court (feuilles disposées en spirale, oblongues-lancéolées aiguës, vert luisantes dessus, pouvant aller jusqu’à 25 cm de long sur 4 à 8 cm de large) riches en tannins (pour l’essentiel des tanins ellagiques tels que castalagine et vescalagine). Propriétés : se travaille bien avec tous les outils ; se fend, se scie et tourne facilement, se rabote proprement. Grâce à sa forte teneur en tanin, il est très durable à l’air et sous l’eau. Utilisation : construction et meubles, traverses, parquets, linteaux de fenêtres, chaises, bancs, tables. Dans les pays du Sud, clôtures et poteaux. Sensible aux vrilletes et termites. Emplois limités en raison des faibles dimensions des débits.
Chatière : Petite ouverture ménagée dans une toiture pour l’aération des combles et des greniers.<br /> Élément de couverture comportant ce type d’ouverture d’aération : tuile chatière. On répartit les chatières en quinconce, alternativement en haut et en bas des rampants, pour créer une circulation d’air ascendante sous le matériau de couverture.
Chaume : Tiges de graminées (surtout de seigle), de genêts ou de roseaux utilisées autrefois comme matériau de couverture des chaumières, surtout en Bretagne, Normandie, Charentes et Camargue, ainsi qu’en Auvergne et dans le Dauphiné. Le chaume est un assez bon isolant thermique, mais son emploi est devenu rare, d’une part à cause de sa sensibilité au feu (aujourd’hui réduite par des produits d’ignifugation), d’autre part à cause du coût de sa mise en oeuvre, qui relève d’une main d’oeuvre spécialisée. Par ailleurs, il est difficile d’y inclure des lucarnes et tabatières pour l’aménagement de combles. La mise en oeuvre est possible que sur un toit dont la pente est au minimum de 45°, sur une charpente apte à supporter au moins 50 kg/m2, en plus des charges de neige (le poids initial, voisin de 30 kg, augmente au fil des ans, car le chaume se charge de sable, de poussière et de mousses). Nous ne saurions détailler ici toutes les techniques et variantes régionales, et ne citerons donc que la méthode générale. La paille, les genêts ou les joncs sont assemblés en gerbes, bottes ou javelles de 1 à 2 m de long selon le matériau, avec des brins, ou gluis en osier. On lie ces bottes, au fil de laiton, sur un gros lattis de bois horizontal espacé de 15 à 25 cm, en les superposant avec un pureau d’environ un cinquième de leur longueur. Une variante consiste à lier en même temps des baguettes de noisetier horizontales au-dessus du chaume pour mieux le maintenir, surtout à proximité du faîte. L’ensemble est resserré avec un battoir ou un râteau à dents, et la ligne d’égout est taillée à la serpe. L’épaisseur totale obtenue avoisine en général 30 cm. Le faîtage fait l’objet de diverses techniques : relevage en touffes opposées aux vents dominants, application de terre glaise, ou encore de plaques de gazon superposées à cheval sur le faîte.
Chaux : Oxyde de calcium produit par la cuisson de pierres calcaires que l’on distingue sous deux formes : chaux vive ou chaux anhydre (CaO) et chaux éteinte ou chaux hydratée (Ca(OH)2) obtenue par l’action de l’eau (extinction) sur la chaux vive. La chaux vive est appelée chaux grasse ou chaux maigre selon qu’elle provient de la cuisson de calcaire pur ou plus ou moins mélangé (calcaire argileux ou terreux). La chaux hydraulique est un produit provenant de la cuisson de calcaire et d’argile, et qui a la propriété de durcir au contact de l’eau, au contraire de la chaux «aérienne» qui ne durcit qu’au contact de l’air. Celle-ci a été utilisée depuis la haute antiquité. La chaux hydraulique est pratiquement la seule utilisée de nos jours, souvent en association avec du ciment pour constituer des mortiers bâtards.
Chef : Chacun des bords d’une ardoise : chef de base, ou culée (le bas), chef de tête (le haut) et chefs de côté (droit et gauche).
Cheminée : Voir conduit et souche.
Chemisage : a) Action d’enduire l’intérieur d’un conduit de fumée afin d’assurer sa protection et son étanchéité. b) Mise en place d’une enveloppe métallique (tubage intérieur) pour assurer l’étanchéité.
Chemise : En couverture, la chemise de garantie est une bavette de protection disposée sous le nez d’un tasseau. Syn. : garantie, ou manchette de garantie.
Chêne : Est le feuillu le plus répandu en France, représentant 35% de la surface forestière en France. Les chênes possèdent des feuilles disposées de manière spiralée, comportant un bord lobé dans de nombreuses espèces ; certaines ont des feuilles entières avec un bord lisse ou denté. Les fleurs sont des chatons qui apparaissent au printemps. Le fruit est un akène, appelé gland ; chaque gland contient une graine (rarement deux ou trois) et met pour murir 6 à 18 mois selon l’espèce. Certaines espèces sont des arbres atteignant plusieurs dizaines de mètres de haut (chêne sessile), des grands arbustes (chêne vert), ou des arbrisseaux (chêne kermès). Propriétés : bois dur, résistant, durable à l’air ou sous l’eau (seulement le cœur), facile à travailler, susceptible d’être imprégné. L’aubier est rarement utilisable. Utilisation : bois de construction pour l’extérieur et l’intérieur, pour le bâtiment et le génie civil, les constructions hydrauliques, les ponts, les meubles, les placages, la tonnellerie, les pièces d’appui et colonnes, les parquets, les traverses de chemin de fer et autrefois la construction navale. L’écorce s’emploie en tannerie. Sensible aux vrillettes et termites.
Cheneau ou chaineau : Petit canal situé à la base des combles, en égout, en encaissement ou à la jonction de deux versants, pour recueillir l’eau de pluie et la diriger vers un tuyau de descente. Le chéneau peut être en terre cuite, en pierre, en béton ou en métal, et protégé ou non par un système d’étanchéité. On rencontre divers systèmes de conception, de disposition et de fixation des chéneaux, sur chevrons, sur sablière, sur blochets encastrés, sur corniches … Un chéneau encaissé est celui qui est disposé entre un rampant de toiture et une paroi verticale. La gouttière peut être définie comme un chéneau léger suspendu sous les égouts des toitures.
Chevauchement ou chevauchure : Recouvrement partiel d’un élément par un autre. Surface concernée par ce recouvrement.
Chevêtre : Élément de charpente constitué d’une ou plusieurs pièces de bois solidement assemblées et utilisé pour augmenter la capacité portante aux ouvertures dans les murs (baies) et dans les planchers (trémies). Vide laissé dans un plancher ou une charpente pour le passage d’un escalier ou d’une cheminée.
Chevillage à la tire : Technique de chevillage qui consiste à faire le trou dans le tenon décalé par rapport à ceux fait dans la mortaise permettant ainsi de faire tirer l’assemblage.
Cheville : Pièces de bois rondes ou carrées de différentes longueurs, légèrement coniques ou pyramidales servant à bloquer les assemblages à tenons et mortaises en traversant les pièces de bois de part en part.
Chevillé : Structure dont les assemblages à tenons et mortaises sont bloqués par des chevilles, sans collage, ce qui facilite le démontage.
Cheville borgne : Cheville qui ne traverse pas les deux parties de la mortaise.
Chevron : Pièce de bois disposée suivant la ligne de la plus grande pente du versant et portant le voligeage ou le lattis. Élément de charpente de toit servant à supporter les charges du toit. Lorsque le chevron s’assemble en tête sur un arêtier, il s’appelle « empannon ».
Chien assis : Petite lucarne destinée à aérer un comble.
Cimaise : Pièce de bois moulurée qui, placée à environ 1 m de hauteur, forme le cadre d’un lambris.
Ciment : Poudre obtenue par la cuisson puis le broyage de pierre argilo calcaire (ciment naturel CN). Elle se solidifie par l’ajout d’eau.
Ciment au laitier et aux cendres (clc) : Mélange d’au moins 80 % de laitier et moins de 20 % de ciment artificiel. Le ciment est l’élément de base de composition des mortiers et bétons.
Ciment de haut fourneau (chf) : Ciment de Haut Fourneau mélangé de 30 % de ciment artificiel et de 70 % de laitier de haut fourneau.
Ciment pierre : Comme dans le cas du béton pierre, il s’agit de constituer un parement imitant l’aspect de la pierre de taille ou du marbre par l’utilisation et le choix de liant hydraulique et d’agrégats sélectionnés (grosseur, qualité…)
Ciment portland artificiel (cpa) : Mélange soigneusement dosé de silice, d’aluminium, d’oxyde de fer et de chaux. Lorsque ce ciment reçoit l’addition de laitier de haut fourneau ou de pouzzolane, il est dénommé CPJ.
Cisaillement : Tendance des fibres à glisser longitudinalement l’une par rapport à l’autre. Effet produits par des efforts de compression, de traction, etc., qui au niveau des organes de liaison (clous, boulons, etc.), s’exerce sur des pièces assemblées. Il y a : cisaillement simple lorsque seulement deux pièces sont assemblées, cisaillement mixte, particulier aux clous, lorsque ceux-ci traversent deux éléments et pénètrent des deux tiers dans un troisième, cisaillement double lorsque trois pièces au moins sont traversées par l’organe de liaison. Dans les assemblages par entailles, effet produit par un effort de compression s’exerçant parallèlement aux fibres du bois dans le plan délimitant la butée. Syn. de contrainte : cisaillement parallèle ou perpendiculaire aux fibres du bois.
Ciseau : Outil d’acier plat composé d’une lame appelée planche dont l’une des extrémités est façonnée en biseau, l’autre munie d’une soie qui s’enfonce dans un manche et d’un collet sur lequel le manche vient s’appuyer.
Claire : Ouverture d’un cadre, espace vide d’un cadre d’un châssis.
Claire-voie : Ouvrage composé d’éléments qui laissent passer le jour.
Clairis ou clairie : Pan vertical d’une couverture en ardoise.
Classement d’étanchéité AEV : Classement d’une fenêtre testée à l’étanchéité à l’air (A1 = normal — A2 = amélioré — A3 = renforcé), à l’eau (E1 = normal — E2 = amélioré — E3 = renforcé — EE = excellent), au vent (V1 = normal — V2 = amélioré — VE = excellent). Ce classement est effectué par un organisme indépendant.
Classement isolé : Donne l’aptitude à l’emploi d’un produit : propriétés mécaniques en compression (I), comportement aux mouvements différentiels (S), comportement à l’eau (O), propriétés mécaniques utiles en cohésion et flexion (L), perméance à la vapeur d’eau (E).
Classification des bois : Instituée par la norme NF B50-100, les bois sont classés selon les risques encourus et leurs utilisations. Classes 1 et 2 : bois pour utilisation intérieure en milieu sec — structure ossature, charpente, parquet, aménagement — les risques sont liés aux insectes xylophages et aux champignons. Le bois est alors traité par un simple trempage ou badigeonnage à l’aide d’un produit de préservation adéquat. Classe 3 : bois pour utilisation extérieure verticale mais hors contact avec le sol — bardage, menuiseries, ouvertures diverses — les attaques sont identiques à celles de la classe 1 et 2 avec un risque plus important. Il est possible de recourir au traitement autoclave dans certains cas. Classe 4 : bois pour utilisation extérieure horizontale ou en contact avec le sol — terrasses, balcons, clôtures, pilotis — le bois risque alors de pourrir sous l’effet de l’humidité, en plus des risques évoqués dans les classes précédentes. Un traitement par autoclave avec saturation du bois constitue le seul rempart efficace pour protéger le bois. Classe 5 : bois en contact permanent avec l’eau de mer — pontons, bois immergés- les parties immergées échappent aux risques précédents mais subissent les attaques des térébrants marins. Le recours au même traitement que pour la classe 4 s’impose.
Clause : Les clauses sont des conditions particulières, qui permettent d’adapter le contrat au cas particulier d’un assuré.
Clauses types : Les clauses types sont établies à l’avance dans le contrat. Elles encadrent la procédure concernant les indemnisations par exemple.
Claustra : Paroi ajourée faite de bois, de terre cuite, de pierre reconstituée… à vides reguliers et repetitifs, fermant une baie ou délimitant un espace intérieur ou extérieur.
Clavette : Petite cheville plate placée dans l’ouverture d’une cheville plus grosse pour l’immobiliser.
Clé (clef) : Sorte de tenon que l’on rapporte dans les joints pour renforcer les assemblages. Cheville rectangulaire de bois dur assurant le serrage de certains assemblages.
Clin : C’est une des techniques de pose de bardage — à clin — chaque lame vient recouvrir celle en dessous de quelques millimètres (pose à recouvrement). Ce mot est devenu synonyme de bardage au fil du temps — la pose de clin.
Clinker : Le clinker est un constituant du ciment artificiel, qui résulte de la cuisson d’un mélange composé d’environ 75 % de calcaire et de 25 % de silice : la « farine » ou le « cru ». Cette cuisson, la clinkérisation, se fait à une température d’environ 1 450 °C (qui explique la forte consommation énergétique de ce processus). La clinkérisation explique en partie la contribution importante des cimenteries aux émissions de gaz à effet de serre
Clip : Fixation en métal ou en plastique qui sert à fixer les lames de terrasse sur leur champs afin de permettre une pose sans fixations apparentes.
Cloque : Bulle d’air emprisonnée sous un placage.
Cloison : Paroi verticale de distribution des locaux et de séparation verticale entre les volumes intérieurs. Cloisons structurelles : participent à la résistance de la construction tout en étant non portante.
Cloquage : Formation de petites cloques arrondies dans les feuils de peinture ou de vernis du fait d’un manque d’adhérence localisé au substrat. Le cloquage est habituellement causé par l’application d’une peinture sur un substrat trop humide. Il peut également être causé par une température excessive ou une peinture peu adhérente.
Clos-couvert (clos et couverts): Ouvrages fixes ou mobiles qui offrent une protection, au moins partielle, contre les agressions des éléments naturels extérieurs. Correspond à l’étape de construction d’une maison où après la dalle et les murs porteurs, ont été posés les huisseries extérieures (portes, fenêtres) et le toit. Cette étape est aussi appelée hors d’eau hors d’air.
Closoir ou clausoir : Élément préfabriqué d’obturation et de compensation des reliefs ou des ondes d’une couverture, à ses extrémités haute et basse, formant liaison avec des éléments de relief distinct tels que les faîtages. On utilise surtout des closoirs ventilés, qui comportent des orifices d’aération favorisant le mouvement d’air nécessaire en sous-face des matériaux de couverture.
Clôture : Peut désigner tout type de construction (mur, muret, grille, etc…) ou même de plantation de végétaux qui délimite un terrain et constitue son enceinte.
Coefficient de charge : Coefficient appliqué à une charge prévue, relativement à l’état limite considéré, pour tenir compte de la variabilité des charges et des motifs de chargement suivant le calcul aux états limités.
Coefficient de déperdition thermique (Ud) : Coefficient de déperdition thermique entre l’extérieur et l’intérieur de la maison. Plus ce coefficient est bas, plus le produit est isolant.
Coefficient de risque : Coefficient appliqué aux charges pondérées, autres que la charge permanente, afin de tenir compte des conséquences de l’effondrement relativement à l’usage de l’ouvrage, comme dans le calcul aux états limites.
Coefficient de sécurité : Coefficient de réduction à appliquer à une contrainte caractéristique pour en déduire une contrainte admissible (pour le bois 2.75).
Coefficient de simultanéité des charges : Coefficient appliqué aux charges pondérées dans le calcul aux états limites, autre que la charge permanente, pour tenir compte de la probabilité réduite que plusieurs charges de sources différentes agissent simultanément suivant le calcul aux états limites.
Coefficient des fenetres (Uw) : Coefficient des déperditions pour les fenêtres (vitrage + menuiserie).
Coefficient des parois (Up) : Coefficient de déperdition des parois opaques Up = 1/(Rp + Rs) où Rp est la résistance de la paroi et Rs la résistance superficielle.
Coefficient des vitrages (Ug) : Coefficient de déperdition des vitrages.
Coefficient Jour/Nuit (Ujn) : Coefficient de déperdition pour les fenêtres, prenant en compte un système de fermeture mobile (volet).
Coefficient de transformation thermique (U) : Flux de chaleur qui traverse 1m² de paroi pour un écart de 1°K.
Coefficient K : Ancienne dénomination du coefficient de transmission thermique des produits, aujourd’hui appelé coefficient U.
Coefficient U : Coefficient de transmission thermique des produits, exprimé en W/(m².K). Afin de distinguer les coefficients U entre eux, on complète l’information par un indice qui permet de les identifier. Uf = coefficient U des châssis seuls (f comme frame en anglais), Uw = coefficient U des fenêtres (w comme window en anglais), Ug = coefficient U des vitrages (g comme glass en anglais).Pour bénéficier du crédit d’impôt, en cas de changement de fenêtre dans un logement de résidence principale, la fenêtre doit avoir un coefficient Uw inférieur à 2 W/(m².K).
En cas de changement du seul vitrage, le coefficient Ug doit être égal ou inférieur à 1,5 W/(m².K).
Cœur : Partie centrale, dure et plus foncée d’un tronc d’arbre. Elle est composée des cellules mortes plus résistantes que l’aubier. Voir duramen.
Coffre tunel : Coffre de volet roulant préfabriqué à poser par le maçon lors de l’élévation du gros-œuvre sous le linteau. Ce coffre évite l’encombrement d’un coffre menuisé dans la pièce et permet une meilleure isolation.
Cofine ou coffine : Ardoise ou tuile dont l’axe transversal est cintré en saillie. Les coffines servent pour la couverture des dômes et des toitures coniques (les éléments analogues, mais cintrés en creux pour les noues sont les gambardières).
Colimaçon : Escalier circulaire soutenu par un noyau central.
Collage : Assemblage de deux éléments par interposition d’un troisième, la colle, qui présente une affinité adhésive avec chacun des deux.
Collapse : Défaut de séchage dû à l’effondrement localisé des cellules se traduisant macroscopiquement par un retrait fort et irrégulier, il est provoqué par l’application d’une trop forte température.
Colle contact : Colle qui prend au simple contact sans pressage.
Colle en cordon : Type de collage par positionnement de traits de colle.
Colle en plein : Type de collage sur la totalité de la surface.
Colle souple : Mortier colle fluide avec résine incorporée pour la pose dans des cas particuliers (exemple : extérieur, planchers chauffants…).
Collerette : Large bague de zinc ou de plomb, serrée sur le conduit de ventilation qui émerge d’une toiture, et qui recouvre la douille de l’alaise pour en assurer l’étanchéité.
Colles et résines thermodurcissables : Colles et résines qui durcissent à la chaleur mais qui ne ramollissent pas lorsqu’elles sont chauffées après avoir durci.
Colles et résines thermoplastiques : Colles et résines qui peuvent, de façon répétée, ramollir sous l’effet de la chaleur et durcir sous l’effet du froid.
Colombage : Les «maisons à colombages» désignent un mode de construction traditionnel : la structure est apparente et agrémentée d’un torchis. Le terme «colombage» désigne l’ensemble des poteaux placés verticalement dans ce type de réalisation.
Coloration (naturelle) : Décoloration sur ou dans le bois autre que la couleur naturelle.
Comblanchien : Pierre calcaire dure, extraite des carrières de la Côte d’Or.
Comble : Structure qui comprend la charpente et sa couverture. Désigne également le volume compris entre le plancher haut et la toiture.
Commerce équitable : Il garantit une juste rémunération du travail des producteurs dans les pays en voie de développement. Il permet notamment de couvrir leurs besoins fondamentaux : alimentation, santé, éducation, logement. De fait le commerce équitable vise à améliorer les conditions de vie des producteurs grâce à la prise de conscience de consommateurs responsables.
Compartiment résistant au feu : Dans un bâtiment, espace isolé du reste du bâtiment par des séparations coupe-feu ayant le degré de résistance au feu exigé.
Compas : Articulation de métal fixé à chaque extrémité d’un abattant ou d’un couvercle en permettant l’ouverture et le maintien en position fixe d’ouverture. Aussi outil de traçage.
Compas à frein : Compas dont la course est freinée pour éviter que l’abattant ou le couvercle ne se rabatte trop brutalement.
Composé Organique Volatil (COV) : Les composés organiques volatils regroupent une multitude de substances, dont certains solvants organiques utilisés dans les produits de finition. Par leur volatilité, ils se propagent plus ou moins loin de leur lieu d’émission, entraînant ainsi des impacts directs et indirects sur la santé et l’environnement. Pour limiter ces impacts, et en particulier la contribution à la destruction de la couche d’ozone et à l’effet de serre, les émissions de COV doivent être réduites; c’est le but de la réglementation limitant les émissions de COV et notamment de la Directive européenne de 1999.
Complexes de sol : Ils sont l’une des solutions idéales en isolation des sols, en termes de gain de temps, puisqu’ils intègrent à la foi l’isolant et le plancher en panneaux de bois ou de plâtre.
Complexes plaque de plâtre : Les panneaux «complexes» associant plaque de plâtre et isolant, s’adaptent à toutes les opérations : doublage, cloisonnement, murs, plafond, toiture et même sols. Ils compensent les inégalités des supports. Ils existent en de multiples épaisseurs. C’est le matériau le plus rapide, d’autant plus que l’isolation est traitée en même temps.
Composite : Produit du bois obtenu par collage de fibres de bois sous pression à température élevée.
Conditionnement : Exposition du bois à l’influence d’une atmosphère donnée pendant une période de temps prescrite, ou jusqu’à l’atteinte d’un rapport prévu entre le matériau et l’atmosphère.
Conditions Générales : Les conditions générales sont les dispositions établies à l’avance par le contrat d’Assurance. Elles doivent être communiquées à tout agent qui en fait la demande. Mais surtout, ces conditions générales doivent être connues et acceptées par le cocontractant lors de la signature du contrat.
Conditions particulières : Les conditions particulières, par définition, constituent les conditions et garanties spécifiques de chaque assuré stipulées dans le contrat d’Assurance.
Conduit (de cheminée) : Collecteur d’évacuation des fumées. Celui-ci peut être incorporé, accolé ou adossé au pignon.
Congé : Moulure dont le profil creux en forme de quart de cercle est l’inverse de celui de la moulure dite en quart de rond. Syn. Cavet. Outil servant à façonner ce profil.
Connecteurs : Parties métalliques permettant l’assemblage de 2 composants en bois.
Connecteur pour gros bois d’œuvre : Anneau ou disque métallique, encastré dans les faces adjacentes ou dans une face du bois, transmettant par cisaillement, les charges d’une pièce à l’autre, ou d’une pièce à un boulon puis, d’un disque métallique à un autre connecteur.
Connecteur métallique : Anneau, disque ou organe métallique encastré dans le bois de pièces adjacentes pour augmenter la résistance de l’assemblage.
Consommation en énergie primaire (Cep) : La consommation finale du bâtiment est l’énergie primaire (électricité, gaz, pétrole) affectée d’un coefficient qui prend en compte la transformation et le transport. Pour chaque bâtiment, la Cep est calculée et comparée à la Cep ref. Cep ≤ Cep ref (consommation de référence en énergie primaire Cep ≤ Cep max (consommation maximale en énergie primaire, définie par zones climatiques pour le chauffage et la production d’ECS ; ne concerne que les logements).
Constructeur : Peuvent-être considérés comme constructeur : Tout intervenant lié au maitre d’ouvrage par un contrat de louage (architecte, entrepreneur, etc.) ; Toute personne qui vend un ouvrage qu’elle a construit ou fait construire ; Toute personne qui agit par mandat du propriétaire et qui accomplit une mission similaire ; Constructeur de maison individuelle. Tout constructeur engage sa responsabilité envers l’acquéreur de l’ouvrage concernant les dommages qui compromettent la solidité des ouvrages constitutifs de l’opération ou affectant les éléments constitutifs ou d’équipement, les rendent impropres à leur destination.
Constructeur non réalisateur : Les constructeurs non réalisateurs peuvent être : Promoteurs-vendeurs sur plan ou locaux achevés ; Promoteurs titulaires d’un contrat de maitrise d’ouvrage déléguée ou d’un contrat de promotion immobilière ; Sociétés civiles immobilières de construction-vente ; Le constructeur non réalisateur est bien souvent un intermédiaire économique. Il dispose à ce titre d’un recours envers les constructeurs réalisateurs en cas de sinistre. Ils doivent souscrire un contrat dit « Garantie Constructeur Non Réalisateur » pour assurer leur responsabilité civile décennale.
Constructeur réalisateur : Ce sont les constructeurs désignés et liés par contrat au maitre d’ouvrage en qualité de concepteur (Techniciens), de conseil (Architectes) ou en qualité d’entrepreneur et qui participent à la construction de l’ouvrage.
Construction incombustible : Type de construction dans laquelle un certain degré de sécurité incendie est assuré grâce à l’utilisation de matériaux incombustibles pour les éléments de charpente et autres composants.
Construction modifiée, contreplaqué de : Contreplaqué d’épaisseur hors normes ou constitué d’un nombre pair de plis.
Construction standard, contreplaqué de : Contreplaqué constitué de paires de plis équilibrés, quant à l’orientation du fil et à l’épaisseur, de part et d’autre du pli central ou de l’axe du panneau, le fil de chacun des plis étant à angle droit de celui d’au moins un des plis adjacents.
Contractant général : Personne qui propose à son client une prestation clés en main qui comprend l’étude du bâtiment, le coût de la construction et les Assurances.
Contrainte axiale : Force axiale sollicitant un point le long de la longueur d’un élément divisée par la section transversale de l’élément. Elle s’exprime en kilopascals (livres par pouce carré).
Contrainte combinée : Combinaison des contraintes axiales et de flexion sollicitant simultanément un élément, comme c’est le cas des membrures inférieures (habituellement traction et flexion) des fermes.
Contrat d’Assurance : Le contrat d’Assurance doit obligatoirement spécifié plusieurs éléments : la nature du risque, l’indemnisation de l’assureur en cas de réalisation de ce risque et le montant de la prime. Ce contrat est communément appelé Police d’Assurance.
Contrefiche ou fiche : Pièce de bois oblique reliant l’entrait d’une ferme ou fermette à son faîtage.
Contre-approche : Dans un rang de couverture en ardoise, désigne l’ardoise légèrement biseautée d’un côté, entre les ardoises entières et les approches, qui se terminent par une rive biaise. Syn. : contre-arêtier (lorsqu’il n’y a pas d’approches intermédiaires).
Contre-arêtier ou contre-arêtiere : Ardoise biseautée qui jouxte l’ardoise tranchée obliquement constituant l’arêtier (voir aussi contre-approche).
Contre-balancement : Partie inférieure des lames pouvant être constituée de bois ou de papier kraft. Permettant à celle-ci une excellente stabilité.
Contre-bâti : Pièce de bois intermédiaire ou incérée dans une maçonnerie sur laquelle est fixé un bâti de porte ou de fenêtre.
Contre-cloison : Cloison de doublage.
Contrecollé : assemblage de pièces de bois par collage, pour augmenter l’épaisseur ou la largeur.
Contre-fil : Sens contraire à la direction des fibres du bois. Il est possible que le contre-fil soit la caractéristique de certaines espèces d’arbre (Sapelli). La figuration rubanée est fréquente dans les bois tropicaux. Ce sont des couches superposées de fil incliné sur droit qui alternent avec des couches gauches. Il y a des déviations de fil : drapé, ondulé, etc.
Contre-flèche : Déplacement vertical ascendant incorporé dans une ferme ou une poutre lamellée-collée pour compenser la flèche.
Contre-jauger les assemblages : C’est reproduire, sur la deuxième face des bois, les lignes tracées sur la première pour tailler exactement les joints, les tenons et les mortaises.
Contre-latte : Latte de petite section clouée sur la face supérieure des chevrons, après mise en place d’un écran souple, afin de relever le niveau d’appui des liteaux. Pièce de bois de petite section fixée sur l’ossature et servant à fixer des éléments de couverture ou de bardage en créant une lame d’air.
Contre-latter : Garnir les chevrons de contre-lattes. Garnir de lattes les deux faces d’une cloison ou d’un pan de bois, avant de l’enduire de plâtre.
Contre-lattoir : Outil qui permet aux couvreurs de soutenir les lattes pendant qu’ils y enfoncent les clous des ardoises.
Contre-lavage : Nettoyage du filtre consistant à inverser le sens du passage de l’eau et à envoyer l’eau sale à l’égout.
Contre-liteau : Pièce de bois disposée perpendiculairement aux liteaux qu’elle soutien.
Contre-marche : Partie verticale d’une marche, qui constitue sa hauteur, destinée à boucher le vide entre deux marches d’escalier.
Contremarques : Traits qui se marquent sur les bois au fur et à mesure qu’ils sont travaillés pour qu’on puisse les reconnaître au montage.
Contre parement : Face non-apprêtée d’une pièce de bois ou d’un panneau, opposée au parement.
Contre-pente : Pente de sens opposé à une pente de référence (couverture). Inclinaison en sens contraire de l’écoulement normal des eaux (plomberie).
Contreplaqué : Panneau constitué de plusieurs couches de placages de bois collées les unes sur les autres. Feuilles de bois minces, déroulées ou tranchées, sont superposées et collées de telle façon que les fibres d’une feuille soient perpendiculaires à celles de la feuille précédente. Chaque feuille du contre-plaqué est appelée «pli». De manière générale, chaque contreplaqué compte un nombre impair de plis ; l’épaisseur de chaque pli est comprise entre 1 et 3 mm.
Contre-talon : Plaquette de raccordement d’une feuille de zinc, remontant sous le talon, à l’extrémité d’un couvre-joint.
Contreventement : Dispositif constructif ayant pour fonction de stabiliser le bâtiment ;
Contreventement (en charpente) : Dispositif constitué de pièces de bois ou de métal placées en oblique de la charpente afin de s’opposer à la déformation de la toiture.
Contreventement en croix : Eléments en X placés dans un plan vertical entre fermes pour prévenir la rotation des membrures supérieures sous l’effet des charges.
Contreventer : C’est placer une pièce de bois obliquement contre une autre pour la rendre stable. On dit contreventer ou faire le contreventement.
Contrôleur technique : Le contrôleur technique intervient à la demande du maitre d’ouvrage pour effectuer le contrôle technique des études et travaux ayant pour objet la réalisation de l’opération de construction. Il est soumis à la responsabilité civile décennale. Le contrôle technique est exigé en général par les assureurs pour établir la garantie décennale sur les ouvrages réalisés. Voici la liste des contrôles techniques les plus réalisés :
L : Solidité des ouvrages indissociables
LP : Solidité des ouvrages indissociables et dissociables
LE : Solidité des existants
PV : Récolement des procès-verbaux COPREC des installations techniques
SH : Sécurité des personnes dans les bâtiments d’habitation
STI-b : Sécurité des personnes dans les bâtiments à usage de bureaux
SEI : Sécurité des personnes dans les établissements recevant du public
HAND : Accessibilité des personnes handicapées
BRD : Passage du brancard
TH : Isolation thermique
PHh : Isolation acoustique dans les bâtiments d’habitation
Copeaux : Particule de bois enlevée avec un instrument tranchant. Éclat, morceau, ruban détaché d’une pièce de bois au rabot ou au ciseau : gros copeau, copeau fin, frisé.
Coplead : Matériau de couverture en feuilles composites, constituées d’une feuille de cuivre revêtu, sur une ou deux faces, d’une fine couche de plomb, qui lui donne un aspect neutre, lisse et satiné, gris foncé uni (convenant bien en restauration de toitures anciennes). Ce matériau est apprécié pour sa résistance chimique ; il se travaille et se met en oeuvre comme les feuilles de cuivre ou de zinc, tant en couverture que pour la réalisation de chéneaux, gouttières et tous accessoires de toiture.
Corbeau : Support de pierre, de bois ou de métal, encastré en partie dans un mur sur la face duquel il fait saillie et destiné à recevoir soit une assise, une colonnette ou la retombée d’un arc, soit l’about d’une poutre ou la charpente légère d’un auvent.
Corde : Unité de mesure correspondant à une pile de bois de 4 x 4 x 8 pi ou 128 pieds cubiques, soit environ 4 stères.
Cordon : Moulure ronde placée sur une bordure.
Corniche : Assemblage de moulures couronnant un ouvrage ou un meuble, moulure saillante couronnant une boiserie. Moulure ornant la jonction mur-plafond.
Corniche de couronnement : Corniche supérieure d’une façade ou repose le comble.
Cornier : Pilastre ou montant placé à l’angle saillant (corne) d’un meuble ou d’une boiserie.
Corroyage : Opération d’usinage consistant à réaliser une section rectangulaire à l’aide d’une seule machine, elle regroupe les opérations de dégauchissage et de rabotage.
Corroyer : Aplanir, dresser, dégauchir une pièce de bois.
Corroyer le bois : C’est le dresser avec le rabot ou la varlope, pour lui enlever l’excédant d’épaisseur qu’il doit avoir.
Costière : Muret support du relevé d’étanchéité en terrasse. – Cadre de charpente de toit recevant la fenêtre. – Parois latérales intérieures de cheminée, conduit fumée.
Couche d’usure : Aussi appelée parement, c’est la partie supérieure de la lame située au dessus de la languette. Elle correspond à la couche de vrai bois sur un parquet contrecollé.
Coulisseau : Pièce de bois ayant une feuillure, une rainure ou une languette et servant à porter et à faire glisser les tiroirs ; Bande de métal repliée sur ses deux côtés, pour joindre bord à bord deux feuilles de zinc pincées.
Coulisses : Pièce comportant une rainure dans laquelle on fait glisser une partie mobile, un volet roulant à coulisse.
Coupe : Action de couper, coupe d’onglet, coupe oblique, fausse coupe, etc ; section faite en hauteur et en largeur d’un corps pour en voir l’intérieur et le profil. Coupe biaise ou fausse coupe : coupe oblique. Coupe carrée ou coupe droite : coupe à angle droit. Coupe d’onglet : coupe à 45°.
Coupe à blanc : Méthode d’aménagement forestier qui comprend l’abattage et l’enlèvement complets d’un peuplement.
Coupe à rétention variable : Régime sylvicole qui vise à conserver des arbres individuels ou des groupes d’arbres afin de maintenir la diversité structurale dans l’ensemble d’un bloc de coupe.
Coupe au diamètre limite : Récolte de tous les arbres marchands au-dessus d’un certain diamètre, qui, dans les peuplements mélangés, peut varier selon l’essence.
Coupe avec protection de la régénération et des sols (C.P.R.S) : Récolte de tous les arbres dont le diamètre d’utilisation est au moins égal à celui déterminé pour chaque essence, en prenant toutes les précautions nécessaires pour ne pas endommager la régénération préétablie et en minimisant les perturbations au sol.
Coupe céramique : Machine équipée d’un disque diamant lubrifié à l’eau, qui permet de réaliser des coupes précises et parfaitement nettes dans tous les matériaux durs.
Coupe d’amélioration : Coupe conduite dans un peuplement dépassant l’état du gaulis pour en améliorer la composition et la qualité par l’enlèvement des sujets moins intéressants.
Coupe d’assainissement : Coupe des arbres morts, endommagés ou vulnérables, essentiellement afin d’éviter la propagation des parasites ou des pathogènes et ainsi assainir la forêt.
Coupe d’ensemencement : Mode de régénération comportant l’enlèvement de tous les arbres du peuplement en une seule coupe, à l’exception d’un petit nombre de semenciers. L’objectif est de créer un peuplement équienne.
Coupe de jardinage : Coupe annuelle ou périodique d’arbres choisis individuellement, ou par petits groupes, dans un peuplement inéquienne, pour en récolter la production et amener ce peuplement à une structure inéquienne régulière.
Coupe de régénération : Tout enlèvement d’arbres destiné à provoquer la régénération ou à favoriser la régénération déjà présente. La coupe avec protection de la régénération et des sols, la coupe progressive d’ensemencement, la coupe avec réserve de semenciers et la coupe par bandes sont des coupes de régénération.
Coupe de succession : Récolte des essences non désirées de l’étage supérieur d’un peuplement, tout en préservant la régénération en sous-étage de façon à favoriser l’amélioration du peuplement quant à sa composition d’essences.
Coupe en mosaïque : Coupe avec protection de la régénération et des sols effectuée sur un territoire donné, de manière à conserver à l’intérieur de la limite du chantier de récolte une forêt résiduelle.
Coupe -feu : Produit satisfaisant aux trois critères de résistance au feu REI : Résistance mécanique, Étanchéité aux flammes et aux gaz chauds ou inflammables, Isolation thermique.
Coupe finale : Dernière des coupes progressives qui élimine les derniers semenciers du peuplement initial lorsque la régénération est considérée comme acquise.
Coupe par trouées : Système sylvicole qui crée des ouvertures de moins de un hectare dans le but d’aménager chacune de ces ouvertures comme un peuplement équienne distinct.
Coup de vent : Petite fissuration apparaissant dans les bois tropicaux et diminuant la résistance.
Cour : Endroit où les produits du bois sont stockés ou exposés pour la vente.
Couronnement : Partie haute d’une façade en saillie.
Cours : De lambourde ou de solive ; c’est une pièce de bois généralement de même section que celles-ci et qui, placées entre elles aux extrémités de travées sert à maintenir et fixer les dalles de plancher ou les lames de parquet d’extrémités.
Coursive : Galerie extérieure couverte, désservant plusieurs logements.
Courson : Lame de petite longueur.
Courtier : Personne physique ou morale qui agit au nom de l’assuré vis-à-vis des Compagnies d’Assurance. Il travaille le plus souvent avec plusieurs Compagnies d’Assurance et n’est soumis à aucune exclusivité.
Coût global : L’acheteur public doit examiner, au titre du critère prix, l’ensemble des coûts inhérents aux produits : acquisition, utilisation, élimination. Un produit respectueux de l’environnement peut être plus cher qu’un produit ordinaire à l’achat mais moins cher sur le long terme. Exemple. Une ampoule classique de 100 W éclaire 1 an et coûte 1,25 euros. En revanche une ampoule fluocompacte de 20 W coûte 12 euros, éclaire pendant 8 ans et consomme beaucoup moins d’électricité. Bilan, l’utilisateur dépense 29,6 euros au lieu de 98 euros sur 8 ans.
Coût total de la construction : C’est le montant définitif des dépenses de l’ensemble des travaux afférents à la réalisation de l’opération de construction (y compris taxes, honoraires et travaux supplémentaires).
Couture : Jonction de deux bordages dans le sens de la longueur. Les coutures sont calfatées. Distance comprise entre le joint et le bord du trou rond destiné à recevoir la cheville, dans un assemblage à tenon et mortaise chevillée. Cette distance est à peu près égale au diamètre de la cheville.
Couture (en couverture) : c’est l’assemblage côte à côte de deux feuilles métalliques. Le couturage est la réalisation de joints continus par agrafure ou par soudage.
Couvertine : Élément de protection de la partie supérieure d’un muret. En couverture, bavette de protection et d’étanchéité des rives latérales d’une toiture, en recouvrement de la pointe de pignon.
Couverture : Assemblage de matériaux formant la surface étanche d’un toit.
Couvre joint : Baguette de bois plus ou moins moulurée utilisée pour cacher les jonctions disgracieuse d’un assemblage jointif ou non jointif en le recouvrant.
Couvre-joint (en charpente) : Profilé métallique en tôle pliée suivant un profil de trapèze, pour être fixé en recouvrement d’un tasseau de faîtage ou d’arêtier, ou sur un acrotère. Enduit appliqué pour supporter une bande métallique d’étanchéité, en particulier de part et d’autre d’un arêtier.
Couvreur : Entrepreneur, artisan ou compagnon spécialisé dans les travaux de couverture de combles.
Coyalure : Ouvrage de relevage de la pente de la partie inférieure d’un pan de toiture, avec des coyaux.
Coyau : Pièce de bois en sifflet rapportée sur la partie inférieure d’un chevron, pour le prolonger et/ou pour donner à la partie inférieure d’un pan de toiture une moindre inclinaison ; la partie de versant ainsi relevée est dite retroussis. Chacune des lattes d’épaisseur décroissante disposées sous le berceau d’un chéneau pour lui donner sa pente d’écoulement.
Coyautage : Mise en place de coyaux.
Crapaudine : Plot métallique scellé dans la maçonnerie et recevant le pivot d’une porte, d’un vantail de portail.
Crémaillère : Limon découpé suivant le profil inférieur des marches.
Crémone : Dispositif de fermeture de fenêtre dans lequel un tour de poignée, relève ou baisse des tringles de métal permettant ainsi l’ouverture ou la fermeture d’une fenêtre ou d’une porte. Certaines crémones décoratives sont apparentes.
Crépi : Enduit projeté (chaux, ciment, plâtre) manuellement ou mécaniquement, d’aspect granuleux et rugueux.
Crépi tyrolien : voir également enduit et mouchetis.
Crête : Faîtage d’une toiture. Ornement découpé ou ajouré rapporté sur un faîtage. Garnissage en mortier formant bourrelet entre des tuiles faîtières sans emboîtement, posées sur embarrure.
Crêtele : Qualifie un faîtage garni d’une crête.
Crochet : Petite pièce d’attache des ardoises, en fil rigide galvanisé. Pièce recourbée fixée sur un chevron pour y arrimer des échelles de couvreur (voir aussi Passe-chevrons). Désigne aussi le support de gouttière pendante.
Croisée : Partie mobile de la fenêtre, composée d’un bâti et d’un ou de plusieurs châssis fixes ou mobiles, vitrés. Par extension synonyme de fenêtre, ouvrant.
Croisillon : Traverse d’un vantail de fenêtre constituant un ensemble d’éléments qui s’entrecroisent dans un châssis de fenêtre. Synonyme de petit bois, clippé ou collé sur les faces intérieures et/ou extérieures. Intégrés dans le double vitrage ou en châssis amovibles sur les vitres, ils facilitent leur nettoyage.
Croix de st. André : Croix de bois ou de métal reliant les angles d’un cadre pour en éviter sa déformation.
Croquis : Esquisse à main levée d’un projet.
Croupe : Pan de toiture de forme généralement triangulaire délimité par deux arêtiers et un égout.
C.S.T.B. (centre scientifique et technique du bâtiment) : Etablissement public qui effectue des recherches et mène des études dans le domaine de la construction et du logement (santé, sécurité, développement durable…). Grâce aux équipements de ses laboratoires, il teste les nouveaux matériaux et délivre des avis et agréments techniques. (<a href=»http://www.cstb.fr»>www.cstb.fr</a>)
C.T.B.A. (centre technique du bois et de l’ameublement) : Organisme dont la mission est d’offrir un appui technique aux professionnels de la filière bois (essais, normalisation et certification). Il œuvre aussi dans le domaine de la recherche, du développement (financement) et de la formation.
CTB-H : Panneau de particules ayant une bonne tenue à l’humidité.
CTB-RH : Panneaux de fibres destinés essentiellement à un usage en milieu intérieur présentant des risques d’exposition temporaire à l’humidité.
CTB-X : Label des contreplaqués aptes aux emplois extérieurs. Ce label garantit le collage phénol-phormol résistant à l’humidité et aux intempéries. Sont classés «Extérieur» ou «Coffrage».
Cubage : Mesure du volume utilisée pour déterminer la quantité de bois de sciage produite. Évaluation d’un volume de bois en unités cubiques.
Cul-nu : Sans assemblage. Se dit en parlant de deux pièces maintenues l’une contre l’autre par un simple clouage.
Cymaise : Pièce de bois ornée de moulures et servant de couronnement au lambris ou posée à hauteur d’appui sans lambris (appui chaise) ; en architecture, partie supérieure d’un entablement.
D
Dalle : Plaque épaisse de forme parallélépipédique en béton, pierre, marbre, bois, etc. pour revêtement de sol ou exécution de plancher a) dalle de balcon. b) dalle de couverture. c) dalle de plancher.
Dallage : Revêtement de sol dur, constitué de dalles (pierre, céramique, etc.), de pavés, etc…
Dalles en pierre : Elles existent soit en pierre taillée, généralement en grès, soit en pierre reconstituée créée à partir de mélange cimenteux. Elles sont toujours de formes régulières comme les carrelages, dans des formats importants.
Dalles gazon : Dalles alvéolaires en béton intégrés dans le gazon et le rendant carrossable.
Dalles gravillonnées : Réalisées à partir d’un support béton dont le parement est constitué de gravillons lavés. Selon la granulométrie et les coloris, elles offrent de nombreuses possibilités esthétiques.
Dalles grénaillées : Dalles non dérapantes à grain apparent obtenu par projection de billes d’acier.
Dalles polies : Dalles non dérapantes bien que douces au pied. Elles sont polies à la pointe de diamant qui révèle le coeur de la matière et la finesse du grain.
Dalle terasse : ou caillebotis et un assemblage de lames de terrasses pour former un élément indépendant, les dimensions standards sont souvent de 50 x 50 cm.
Dame-Demoiselle-hie : Lourd maillet pour enfoncer les pavés et dalles et ajuster leur placement (damer).
D.A.S. (Dispositif Actionne de Sécurité) : Les portes et blocsportes D.A.S. assurent la fonction de compartimentage en cas d’incendie. Ils doivent répondre à la norme NFS 61-937 destinée aux établissements recevant du public (E.R.P.) et aux immeubles de grande hauteur (I.G.H.).
Dauphin : Tuyau recourbé souvent en fonte, placé à la partie basse de la descente d’eaux pluviales et réalisant la jonction avec l’écoulement vers l’égout.
DB(A) : Qualifie le niveau d’atténuation du bruit d’une face à l’autre d’un même matériau. Plus le chiffre est élevé, meilleure est la qualité. Ex : une cloison séparant le séjour d’une chambre doit atteindre une atténuation de 45dB(A).
Débardage : Transport du bois hors du taillis d’abattage à l’aide de chevaux ou de tracteurs souvent équipés de treuils.
Débillardement : On désigne, sous le nom de débillardement ou dégrossissement d’une pièce de bois, l’opération consistant à la couper en diagonale pour obtenir une portion triangulaire ou arrondie, soit pour former une partie de l’échiffre d’un escalier rampant, soit pour faire un arêtier ou un faîtage. La pièce de bois ainsi traitée est dite débillardée.
Débillarder : Façonner une pièce de bois suivant un tracé courbe ou droit.
Débiter : Tracer, couper ou scier une pièce de bois selon une largeur et une longueur convenable. Action de couper le bois par des méthodes de sciage très diverses, afin d’obtenir des pièces utilisables par l’industrie. L’AFNOR (Association française de normalisation) a établi des dimensions normalisées pour les bois dits secs à l’air, c’est-à-dire pour les bois dont le taux d’humidité est compris entre 13 et 17 %. Toutefois, pour satisfaire la demande, il existe également des débits sur liste, répondant à une commande précise. Débit sur dosse, débit consistant à scier une bille suivant des traits parallèles entre eux. La première tombée est dite dosse, la seconde, sur dosse, tandis les autres sont appelées feuillets, planches ou plateaux, selon leur épaisseur. Leurs dimensions normalisées sont les suivantes (en mm) : 13, 18, 27, 34, 41, 54, 65, 70, 80, 90, 100, 110, 120, 150, 200. Débit sur quartier, débit consistant à scier d’abord une bille dans le plan de deux diamètres perpendiculaires, puis à scier alternativement sur chacune de leurs deux faces les éléments obtenus. Ainsi, les cercles d’accroissement annuel sont approximativement d’équerre par rapport aux faces, ou inclinés au maximum à 45°, ce qui permet aux bois de ne pas se gauchir et de rester théoriquement plat lors du séchage.
Débit des bois : suivant les essences, les emplois, et aussi les régions, certaines des épaisseurs sont connues sous des noms spéciaux. Les plus courants du plus au moins épais: feuillets, panneaux, planches, basting, plateau, bastings, chevrons, feuillets, frises, lambourdes, madriers, planches, poutres.
Débit sur dosse (fil plat) : Bois ou placage débité dans un plan à peu près tangent aux cernes de croissance. Débit consistant à scier une bille suivant des traits parallèles entre eux. La première tombée est dite dosse, la seconde, sur dosse, tandis les autres sont appelées feuillets, planches ou plateaux, selon leur épaisseur.
Débit sur quartier : Débit consistant à scier d’abord une bille dans le plan de deux diamètres perpendiculaires, puis à scier alternativement sur chacune de leurs deux faces les éléments obtenus. Ainsi, les cercles d’accroissement annuel sont approximativement d’équerre par rapport aux faces, ou inclinés au maximum à 45°, ce qui permet aux bois de ne pas se gauchir et de rester théoriquement plat lors du séchage.
Décamètre : Mesure de longueur valant dix mètres.
Décapage : Action d’enlever au moyen d’un dissolvant quelconque la peinture ou la finition recouvrant une surface.
Décharge : Pièces obliques en allège déchargeant la pièce d’appui vers le pied des poteaux.
Déchet : Tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien abandonné.
Déchet : Bois perdu lors du façonnage.
Déchet ultime : Déchet, résultant ou non du traitement d’un déchet, qui n’est plus susceptible d’être traité dans les conditions techniques et économiques du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par la réduction de son caractère polluant ou dangereux».
Déchets Spéciaux : Les Déchets Spéciaux sont regroupés du fait de leurs caractéristiques physico-chimiques. Potentiellement polluants et/ou dangereux pour la santé de l’homme, ils doivent être traités dans des conditions particulières et font donc l’objet d’une collecte sélective. Exemples de déchets spéciaux : Piles, accumulateurs, ampoules, néons, huiles usagées, peintures, produits de traitements, diluants, dégraissant.
Deck : ou decking origine anglaise du mot terrasse.
Décimètre : Dixième partie du mètre.
Décintrer : Opération ayant pour but de démontrer un cintre de charpente.
Déclaration d’achèvement des travaux : Déclaration attestant de l’achèvement des travaux. Cette déclaration doit être rédigée dans un délai de 30 jours à compter de la date de fin de travaux et transmise à la mairie concernée par l’opération de construction.
Déclaration d’ouverture de chantier (DOC) : Déclaration officielle établie à l’ouverture du chantier par le bénéficiaire du permis de construire et qui doit être transmise à la mairie concernée par l’opération de construction. La Garantie de Dommages à l’Ouvrage doit être souscrite avant cette date (appelée communément la DOC).
Déclaration de sinistre : L’assuré doit déclarer le sinistre dans les 5 jours ouvrés à partir du moment où il en a connaissance. Elle doit être faite par écrit et doit faire part des renseignements suivants : Le numéro du contrat d’Assurance ; Le nom du propriétaire de la construction ; L’adresse de la construction endommagée ; La date de réception ; La date d’apparition des dommages ainsi que leur description et localisation.
Décollement : Partie de bois enlevée à un tenon, lorsque la mortaise comporte un épaulement, de manière que la pièce qui porte ce tenon dissimule totalement la mortaise. Partie de bois enlevée à un embrèvement, lorsque le talon d’about est trop court.
Décoloration : Altération uniforme de la couleur.
Décoloration naturelle : Dû à l’action de la lumière sur la pigmentation d’un bois naturel ou par oxydation des pigments composant la teinte. Artificielle, modification de la couleur du bois sans en altérer sa structure, soit pour imiter une autre essence de bois ou lui donner une teinte désirée.
Dédosser : Opération qui consiste à dresser, avec la scie, une pièce de bois pour la mettre à vive arête. On enlève ainsi les dosses ou parties flacheuses couvertes d’écorce.
Dédoubler : Scier une pièce de bois le long de son axe horizontal.
Défaut : Toute imperfection que présentent les bois. Les principaux défauts sont la cadranure, la gélivure, les gerces, la roulure ; viennent ensuite les nœuds, le flache, l’aubier (certains défauts rendent les bois inutilisables).
Défaut de conformité : Les défauts de conformité peuvent être apparents ou cachés. Ils se caractérisent par une différence entre la livraison de l’ouvrage et la description faite du dit ouvrage dans le contrat.
Défilement : Conicité définie en variation du diamètre, en fonction de la hauteur.
Défonçage : Opération qui consiste à creuser une pièce de bois pour constituer un fond autour du tracé d’un motif de sculpture qu’on veut mettre en relief ; cette opération se fait à l’aide d’une défonceuse ou avec les outils classiques du sculpteur.
Défonceuse : Machine d’usinage comprenant un outil de forme de petit diamètre trounant à grande vitesse fixé sur une broche verticale et réalisant des formes quelconques sur une pièce (profils de moulure, façonnage d’un fond plat de profondeur constante et de découpage de pièces à l’aide d’un gabarit).
Dégauchir : Redresser а l’aide d’une dégauchisseuse une pièce qui aurait été déformée par des traitements thermiques, physiques ou mécaniques. Une pièce de bois est bien dégauchie lorsqu’elle est droite en longueur, largeur et diagonale. Travailler une pièce de bois pour lui enlever son gauche naturel et aplanir une de ses faces. Cette opération s’effectue au riflard et à la varlope, ou à l’aide d’une dégauchisseuse. Dégauchir à l’œil, apprécier au coup d’œil la verticalité ou l’alignement d’éléments situés dans un même plan. Synonyme : bornoyer. Faire dégauchir, déterminer sur une épure, par un tracé particulier, la position d’une pièce de bois, afin qu’elle soit située dans le même plan que d’autres pièces ayant la même fonction. On dit aussi faire tourner.
Dégauchissage : Première opération d’usinage d’une planche consistant à réaliser une surface plane de référence.
Dégraisser : Enlever une petite quantité de bois légèrement en biais sur le côté d’un assemblage ou d’un arasement pour rendre le montage plus aisé. Réaliser une légère pente sur une surface : » dégraisser les chants d’une porte «.
Degré : Trois cent soixantième parties d’une circonférence. Pour un escalier chacune de ses marches
Degré de résistance au feu : Temps en heures ou en minutes pendant lequel un matériau ou une construction empêche le passage des flammes et la transmission de la chaleur dans des conditions déterminées d’essai et de comportement.
Degré d’humidité : Masse d’eau dans le bois exprimée en pourcentage de la masse anhydre du bois séché au séchoir.
Degré d’humidité d’équilibre (DHE) : Le degré d’humidité où le bois n’absorbe ni ne perd d’humidité lorsqu’il est entouré d’air à une humidité relative et à une température prévues.
Dégriseur : Produit permettant de raviver la couleur naturelle du bois, en éliminant l’aspect gris.
Dégrossir : E nlever de la matière à une pièce pour la prèparer а une forme voulue. C’est le premier travail qu’on fait subir à une pièce de bois.
Déjeté : On dit qu’un bois se déjette ou est déjeté lorsqu’il travaille, se courbe ou se gauchit sous l’influence de la sécheresse ou de l’humidité.
Déjoutement : Coupe biaise pratiquée à l’extrémité de pièces concourantes, en vue de leur assemblage. On taille ces pièces selon la ligne passant par le point d’intersection de leurs faces et le point de concours de leurs axes.
Délamination : Séparation des éléments d’un assemblage, par suite d’une défaillance de la colle, qui se produit soit dans la colle elle-même, soit dans l’interface de la colle et du bois. Lorsque la rupture se produit dans la colle elle-même, on parle de rupture cohésive.
Delardement : Profil obtenu en enlevant une arête d’une pièce de bois. Par exemple une panne d’aplomb délardée à la pente du toit.
Délarder : Couper obliquement le dessous d’une contremarche d’escalier ou tout autre objet, synonyme de Débillarder : Ce mot signifie couper en chanfrein les arêtes d’une pièce de bois. Un charpentier fait un délardement, quand il enlève du bois d’une arête sur un côté seulement.
Délignage : Découpe d’une planche dans le sens de la longueur pour éliminer les défauts, ramener à une largeur normale ou éliminer les flaches.
Déligner : Couper dans le sens de la longueur. En charpente, refendre. En scierie, éliminer totalement ou partiellement les flaches, sans que les bords des pièces soient parallèles.
Délignification : Élimination de la lignine du bois par traitement chimique.
Déligneuse : Équipement de scierie utilisé pour scier les équarris en sortie de la scie de tête en coupant les bords à angle vif pour transformer les équarris en bois débité.
Délignure : Déchets de bois résultants du délignage.
Démaigrir : Rendre plus aigu l’angle ou les angles d’une pièce de bois. Se dit aussi lorsqu’on diminue un tenon qui ne peut entrer dans sa mortaise.
Démonter : Cette opération consiste à défaire avec soin toute charpente assemblée en place. Dents de loup : Ornement formant en profil des dents semblables aux dents d’une scie.
Denticule : Ornement en forme de dents carrées placé ordinairement sur les corniches.
Deperdition thermique (Ubat) : Exprime la déperdition globale du bâtiment. Ubat ≤ Ubat Ref (déperdition thermique simulée. Ubat réf est établi à partir des valeurs de référence, des surfaces du bâti et celles des baies réglementaires). Ubat ≤ 1,2 x Ubat base (se calcule comme l’Ubat ref mais avec la surface réelle des baies vitrées). Ubat ≤ Ubat max.
Déphasage : Durée pendant laquelle le matériau conserve la chaleur.
Déroulage : Action de découper le bois d’une bille en placage en la plaçant sur un grand tour et en la soumettant à l’action d’un couteau ; pendant que la bille tourne, le tranchant avance à une vitesse constante, il entre en contact avec la bille de façon tangentielle et avance constamment jusqu’aux mandrins qui supportent la bille ; le bois de la bille est ainsi transformée en un immense ruban.
Dérouler : Production de placage en faisant tourner une bille de déroulage contre un fer.
Derouleuse : Machine recevant les billes de bois pour la production du bois de placage.
Derrière : Paroi vertical opposée à la façade (aussi arrière).
Désaboutement : Épaulement saillant ménagé dans une pièce de charpente qui doit recevoir une pièce oblique. Assemblage comprenant deux tenons qui se contrebutent dans une même mortaise.
Descente d’eaux pluviales : Tuyau en métal (zinc, galva), plastique (PVC), fibrociment raccordant verticalement les chéneaux ou gouttières à l’écoulement à l’égout.
Déshumidifier : Action d’enlever l’eau d’un bois par évaporation.
Dessautage ou Déchange : En couverture de toitures coniques en ardoise, c’est le fait de supprimer l’alternance régulière des joints verticaux des ardoises pour intercaler seulement quelques ardoises étroites : sans ce dessautage, il faudrait réduire progressivement la largeur de chacune des ardoises, depuis l’égout jusqu’au faîte, pour compenser la réduction de circonférence.
Dessiccation : Évaporation de l’eau, dessèchement.
Dessous de toit : Face inférieure d’auvent (queue de vache) généralement en bois ou en plastique (PVC).
Destination : Usage qui sera fait de l’ouvrage et qui est contractuellement définit (Par exemple : habitation, bureaux…)
Développer ou faire le développement : C’est une opération graphique faite sur le papier, sur un mur ou sur un plancher et qui consiste à représenter, au moyen de lignes, les faces, les profils et toutes les parties d’une pièce ou d’un assemblage de charpente ; c’est le tracé d’épure.
Développement Durable : Le rapport Brundtland définit ainsi le développement durable : «Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs[…]». Le concept de développement durable vise à préserver l’environnement en contribuant à l’amélioration des conditions de travail tout en restant compétitif d’un point de vue économique.
Deventure : Enduit formant bande de solin dont on garnit le devant des souches de cheminées, et dans lequel est noyé le haut du rang inférieur de tuiles ou d’ardoises.
Dévers : Défaut d’aplomb d’un mur, d’un support vertical. On dit qu’une pièce est déversée ou qu’elle a du dévers, lorsqu’elle n’est pas droite par rapport à ses angles et à ses côtés.
Deversée : Pénétration latérale d’un rampant de comble dans un mur, et ouvrage d’étanchéité (solin et bande de plomb) qui protège cette pénétration.
Dévertir : Enlever les matériaux de couverture d’un toit. Syn. : découvrir.
Dévêtir : Déposer ou désassembler les pièces de bois sur le chantier.
Devirure : Pente latérale donnée aux tuiles de rive insérées dans un solin ou une pénétration (ruellée), afin de mieux renvoyer l’eau en pleine couverture : on noie dans un mortier le bord des tuiles ainsi que des morceaux de tuiles cassées, ou nigoteaux.
Devis : Le devis est un document écrit dans lequel le fournisseur établit une proposition de vente de bien ou service à un certain prix. Le devis n’est pas à proprement parlé un contrat. Il le devient lorsque le cocontractant a examiné la proposition et l’a accepté.
Dévoyer : On dit qu’une pièce est dévoyée, un arêtier par exemple, lorsque les faces latérales verticales sont inégalement distantes du plan vertical de l’arête du comble. Les deux faces supérieures de l’arêtier dévoyé sont donc inégales, mais toujours inclinées, l’une par rapport à l’autre, suivant l’angle formé par le plan de la croupe avec celui de long pan.
Diamètre nominal : Définition selon la norme EN 805: désignation numérique du diamètre d’un composant, laquelle est un nombre entier approximativement égal à la dimension réelle en millimètres. Ceci s’applique soit au diamètre intérieur (DN/ID) soit au diamètre extérieur (DN/OD).
Diaphragme : Élément de charpente de toit ou de plancher, horizontal ou presque horizontal conçu pour résister aux charges latérales (vent et séismes) et retransmettre ces charges aux éléments verticaux résistants (murs de refend).
Diatomée : Poudre de fossiles, poreuse et absorbante utilisée dans les filtres à diatomées comme agent de filtration.
D.I.B. (Dechets Industriels Banals) : Se dit des déchets de chantier tels que : bois, cartons, papiers, plastiques, PVC, métaux, tissus, laines minérales, mousses isolantes polystyrène expansé et extrudé, plaques de plâtre, carreaux de plâtre, sacs de ciment vides, housses d’emballages.
Diffusion : Remontée d’une substance colorée, telle la résine d’un noeud, à travers la peinture ou le vernis, causant des taches ou une décoloration indésirable.
Dimension après rabotage : Dimensions en coupe du bois d’oeuvre après rabotage.
Dimensions hors-tout : Hauteur x largeur de la menuiserie, dormant inclus.
Dimensions tableau : Dimensions minimales de la fenêtre correspondant aux dimensions de la baie finie. Dans le cadre des modes de mise en œuvre actuelles, elles correspondent aux dimensions hors-tout, moins la mise en œuvre. Dans le cadre de mise en œuvre en baie, les dimensions hors-tout sont inférieures aux dimensions tableau.
Directive des produits de construction (DPC) : Adoptée le 21 décembre 1988, elle vise le rapprochement des dispositions réglementaires et administratives des États membres concernant les produits de la construction.
Distance de rive : Distance de la rive d’un élément à l’axe de l’attache la plus proche.
Distance d’extrémité : Distance mesurée parallèlement à l’axe de l’élément entre l’axe d’une attache et l’extrémité droite de l’élément (Lorsque le bout de l’élément n’est pas à angle droit, la distance d’extrémité peut être calculée à l’aide d’une formule).
Distancier : Cale d’espacement en mortier ou en plastique permettant de maintenir les armatures a la position voulue. Appelé également espaceur.
Divine : Proportion ; rapport de volumes de surfaces de dimensions harmonieux correspondant à 5/3 environ.
Dommage immatériel : Le dommage immatériel correspond à tout préjudice pécuniaire résultant de la privation de jouissance d’un droit, de l’interruption d’un service rendu par un bien ou de la perte d’un bénéfice. Par exemple, la perte de jouissance d’un loyer est considérée comme un dommage immatériel.
Dommages matériels : Sont considérés comme dommages matériels toutes détériorations d’une chose ou d’une substance.
Dommage Ouvrage / Assurance de dommage obligatoire des travaux de bâtiment : Assurance dont la loi impose la souscription au maître d’ouvrage (le propriétaire, son mandataire, le vendeur) faisant réaliser des travaux de construction, à l’exception des ouvrages énumérés à l’article L243-1-1 du code des assurances. Elle est souscrite pour son compte et celui des propriétaires successifs de l’ouvrage. Elle a pour objet de garantir le préfinancement, à brefs délais, des travaux de réparation des désordres de nature décennale. La loi a prévu un encadrement très strict des mesures d’expertise afin que l’assuré puisse faire procéder le plus rapidement possible aux travaux de réparation.
D.N. : Diamètre nominal. Définition selon la norme EN 805: désignation numérique du diamètre d’un composant, laquelle est un nombre entier approximativement égal à la dimension réelle en millimètres. Ceci s’applique soit au diamètre intérieur (DN/ID) soit au diamètre extérieur (DN/OD).
Dormant : Partie fixe d’une fenêtre ou d’une porte (bâti, châssis ou autre cadre) fixée au mur pour supporter les parties mobiles. Un dormant est constitué d’une traverse d’appui, d’une traverse dormant et de 2 montants.
Dos-d’ane : Qualifie une surface à deux pentes ou deux plans inclinés, de part et d’autre d’une arête horizontale. Par extension, surface convexe formée de deux arrondis de part et d’autre d’une ligne de faîte.<br /> Au Canada, désigne la besace de renvoi des eaux de part et d’autre d’une émergence de toiture ou d’une souche de conduit de fumée.
Dosse : Partie extérieure d’une bille enlevée à la scie, avec une partie plane et une partie courbe. Pièce de bois obtenue lors de la découpe suivant l’axe du billon proche de la périphérie tangentiellement aux cernes. Quand quatre dosses sont enlevées successivement autour de la bille et que les planches sont débitées de la même manière parallèlement aux dosses, on a alors un mode de débit appelé débit sur dosses. Dans le sciage des grumes, première ou dernière planche que l’on enlève et qui conserve son écorce.
Double encollage : La mise en oeuvre s’effectue avec une application de colle sur le carreau et sur le support, selon le format et le type de mise en oeuvre.
Double vitrage : Ensemble de 2 verres assemblés hermétiquement à l’aide d’un intercalaire, séparés par un espace d’air déshydraté. Par exemple un double-vitrage 4/16/4 (24 mm d’épaisseur totale) est composé de 2 verres de 4 mm chacun, séparés par un espace intercalaire de 16 mm, rempli d’air déshydraté. La transmission thermique de ce vitrage (coefficient Ug) est = 2,7 W/m²K.
Double vitrage Eko ou Kglass : C’est un double-vitrage dit «faiblement émissif» ayant reçu un traitement (EKO ou KGLASS) qui permet un renforcement appréciable de l’isolation thermique, il favorise d’importantes économies d’énergie, et supprime la sensation de paroi froide.
Double-vitrage optitherms avec gaz argon : C’est un double- vitrage dit «très faiblement émissif» ayant reçu un traitement (OPTITHERM S) associé à une lame de gaz argon (gaz lourd et plus isolant que l’air) qui permet d’obtenir un excellent coefficient d’isolation. NOTA : La faible émissivité d’un matériau est sa faculté à retenir la chaleur qu’il retient.
Doublis : En couverture d’ardoises, désigne le doublement du premier rang d’ardoises formant l’égout. C’est l’équivalent du battellement des couvertures en tuile plate.
Doucine : Moulure à double courbure, d’abord concave en haut, puis convexe en bas. C’est un quart de rond raccordé à un cavet. On emploie aussi la doucine renversée, convexe en haut, concave en bas. Si la courbe convexe est sous la courbe concave, il s’agit d’une doucine ou gueule droite ou encore talon renversé ; dans le cas contraire, il s’agit d’un talon ou d’une gueule renversée.
Douglas, sapin de Douglas, pin d’Oregon : Massif Central, Cote Ouest des Etats-Unis et du Canada. Propriétés — Bois résineux, tres hétérogene et veiné. Le bois de couleur jaune à des résistances mécaniques supérieures à celui de couleur rouge. Résiste bien en compression, très bien en traction et en flexion, fissile. Bois à bonne durabilité, facile à travailler. Utilisation — bois de construction pour l’extérieur et l’intérieur; ponts, bois de mine, constructions hydrauliques, construction navale, menuiserie intérieure et extérieure, parquets, caisse, panneaux forts, placages.
Drain : Conduit souterrain permettant d’évacuer les eaux.
Drainage : Dispositif souterrain de collecte et d’évacuation des eaux d’infiltration.
Dresser : Rendre une pièce de bois droite.
Dressage : Dégauchissage d’un chant pour réaliser une surface de référence.
Droit fil : Se dit d’un matériau que l’on utilise dans le sens naturel de ses fibres.
D.T.U (Documents Techniques Unifiés) : Ce sont des documents qui contiennent les règles techniques relatives à l’exécution des travaux de bâtiment. Ils sont reconnus et approuvés par les professionnels de la construction et servent de référence aux experts des assurances et des tribunaux. Leur non-respect peut entraîner l’exclusion des garanties offertes par les polices individuelles de base. Les DTU sont constitués de cahiers des clauses techniques (CCT), de cahiers de clauses spéciales (CCS) et de Critères Généraux de choix des Matériaux (CGM). Ils s’adressent aux corps d’état concernés ainsi qu’aux maîtres d’oeuvre (architectes, entreprises générales, constructeurs…), aux maîtres d’ouvrage et aux experts.
Durabilité : Ensemble de propriétés (chimiques, physiques, anatomiques) naturelles ou artificielles, conférées par un procédé quelconque, que possède un bois pour résister aux atteintes biologiques (insectes, champignons).
Durabilité naturelle : Durabilité que présente un bois, dans des conditions données, en l’absence de tout traitement de préservation.
Duramen : Partie de l’arbre constituée de cellules mortes assurant la rigidité de l’arbre. Partie interne du tronc d’un arbre, correspondant au bois parfait, sa partie centrale généralement plus colorée, plus ou moins marquée suivant les essences et constituée de tissu mort chargé de tanins et de résines. Le duramen est généralement moins sensible aux attaques biologiques que l’aubier et le bois parfait non duraminisé. C’est cette partie du tronc que l’on utilise en construction.
Duraminisation : Passage des cellules vivantes de l’aubier vers l’état de cellules mortes.
Durée d’application de la charge : Durée d’application continue d’une charge prévue, ou le total des durées d’applications intermittentes d’une même charge.
Dureté ou TH : Concentration de calcium et de magnésium dans l’eau sous forme d’ions. Dyschromie : Altération non uniforme de la couleur.
E
E1 : Faible contenance et émission de formaldéhyde du MDF et aggloméré.
Eau corrosive : Qui attaque le béton, les métaux, la peau …
Eau douce : Concentration d’ion de calcium et de magnésium inférieure à 75 mg/l.
Eau dure : Concentration d’ions de calcium et de magnésium supérieure à 150 mg/l.
Eaux ménagères : Eaux provenant des salles de bains, cuisine, buanderie, lavabos…
Eaux pluviales : Eaux issues des toitures et des surfaces imperméables. Les eaux de pluie ne sont jamais admises ni dans la fosse toutes eaux ni dans le système de traitement.
Eaux vannes : Eaux provenant des W.C.
Ébauche : Pièce de bois approchant grossièrement la forme recherchée.
Ébaucher : Dresser à l’ébauchoir ou au fermoir.
Ebauchons : Pièce de bois de forme semblable à la forme finale à obtenir.
Ébène : Bois exotique noir et très dur.
Ebéniste : (1676, de ébène) Ouvrier spécialisé dans la fabrication de meubles de luxe ( à l’origine en ébène et autres bois exotiques, précieux ) ou de caractère plus décoratif qu’utilitaire.
Ebiser : Synonyme de chanfreiner.
Ebouter : Couper les bouts présentant des défauts.
Ébrasement : Elargissement intérieur d’une porte, d’une croisée, d’une voûte, etc.
Écaillage : Soulèvement de la peinture en flocons ou en écailles.
Ecaille : Désigne tout matériau de couverture dont la base présente une découpe arrondie : ardoise, élément en tôle de zinc, bardeau d’asphalte ou de bois, tuile plate, etc…
Echandole ou Essandole : Désigne dans certaines régions le bardeau de sapin.
Echantignole : Pièce de bois triangulaire placée sur l’arbalétrier pour maintenir la panne.
Échappée ou échappée de tête : Hauteur suffisante pour passer entre les marches d’un escalier et le plafond, une autre marche de la volée supérieure ou tout élément de la construction.
Echarpe ou contrefiche : Autre nom du bracon, élément diagonale du «Z» d’un volet. Pièce de bois placée en diagonale dans un bâti pour supporter une ou plusieurs traverses. Pièce placée dans la diagonale d’un ouvrage (panneau de porte, etc.) pour le rendre indéformable et participant de ce fait au contreventement.
Échauffer : Commencer à s’altérer sous l’effet de la fermentation de la sève, en parlant du bois.
Echauffure : Modification légère de la composition chimique provoquée par l’attaque des champignons dans le bois, généralement avant séchage.
Echelle de Mohs : Echelle de dureté, de comparaison, consistant à tester la résistance au frottement d’un corps à l’aide de pierre naturelle dont la dureté est parfaitement définie. Des minéraux, de dureté connue, servent d’étalons. Le minimum 1 est atteint par le talc, le maximum 10 par le diamant.
Echiffre : Charpente porteuse d’un escalier, constitué des limons et des supports.
Éclat : Partie de bois plus ou moins grosse arrachée au cours de l’usinage.
Eco-conception : L’éco-conception est une démarche valorisante qui consiste à prendre en compte les questions environnementales dans toutes les étapes du cycle de vie d’un produit : conception, fabrication, distribution, utilisation, valorisation en fin de vie. Elle concerne les produits de construction comme d’ameublement.
Eco-hameau (ou éco-village) : est un ensemble de maisons bioclimatiques implantées en milieu rural et régies par un cahier des charges strict concernant le respect environnemental (bilan énergétique, gestion des déchets…). Il peut y avoir dans certains cas copropriété des sols ainsi que la présence de locaux à usage collectif. L’implantation d’un éco-hameau se fait presque toujours en collaboration étroite avec la municipalité.
Eco-produit : Tout produit qui entraîne moins d’impacts sur l’environnement, tout au long de son cycle de vie et conserve ses performances lors de l’utilisation.
Ecran : Souple ou rigide, il protège des infiltrations de vent, de poussières, de neige etc.
Édicule : Petite construction édifiée sur la voie publique. Par extension, ouvrage de petite dimension sur toit terrasse. Edifice dans l’espace public moderne, abri de transport en commun, mobilier urbain de communication, édifice sanitaire.
Effet de serre : Les émissions des sociétés humaines, qui contribuent au réchauffement planétaire, sont identifiées. Aujourd’hui, l’augmentation de la teneur en gaz carbonique, due aux activités humaines, accentue l’effet de serre et se traduit par la hausse de la température moyenne à la surface du globe.
Efflorescence : Réaction chimique en surface de dallage, terre cuite ou béton, remontée de sels hydratés qui laissent des traces blanchâtres ou foncées. Ce phénomène physique peut rapidement disparaître avec un produit éliminant les laitances de ciment.
Effluents : Désignent les eaux usées issues de l’habitation ou de la fosse septique toutes eaux.
Égoïne : Scie utilisée d’une seule main, composée d’une lame d’acier flexible munie d’une poignée.
Egout : Bas de versant d’une couverture.
Egrenage : Dans la préparation des surfaces, opération ayant pour objet l’enlèvement ou le décrottage des projections de plâtre, d’enduits, etc. qui subsistent sur un subjectile en maçonnerie, en bois et en métal. Cette opération est toujours suivie d’un époussetage.
Egrenage (en bois) : Elimination à l’aide d’un abrasif de fibres de bois relevées après le passage de la première couche de teinte.
Elancement : Rapport entre l’épaisseur et la largeur d’une lame. Une lame de 140 mm de large et de 20 mm d’épaisseur a un élancement de 140/20 = 7
Elargisseur : Pièce qui permet généralement de poser une menuiserie standard ; alors qu’on dispose de dimensions non standard.
Elégir : Réduire l’épaisseur d’une pièce de charpente en y pratiquant des moulures. Elégir n’est que la corruption d’allégir et d’alléger : donner un aspect plus mince ou plus léger.
Élément d’étrésillonnage latéral : Élément continu fixé à la membrure inférieure d’une ferme pour l’assujettir pendant la construction.
Élévation : Dessin représentant la façade d’un objet sans perspective.
Ellipse : Figure ovale (cercle allongé) produite par la coupe oblique d’un cylindre.
Emaillage : L’émaillage permet de recouvrir le carreau et lui donner différents aspects esthétiques.
Emaux : Carreaux de céramique émaillée (matière très dure et inaltérable) utilisée parfois en parement de façade, devanture de magasin …, de forme régulière carrée, hexagonale, arrondie, …
Emaux de Briare : Ce sont des carreaux de céramique d’émail vitrifié teintés dans la masse, ce qui les rend particulièrement résistants. Ils sont très appréciés pour la réalisation de mosaïques.
Embarrure : Mortier de calfeutrage entre les tuiles de couverture et les tuiles faîtières, et de jointoiement entre ces dernières.
Emboîture : Sorte de traverse assemblée par rainure et languette, et éventuellement par des tenons, aux extrémités d’un panneau composé de lames, dans le but de les réunir et de s’opposer au gauchissement.
Embrasure : Espace libre dans l’épaisseur d’un mur pour recevoir une porte ou une fenêtre. Le biais pouvant exister sur les tableaux afin de faciliter l’ouverture des vantaux se nomme l’ébrasement.
Embrèvement : Assemblage très solide ou les tenons ajustés et renforcés s’emboîtent avec force dans les mortaises, de manière que les deux pièces de bois assemblées ne puissent se soulever ou se déplacer dans quelque direction que ce soit.
Emergence : Désigne chacun des éléments qui sortent en saillie d’une toiture-terrasse ou d’une couverture de comble : souches de cheminées, aérateurs, prises d’air, lanterneaux… Les émergences rendent nécessaires des relevés d’étanchéité ou des ouvrages de raccordement au matériau de couverture. Par extension, désigne la jonction d’une rive latérale de comble avec un mur plus élevé.
Emissivité : L’émissivité est une propriété de surface. Quand deux surfaces sont en regard l’une de l’autre et à des températures différentes, elles échangent de la chaleur par rayonnement, en fonction de l’émissivité.
Emmarchement : Longueur utile des marches
Emousser : Nettoyer une toiture en tuiles pour la débarrasser des mousses et lichens qui s’y développent.
Encausticage : Traitement de finition de surface qui consiste à appliquer 2 couches d’encaustique liquide suivies de 2 couches de cire en pâte. La dernière couche, dite de propreté, est à renouveler fréquemment.
Encorbellement : Construction en saillie en dehors du plan d’un mur (balcon, tourelle, corniche) reposant sur des consoles ou des corbeaux.
Enduit : Terme générique utilisé pour tous les produits appliqués en finition sur les façades. Pâte que l’on applique sur un support pour boucher les trous, le rendre lisse avec pour objectif d’améliorer la résistance a la pénétration de l’eau et l’esthétique. L’enduit existe prêt à l’emploi, ou sous forme de poudre dont l’adjonction d’eau permet d’obtenir la consistance finale. Il existe plusieurs types d’enduits selon l’utilisation finale. Mis en oeuvre sur les bétons bruts afin de masquer les défauts de surface (bullage, nid de cailloux, désafleur de banche) pour obtenir un état de surface prêt à recevoir les finitions de peintures ou revêtements. Il est appliqué normalement en 3 couches dont le dosage en liant est dégressif : 1ere couche : gobetis — 2eme couche : corps d’enduit — 3eme couche : finition. L’enduit peut être appliqué de différentes manières : manuelle ou mécanique.
Enduit hydraulique projeté dit monocouche : Contrairement à l’enduit hydraulique traditionnel dont les composants sont mélangés sur place par le maçon, ce type d’enduit arrive d’usine prêt a «gâcher» et il s’applique en 1 ou 2 couches d’où le gain de temps. Cette application est généralement mécanique, l’aspect peut être varié : projeté fin, gros (rustique), écrasé, gratté, riblé, … Ce type d’enduit a une fonction d’imperméabilité et esthétique et fait l’objet d’avis technique.
Enduit bouchardé : Enduit travaillé après 3 semaines de durcissement à la boucharde (rouleau à aspérités pour donner à une surface de ciment, enduit, un aspect pointillé).
Enduit brossé : Enduit tamponné à la brosse vers la fin de la prise.
Enduit feutré ou frottée fin : Enduit dont la surface est passée à la taloche munie d’un feutre (enduit talochée fin).
Enduit frotté grossier : Enduit dont on amène la laitance en surface en le frottant avec un bouclier ou taloche en bois (enduit taloche gros).
Enduit gratté : Enduit gratté avec un outil appelé gratton (taloche munie de pointes) ou racloir, 2 à 4 heures après sa mise en oeuvre.
Enduit grésé ou poncé : Enduit de 2 à 6 jours poncé à la pierre au corindon ou à la ponceuse électrique à disque souple.
Enduit jeté : Enduit obtenu par jet de mortier à la truelle permettant de réaliser un aspect grossier, rustique.
Enduit lavé : Enduit recevant après quelques heures une projection d’eau suivie d’un passage à l’éponge.
Enduit lissé : Enduit dont la finition est obtenue par talochage ou lissage à la truelle de la dernière couche de mortier.
Enduit peigné ou raclé : Enduit qui après 2 à 6 heures est raclé à l’aide d’un peigne métallique.
Enduit poli : Sorte d’enduit grésé appelé granito, poli au disque abrasif fin.
Enduit projeté : Enduit projeté manuellement (voir crépi — mouchetis) ou mécaniquement (voir tyrolien) d’aspect rustique.
Enduit ribbé ou strié : Enduit frotté après 10 a 20 mn avec une taloche souple par mouvements allongés ou parallèles pour former des stries. Le ribage peut se faire aussi par mouvement circulaire.
Enduit taloché : Voir feutré, frotté et lissé.
Enduit tramé: Enduit recevant après 5 a 20 mn le passage d’un rouleau qui réalise une trame d’aspect diffèrent suivant le type de rouleau utilisé (mouchetis, rustique, relief écorce, …).
Enfaiteau : Tuile demi-cylindrique formant le faîtage des toitures.
Enfaitement : Feuille de plomb ou de zinc repliée et disposée à cheval sur un faîtage de toiture.
Enfaiter : Couvrir le faîte d’une toiture avec des enfaîteaux ou avec des enfaîtements.
Enfourchement : Mortaise sans épaulement à l’extrémité d’un montant.
Empanon : Chevron de croupe assemblé sur l’arêtier et la sablière.
Engravure : Encastrement du bord d’une bande ou d’une bavette d’étanchéité dans une rainure pratiquée dans une paroi verticale, à la base d’une joue de lucarne, au-dessus d’un bandeau, au sommet d’un relevé d’étanchéité de toiture-terrasse…
Encastrement : Assemblage rigide de deux ou plusieurs éléments, assurant la transmission intégrale des sollicitations. Entaille réalisée dans une pièce, aux dimensions exactes d’une pièce plus petite, et destinée à recevoir cette dernière.
Enchevalement : C’est l’étaiement des murs repris en sous-œuvre.
Enclaver : C’est arrêter une pièce de bois avec des clefs en fer on des boulons. C’est aussi faire entrer les bouts des solives, par entailles, dans une poutre.
Encluseau : Appelé aussi cache moineau, en volige ou contreplaqué, il est placé entre ou sous les chevrons en bas de pente pour fermer l’intervalle.
Endenter : Lier deux pièces de bois au moyen de dents, les assembler en adent.
Enduit ignifugeant : Enduit, appliqué au pinceau, au rouleau ou au pistolet, permettant de réduire les caractéristiques de combustion des surfaces de bois.
Energie primaire : Energie disponible dans la nature avant toute transformation (énergie humaine, animale, mécanique (hydraulique, éolienne…), solaire…
Enfourchement : Mode d’assemblage par leurs extrémités de pièces placées perpendiculairement.
Engraissement : On donne ce nom aux assemblages dont les tenons n’entrent que par force dans les mortaises.
Enlaçure : Trou rond de 0,02 m percé avec un laceret à travers l’assemblage à tenon et à mortaise pour les cheviller ensemble. On dit enlacer ou faire une enlaçure.
Enligner : C’est donner à une pièce de bois la même grosseur qu’à une autre en se servant de la règle et du cordeau de manière que, étant mises bout à bout, les deux pièces semblent n’en faire qu’une seule.
Ennusure ou Annusure : Morceau de feuille de plomb disposé, autrefois, sous le boursault d’un comble. Parfois synonyme de basque, ou lanusure.
Enrobage : Épaisseur de béton entre une armature et la surface de la paroi qui évite la corrosion des ferraillages.
Entablement : Bandeau très important sous forme de corniche couronnant une façade, soit directement sous les combles, soit avant le retrait du dernier étage, en attique.
Entaille : Dégagement que l’on fait dans une pièce de bois entre deux traits de scie pour permettre la pénétration d’une seconde pièce.
Entaille à mi-bois : Entaille dont la profondeur est égale à la moitié de l’épaisseur de la pièce de bois faisant affleurer les surfaces des morceaux entaillés.
Entailleuse : Machine d’usinage permettant d’effectuer des entailles.
Enter : Assemblage d’une pièce de bois ancienne avec une pièce de bois neuve par un assemblage de difficulté plus ou moins grande selon la solidité recherchée (trait de Jupiter). C’est joindre ou assembler deux pièces de bois, bout à bout, dans la direction de leur longueur.
Entrait : Pièce de charpente horizontale reliant les pieds des deux arbalétriers d’une ferme, il peut être dit «haut» ou «retroussé» lorsqu’il est situé plus prêt du faîtage.
Entraxe : Distance qui sépare deux axes. Le calcul de l’entraxe dépend des dimensions de la lame terrasse ; plus les lames vont être épaisses et larges plus l’entraxe va être important mais aussi la dureté et la stabilité du bois. Dans le cadre d’une pose de terrasse en bois exotique de classe IV l’entraxe entre les lambourdes est de 50 cm minimum.
Entre-écorce : Incrustation d’écorce entre cernes de croissance. Les entre-écorce ont l’apparence de stries foncées sur les surfaces radiales et d’aires rondes sur les surfaces tangentielles.
Entretoise ou entrejambe : Une entretoise est une pièce rigide qui en relie deux autres et les maintient dans un écartement fixe pour en augmenter la rigidite. Sert à éviter le déversement de pannes ou solives et maintien l’angle de pose.
Entrevous ou Hourdi : Elément constitutif de plancher, corps creux avec congés latéraux pour support par poutrelles métal ou béton.
Enture : Entailles multiples pour assembler deux pièces de boisou forme en zigzag réalisée à l’extrémité d’une planche permettant un assemblage en bout de planches par collage et pressage. Jonction de deux pièces de bois placées dans le prolongement l’une de l’autre, au moyen d’assemblages de profils divers. Ainsi, l’enture peut être droite, biaise, désaboutée, en fourche, en trait de Jupiter, etc.
Epandage : Système destiné à recevoir les eaux prétraitées issues de la fosse toutes eaux et permettre leur répartition, leur infiltration et leur épuration dans le sol en place.
Épaulement : Partie de bois laissée à l’extrémité d’une mortaise, pour quelle ne se découvre pas, pour que l’assemblage soit plus résistant, et pour éviter les infiltrations d’eau.
Epaulement (en couverture) : Chacun des angles abattus en tête d’une ardoise.
Epi : Pièce surmontant un poinçon, au-dessus du faîtage d’un toit, pour constituer un amortissement. L’épi peut être en poterie, en bois, en zinc, en fer forgé ; il est raccordé au matériau de couverture par une bavette d’étanchéité en enfourchement.
Epicéa et sapin : France, Scandinavie, CEI. L’épicéa commun est le plus haut des résineux indigènes, mesurant en général 30 à 50 mètres. Propriétés — bois résistant, très tendre, léger, très fissile, facile à travailler, peu adhèrent, rèsilient, s’imprègne difficilement, peu de durabilitè naturelle. L’aubier et le duramen sont sensibles aux capricornes, vrillettes et termites. Utilisation — construction de bâtiments, charpentes, bois lamellé-collé, plafonds, revêtements de sol, boiseries, meubles, parois, poteaux, piquets, instruments, perches à haricots, tavillons, papier, cellulose, contreplaqué. Il faut protéger le bois d’épicéa exposé aux intempéries. Les vieux épicéas fournissent les bois dits de musiques ou de résonance et sont utilisés pour les violons, et autres instruments de musique.
Époxyde : Famille de résines thermodurcissables dérivées du pétrole ; ses polymères sont caractérisées par leur groupement époxy en bout de chaînes moléculaires. Leur durcissement, exothermique, s’effectue par réticulation chimique, au contact d’un durcisseur aminé, d’un polyamide, ou encore d’un anhydride d’acide. Le mélange réticulé a des performances élevées.
Epure : Dessin géométrique et industriel réalisé à une échelle déterminée représentant le plan, la coupe, les détails d’une construction avec les cotes précisant ses dimensions.
Equarri(e) : Bille de grandes dimensions tranchée sur la scie de tête, présentant habituellement un ou plusieurs bords arrondis, devant faire l’objet d’autres opérations.
Équerre : Instrument servant à tracer des angles droits. Fausse équerre, voir sauterelle. Coupe d’équerre, coupe réalisée à angle droit.
Erable, sycomore, erable plane : Diverses plaines et montagnes. Vivant jusqu’à 300 ou 400 ans, il est cultivé déjà depuis des siècles. Propriétés — bois homogène, de bonne qualité mécanique, analogues à celle du hêtre ou du chêne, assez tendre, se travaille et s’imprègne bien. N’a pas de durabilité naturelle et est sensible aux vrillettes et termites. Utilisation — employé dans la construction seulement à l’intérieur ; décoration sous forme de placages, revêtements de sol (très résistant à l’usure), meubles (surtout pour les parties internes claires), chaises, tables et ustensiles de cuisine ; modèles, instruments, panneaux de particules ; se tourne et se sculpte bien. Erable plane : menuiserie, tournerie, charronnage, lutherie.
Erable canadien authentique : Variation de couleur (clair/foncé) d’une lamelle à l’autre et en bout de lamelle, veine marquée sombre, traces jaunes, noeuds et gerces bouchés, légères traces noires longilignes.
Erable canadien classique : Noeuds sains inférieurs à 15 mm de diamètre, noeuds noirs inférieurs à 6mm, noeuds fendus inférieurs à 1 mm, traces noires, dosse sans limitation.
Ergonomie : Etude des relations entre l’homme et son environnement immédiat.
Escalier : Assemblage de marches ou de degrés permettant de monter ou de descendre.
Espagnolette : L’espagnolette a la même fonction que la crémone. Elle est utilisée pour la fermeture de volets, de fenêtre ou de porte-fenêtre. La poignée de l’espagnolette permet de faire tourner une tige métallique dont les extrémités sont pliées pour venir s’appuyer derrière les gâches fixées sur le bord et le linteau de la fenêtre. La poignée vient ensuite se rabattre derrière la gâche fixée sur l’autre battant.
Espèce associée : Espèce qu’on retrouve en plus grand nombre dans un stade évolutif ou dans un type forestier donné comparativement à d’autres secteurs.
Espèce clé : Espèce qui doit être considérée dans un programme d’aménagement en raison de son importance. Espèce qui joue un rôle crucial dans le maintien de l’intégrité de l’écosystème et influence ainsi la survie et l’abondance de nombreuses autres espèces qui s’y trouvent.
Espèce en voie de disparition : Toute espèce indigène animale ou végétale dont l’existence au Canada est menacée d’extinction immédiate dans la totalité ou une grande partie de son habitat à cause de l’action humaine.
Espèce indicatrice : Espèce dont la présence à l’état spontané renseigne qualitativement ou quantitativement sur certains caractères écologiques de l’environnement comme la fertilité du sol ou le régime hydrique.
Espèce intolérante : Plante qui est incapable de pousser convenablement à l’ombre.
Espèce menacée : Toute espèce indigène animale ou végétale qui sera vraisemblablement menacée d’extinction au Canada si les facteurs qui la rendent vulnérable ne sont pas éliminés.
Espèce pionnière : Plante capable de s’installer dans les sites dénudés ou dépourvus de couvert arboré et d’y persister jusqu’à ce qu’elle soit supplantée par d’autres espèces, au cours de la succession végétale.
Espèce tolérante : Plante qui est capable de pousser et de se reproduire sous le couvert des autres espèces.
Espèce vulnérable : Espèce qui est particulièrement en péril à cause du nombre limité d’individus ou de son aire de répartition restreinte, dû à la perte d’habitat ou à toute autre raison.
Esquisse : Etude première dessinée à grands traits, d’un projet d’architecture. Elle indique la position relative des éléments de la construction. Les peintres, les graveurs, les sculpteurs font aussi des esquisses. Elle diffère de l’ébauche en ce qu’elle est distincte du dessin ou du projet lui-même, tandis que l’ébauche est l’œuvre elle-même au stade primitif de son exécution.
Estampage : Procédé de mise en forme de pièces de bois massif par déformation à chaud et sous forte pression.
Essence : Famille d’arbres ayant en commun certaines caractéristiques distinctives.
Essences minérales : Solvants pétroliers semblables à l’essence, servant surtout à diluer les alkydes et les autres revêtements à base d’huile comme les peintures, les vernis et les laques.
Essence principale : Essence pour laquelle sont orientés principalement les traitements sylvicoles d’une forêt mélangée dans le but d’améliorer sa valeur économique.
Essence secondaire : Essence de dimensions et/ou de qualité inférieures à celles de l’essence principale à laquelle elle est associée et dont la valeur sylvicole est relativement faible ou nulle.
Établir : Action de marquer ses bois par des signes d’établissement.
Établissement : Signes ou marques conventionnelles permettant de distinguer la position qu’une pièce de bois doit occuper dans un assemblage, le parement, le contre-parement, le haut, le bas, etc.
Etanchéité : Procédé dont le but est de faire barrière contre l’eau.
État limite : Condition d’une charpente au-delà de laquelle la charpente cesse de remplir sa fonction suivant le calcul aux états limites.
États limites de résistance : États limites relatifs à la sécurité et comprenant la capacité portante maximale des matériaux de l’assemblage suivant le calcul aux états limites.
États limites d’utilisation : États d’utilisation qui limitent l’usage prévu de l’ouvrage, y compris la flèche, le glissement au joint, la vibration et la déformation permanente suivant le calcul aux états limites.
Etire ou presse : Le pressage ou l’étirage sont les deux méthodes de façonnage des carreaux céramiques. (voir également grès pressé et grès étiré).
Etrésillon : Pièce de bois qui sert de butée et qui empêche deux pièces de se rapprocher. Sert à éviter le déversement de pannes ou solives et maintien l’angle de pose. Cale de maintien d’écartement. Lorsque le coffrage est retiré, il reste dans le béton un trou rond qui doit être rebouché avec un enduit de ragréage.
Etrier : Support métallique recevant pannes ou solives. Armature en acier ceinturant les barres (fers) principales d’une poutre ou d’un poteau en béton arme.
Étuvage : Procédé de séchage du bois à l’aide de la vapeur pour favoriser l’échappement de l’eau qu’il contient sève; traitement du bois à la vapeur pour faciliter le cintrage.
Etuvé : Teinte homogène sur une lame de parquet mais non uniforme d’une lamelle à l’autre.
Exclusion : Ce sont les éléments non garantis dans le contrat d’Assurance. Pour une Garantie Dommages Ouvrage, l’usure normale ou le défaut d’entretien ne seront pas couverts pas l’Assurance.
Exèdre : Edicule de jardin, banquette semi-circulaire en pierre. – Niche ou recoin de salle à banquette pour conversation.
Existants : Parties anciennes d’une construction existante avant l’ouverture du chantier, destinées à être techniquement solidarisées aux travaux neufs exécutés pour le compte du propriétaire desdites parties anciennes.
Exsudations : Suintement de la résine, de la gomme.
Extension horizontale : L’extension horizontale est l’agrandissement de la surface au sol existante d’un bâtiment. Par exemple l’ajout d’une véranda.
Extension verticale : L’extension verticale est l’agrandissement de la surface en hauteur existante (surélévation) d’un bâtiment.
Extrados : Surface extérieure d’une forme courbe telle qu’un cintre en charpente ou un arc en lamellé-collé.
Exutoire : C’est un site naturel ou aménagé où sont rejetées les eaux traitées.
F
Fabricant : Le fabricant engage sa responsabilité quant à la livraison conforme de l’ouvrage. Il doit aussi renseigner et conseiller son client.
Façonner : Travailler une pièce de bois dans le but de lui donner une forme particulière (ex: une forme de cintre).
Faïance : Matériau composé de 55% d’argiles blanches, 35 % de sable et de 10% de feldspaths, broyés, mélangés, atomisés et, après pressage, recouvert d’un émail décoratif. Il est privilégié pour son aspect esthétique, mais son usage est exclusivement réservé aux murs intérieurs.
Faîte : Partie la plus élevée d’une construction.
Faîtage : Ligne de jonction supérieure de deux pans de toiture inclinés suivant des pentes opposées : le faîtage constitue la ligne de partage des eaux pluviales.Peut également désigner la couverture du faîte d’une toiture (plomb, zinc, tuile…).
Faîtage (en charpenterie) : est la pièce de bois horizontale, dite panne faîtière, qui relie le sommet des poinçons ou les angles supérieurs des fermes. En couverture, c’est l’ouvrage de recouvrement étanche du faîte d’un toit. Sur les toitures en ardoise, le faîtage peut être à lignolet (débordement de 5 à 6 cm des ardoises exposées aux vents dominants), à bandes d’astragale relevées sur un tasseau et couronnées par un couvre-joint (faîtage dit métallique trois bandes), ou encore à rang de tuiles faîtières en terre cuite, posées et calfeutrées au mortier ; pour des pentes de toits supérieures à 70%, on rencontre aussi des faîtages d’ardoises en amiante-ciment (faîtières demi-rondes, angulaires ou trapézoïdales). Sur les toitures en tuiles, il existe divers types de tuiles faîtières, à glissement, à emboîtement, ou tronconiques à recouvrement (tuiles canal) ; leur pose se fait soit à sec, par clouage sur une lisse en bois, soit par scellement et calfeutrage au mortier (V. Embarrure). Un point essentiel réside dans le sens de pose et de recouvrement des éléments en fonction de la direction des vents dominants (sauf dans le cas de faîtières juxtaposées sans recouvrement, entre lesquelles on réalise un joint à crète en mortier).Sur les toitures métalliques, en zinc, plomb, cuivre ou aluminium, le faîtage est généralement constitué soit d’un tasseau à couvre-joint, soit, plus rarement, d’un joint debout. Sur les toitures en plaques ondulées, on utilise des éléments spéciaux qui épousent les ondulations du toit.
Faîte : Partie supérieure d’un ouvrage, d’un arc, d’une voûte, d’un comble. Souvent synonyme de faîtage. La ligne de faîte est celle qui relie les points les plus élevés déterminés par l’intersection de deux versants d’un toit. La hauteur au faîte est la hauteur mesurée au point le plus élevé d’un édifice, sans tenir compte cependant d’accessoires tels que les antennes de télévision.
Faîteau : Ornement décoratif en poterie ou en métal rapporté sur le faîtage d’une toiture, ou élément de faîtage comportant des ornements.
Faîtière : Élément de poterie spécialement conçu pour le recouvrement d’une ligne de faîte. Les faîtières sont semi-cylindriques, tronconiques ou angulaires, et peuvent être à recouvrement par glissement ou par emboîtement.
Farinage : Formation d’une poudre à la surface d’un feuil de peinture causée par la désintégration du liant sous l’effet des intempéries.
Fausse-coupe : Coupe qui n’est ni d’équerre ni d’onglet, ce qui ne signifie pas qu’elle soit due à une erreur.
Faux-comble : Partie située au-dessus du niveau de la ligne de bris d’un comble brise.
Faux pureau : Désigne la longueur de la partie d’un élément de couverture qui correspond au pureau de l’élément qui le recouvre.
Faux-tenon : Parallélépipède de bois qui compose un double tenon d’assemblage, à enficher dans deux mortaises qui se font face.
FDES (Fiches des Declarations Environnementales et Sanitaires) : Elles permettent par une étude détaillée (selon la norme NF P01-010) de réaliser un bilan environnemental des matériaux de construction pouvant être utilisé dans un projet. Ceci dans le but de minimiser les impacts sur l’environnement et la santé. <a href=»http://fdes.fr/»>www.fdes.fr</a>
Fendage : Dans la fabrication des ardoises, c’est la recoupe des repartons en quartelles, plaques de 12 à 15 mm d’épaisseur refendues en 4 ou 5 ardoises.
Fendis : Ardoise étroite (6 à 8 cm) et longue (3, 5 ou 4 pureaux), utilisée pour garnir les noues et les renvers.
Fenêtre : Ouverture pratiquée ou laissée dans un mur pour permettre l’entrée de l’air et de la lumière.
Fenêtre avec ouverture à la française : Fenêtre qui s’ouvre vers l’intérieur du bâtiment, son axe d’ouverture est vertical.
Fenêtre avec ouverture à soufflet : Fenêtre qui s’ouvre vers l’intérieur du bâtiment, son axe d’ouverture est horizontal au niveau de la traverse basse.
Fenêtre avec ouverture basculante : Fenêtre qui s’ouvre à demi vers l’intérieur et à demi vers l’extérieur du bâtiment, son axe d’ouverture est horizontal sur la médiane de la fenêtre.
Fenêtre avec ouverture coulissante : Fenêtre qui s’ouvre par translation d’un vantail sur l’autre. Possibilité de fenêtre à 2, 3 ou 4 vantaux.
Fenêtre avec ouverture oscillo-battant : Fenêtre qui cumule l’ouverture à la française et l’ouverture à soufflet. Le choix du type d’ouverture est commandé par la rotation de la crémone.
Fenêtre « rénovation » : C’est une fenêtre de remplacement posée en conservant le bâti dormant de l’ancienne fenêtre. Ce principe de pose très utilisé permet d’éviter les dégradations maçonnerie et peinture dues à la dépose, et offre d’excellentes garanties d’étanchéité et de fiabilité à la condition impérative de vérifier l’état du bâti à conserver et de bien traiter les étanchéités (bavette de recouvrement, joints, etc…).
Fente : Séparation du bois dans le sens de la longueur, généralement en travers ou par les cernes qui est généralement le résultat du séchage.
Fente unilatérale : Séparation dans le sens du fil entre cernes ou cassure dans les cernes provoquée généralement par des vents violents.
Fer à béton : Terme impropre, utiliser de préférence fer d’armature ou ferraillage.
Ferraillage : Ensemble des armatures en fer dans le béton armé. Mise en place des armatures dans le coffrage avant bétonnage.
Fer d’outil : Partie tranchante d’un outil.
Ferme : Ensemble formé des arbalétriers, de l’entrait, des fiches, contrefiches et poinçon.<br /> Elément bois ou métallique d’une charpente non déformable permettant la couverture d’un édifice avec un toit à pentes. De forme triangulaire pour un toit à deux versants, triangulaire plus pattes triangulées pour un toit à quatre versants «à la Mansart», cet assemblage est placé perpendiculairement aux murs. Il est constitué en bois et/ou en métal porte la couverture jusqu’au faîte d’un comble par l’intermédiaire de pièces longitudinales appelées pannes. Les éléments composant une ferme sont généralement, l’entrait, l’arbalétrier, le poinçon, les fiches et contrefiches. Ces différents éléments peuvent êtres doublés, dans ce cas cet ensemble prend le nom de « ferme moisée ». La ferme la plus courante dite « ferme latine » est composée d’un entrait ou de deux moises, d’un poinçon, de deux arbalétriers eux-mêmes soutenus par deux contrefiches. Les fermettes sont fabriquées de bois de charpente et sont assemblées avec des connecteurs à dents ou platines. Les grosses fermes sont assemblées au moyen de boulons et de connecteurs ou de rivets pour lamellé-collé. Ensemble formé des arbalétriers, de l’entrait, des fiches, contrefiches et poinçon.
Fermette : Petite ferme en bois de petites sections pré-assemblée par connecteurs métalliques supportant directement la couverture. La pose se fait avec des entraxes de l’ordre de 60 — 100 cm. Les fermettes remplacent l’ensemble des fermes, pannes et chevrons (les arbalétriers servent de chevrons).
Fermeture : Cette notion englobe tous les ouvrages mis en œuvre dans le but de fermer un édifice aux vues et accès extérieurs : volets roulants, volets battants, persiennes, etc.
Fermoir : Ciseau de sculpteur dont le tranchant à deux biseaux, se trouve au milieu de l’épaisseur de la lame.
Ferrure : Ensemble des pièces de métal qui consolident ou garnissent les ouvrages de charpente ou de menuiserie.
Festonnage : Frise ou guirlande décorative.
Feuil : Pellicule mince résultant de l’application sur un subjectile d’une peinture ou d’un vernis et constituant tout ou partie d’un système de peintures.
Feuillure : Rainure ou angle rentrant dans un cadre menuisé lui permettant de s’adapter à un autre cadre (ouvrant/dormant) ou de recevoir un vitrage ou un panneau de remplissage. C’est aussi dans la maçonnerie un emplacement réservé à la périphérie de la baie pour insérer un châssis.
Feuillus (arbres à feuilles caduques) : Groupe botanique d’arbres à grandes feuilles à limbe développé par opposition aux conifères ou résineux. Le terme ne décrit pas nécessairement la dureté du bois.
Feuillus, bois de : Bois dont une rive comporte une feuillure en prévision de la pose à joint chevauché.
Fibragglo : Béton dont l’agrégat est constitué de fibres végétales destinées à la réalisation de panneaux d’habillages de sous-faces (plafond de cave, de passage couvert).
Fibre : Cellule de bois relativement longue et étroite fermée à ses deux extrémités.
Fibre-ciment : Matériau à base de fibres minérales et de ciment, comprimé, utilisé en particulier pour les tôles de couverture, de canalisations, etc.
Fibro-ciment : Marque commerciale au même titre que l’ETERNIT par exemple.
Fibres ligneuses : Fibres du bois.
Fiche ou contrefiche : Pièce de charpente oblique en bois reliant le pied du poinçon à l’arbalétrier
Fiches : Type spécial de paumelles vissées directement dans les dormants et battants.
Figure : Motif laissé à la surface du bois par les cernes de croissance, les rayons, les noeuds et la coloration irrégulière.
Fil (du bois) : Disposition générale des fibres — direction, grosseur, agencement, apparence ou qualité de la fibre du bois de sciage ou du placage; bois de fil (droit), dont les fibres sont parallèles au grand axe de la pièce ; contre-fil, bois dont la direction des fibres n’est pas parallèle au grand axe de la pièce ; tranchant d’une lame ; donner du fil à un racloir, retourner l’angle avec un affiloir ; donner du fil à un outil, l’affûter.
Filet : Bande décorative faite de plusieurs essences de bois souvent précieux, petite moulure lisse, sorte de carré qui sépare les moulures les unes des autres. Saillie en spirale d’une vis, on parle de fond de filet notamment dans le diamètre de la vis en fond de filet.
Filière d’assainissement : Dispositif assurant le traitement des eaux usées domestiques comprenant dans le cadre du DTU la fosse septique toutes eaux et équipements annexes ainsi que le système de traitement, sur sol naturel ou reconstitué.
Filière sèche : Ensemble des acteurs de la construction intervenant avec des matériaux secs par opposition à la filière humide (ciment, plâtre). La filière sèche supprime donc les temps de séchage réduisant les délais de construction.
Fil fin, bois à : Structure de certains feuillus tels le bouleau et l’érable dont les cernes de croissance sont étroits et peu apparents et dont la grosseur des pores varie peu entre le bois de printemps et le bois d’été.
Fil grossier, bois à : Structure de certains feuillus tels le chêne, le châtaignier et le frêne dont la grosseur des pores varie beaucoup entre le bois de printemps et le bois d’été. On utilise parfois l’expression bois à fil ouvert pour décrire ces essences.
Fil pelucheux : Rugosité de surface du bois raboté causée par le soulèvement du bois final dur au-dessus du bois initial plus tendre, sans toutefois en être détaché.
Fil tors : Dans une pièce de bois ou dans un placage, agencement des fibres en torsade autour de l’axe du tronc de l’arbre.
Fil tranché : Agencement du fil et des autres constituants longitudinaux s’éloignant d’une ligne parallèle aux côtés de la pièce suite au sciage ou dû aux caractéristiques de croissance.
Fine : Petites particules utilisées dans la fabrication des panneaux de particules, plus grosses que la sciure ou la farine de bois.
Fini fin : Revêtement de peinture, de vernis, de laque, de cire ou d’autre matériau appliqué sur surfaces de bois de grande qualité afin de les protéger, d’en rehausser l’apparence et d’en améliorer la durabilité.
Fixateur de fond : Produit d’imprégnation, à base de résines, qui renforce et améliore l’adhérence des supports existants.
Fixations : Chaque menuiserie est fixée au gros-œuvre sur 3 côtés du bâti par des points de fixations (scellement ou vis/chevilles). Les distances minimum de fixation sont de 150 à 200 mm à partir des angles de la menuiserie, et ensuite de 600 à 800 entre chacune de ces fixations. La fixation de la pièce d’appui et du seuil est obligatoire pour les fenêtres et les portes-fenêtres de plus de 90 cm de largeur selon le DTU 36.1 menuiserie.
Fixations dissimulés : C’est l’exemple des clips. Toutes fixation ne traversant par les lames de platelage de terrasse en bois nécessite une vigilance accrue sur le respect des règles de conception et de pose très précises. L’idéal sont les clips qui vont pouvoir «suivre» le différentiel entre les périodes sèches et humides où le bois se rétracte La fixation des lames peut se faire par dessous, nous nous rapprochons alors de la fabrication d’un caillebotis. Par anlogie toutes fixations qui ne sont pas visibles.
Flache : Écorce ou tout manque de bois sur la rive d’une pièce résultant d’une coupe trop près de la circonférence extérieure de la grume ou pour toute autre raison sur le bord ou dans un angle d’une pièce de bois. Dépression à la surface d’un plateau, ou arrondi d’une arête, provenant d’un tronc d’arbre dont les déformations n’ont pas pu être enlevées totalement, lors du débit.
Flamande : Qualifie une tuile à profil ondulé et à recouvrement latéral, utilisée surtout dans le nord de la France et en Belgique.
Flambage ou flambement : Déformation d’une pièce de bois verticale sous l’effet d’une compression axiale.
Flèche : Déplacement vertical descendant d’un élément généralement causé par une charge permanente ou une surcharge. Dans un cintre ou dans un arc, perpendiculaire élevée au milieu de la ligne passant par leur base, et prolongée jusqu’à leur sommet. Calcul de la flèche, en résistance des matériaux, moyen par lequel on détermine, compte tenu du coefficient de sécurité, la flèche que prendra une pièce sous une charge déterminée.
Flexion : Mode de sollicitation qui tend, dans une section d’un élément donné, à comprimer les fibres situées d’un côté de la fibre neutre et à tendre celles situées du côté opposé.
Flipot : Morceau de bois long et mince, de section triangulaire et d’épaisseur variable, débité dans un bois bien de fil, et servant à reboucher les gerces des grosses pièces destinées à demeurer apparentes ou à être peintes.
Flocon : Petite particule de bois plate de dimensions prédéterminées, d’épaisseur uniforme dont la direction des fibres est principalement dans le plan de la particule.
Flottage : Assemblage dont une partie passe sur l’autre, traverse flottée, panneau flotté.
Fluage : Partie de la déformation restant définitive après déchargement d’une pièce de bois horizontale sous l’effet d’une charge de longue durée.
Fonçailles : Planches utilisées pour former le fond d’une barrique ou d’un fût.
Foncure : Ensemble des tôles et pièces de métal d’étanchéité dont on garnit l’intérieur d’un chéneau. Large latte de bois délardée en biseau, qui compose le fond d’une noue ronde ou d’un renvers.
Fond (monter de) : Se dit des pièces de bois ou d’une cloison en pan de bois qui, partant du sol, montent jusqu’au haut du bâtiment ; on dit aussi des poteaux de fond: ce sont ceux qui sont montés de fond l’un sur l’autre.
Fond de loggia : Mur de séparation avec l’habitat en retrait de la façade.
Force axiale : Poussée (compression) ou traction sollicitant un élément dans le sens de sa longueur. Elle s’exprime en kilonewtons (livres).
Force majeure : La force majeure est une circonstance exceptionnelle et imprévisible qui peut aboutir à l’irresponsabilité de l’assuré. A titre d’exemple, la tempête d’une exceptionnelle intensité exonérera le constructeur de sa responsabilité civile décennale.
Forêts gérées durablement : D’après la Conférence Ministérielle de 1993 tenue à Helsinki sur la Protection des Forêts en Europe, «la gestion durable signifie la «gérance» et l’utilisation des forêts et des terrains boisés, d’une manière et à une intensité telles qu’elles maintiennent leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire, actuellement et pour le futur, les fonctions écologiques, économiques et sociales pertinentes, aux niveaux local, national et mondial ; et qu’elles ne causent pas de préjudices à d’autres écosystèmes».
Fosse toutes eaux : Réservoir fermé de décantation dans lequel les boues décantées sont en contact direct avec les eaux usées traversant l’ouvrage. Les matières organiques solides y sont partiellement décomposées par voie bactérienne anaérobie (selon NF EN 1085).
Fourrure : De façon générale, pièce intermédiaire de calage, de rachat, de remplissage d’un vide, de réglage d’épaisseur, de dissimulation d’un joint, correction d’un écart, etc…
Fourrure (en menuiserie) : C’est une pièce destinée à compenser un manque d’épaisseur du dormant. Cette pièce est liée au gros-oeuvre et participe à l’étanchéïté de la liaison fenêtre/gros-oeuvre.
Fourrure (en couverture) : La fourrure de noue, ou friteau, est une pièce de bois biseautée rapportée dans l’angle d’une noue, soit pour casser l’angle d’un renvers, soit pour constituer le fond et le support d’une noue arrondie.
Foyer bâti : Entourage de l’âtre d’une cheminée dans lequel s’assemble le parquet ; en géométrie, point où se rassemblent les rayons d’une courbe, les foyers d’une ellipse.
Frais de défense : Les frais de défense sont liés à toute action en responsabilité, amiable ou non, dirigée contre l’assuré.
Fraisage : Chanfrein au bord d’un trou pour faire place à partie conique de la tête d’une vis.
Franchise : La franchise est la somme définie contractuellement que l’assuré supporte personnellement.
Frêne : Toutes régions, plaines et vallées humides. Aubier non distinct. Les bois à croissance rapide ont d’excellentes résistances mécaniques. Résiste bien en compression, très bien en flexion, mais n’a pas de durabilité naturelle. Elastique et très résilient, peu fissile. Ce bois est sensible aux vrillettes et termites Ameublement et décoration, placages. Inapte en extérieur.
Frêne : Le frêne se retrouve dans toute la France à l’exception du Sud-Est. Propriétés — bois dur, tenace, se travaillant bien, doué d’une bonne flexibilité que l’étuvage renforce. Durable en plein air après imprégnation. Utilisation — aménagements intérieurs, parquets, lambris, plafonds, meubles, tournage, charronnage, articles de sport, manches d’outils et panneaux à particule.
Frêne classic : Dosse, noeuds clairs, noeuds noirs inférieurs à 3 mm de diamètre, noeuds fendus inférieurs à 1 mm, bois ondé.
Frisage : Procédé qui consiste à placer des placages en faisant varier la direction du fil afin d’obtenir des effets qui s’accentuent sous l’action de la lumière.
Frise : Pièce de bois étroite et longue placée horizontalement.Elements d’un entablement.
Frise (en carrelage) : Motif décoratif rectangulaire qui est inséré entre deux carreaux et qui comporte éventuellement un décor.
Frise (en couverture) : La frise chanlattée est une latte à profil biseauté en trapèze, utilisée pour les voligeages. Sa largeur va de 50 à 80 mm, et ses deux hauteurs sont en général de 15 et 26 mm.
Frises ou lamelles (parquet) : Nombre de lamelles dans la largeur d’une lame qui constituent la couche supérieure d’une lame de parquet (couche d’usure) et donnent l’esthétique. 1 frise (peut être lame large), 2 frises ou 3 frises.
Frison : Longs copeaux de bois enroulés utilisés comme agrégat pour la fabricaiton de certains panneaux de particules ou comme matière d’emballage.
Friteau: Petite latte rapportée sur — ou de part et d’autre — d’une fonçure de noue de couverture, pour en modifier la courbure. Synonyme : fourrure de noue.
Fronton : Ornement triangulaire ou circulaire, partie surélevée d’une corniche.
Fruit : Légère inclinaison donnée au sommet d’un ouvrage.
FSC : Le Forest Stewardship Council, ou Conseil de bonne gestion forestière, est une organisation non gouvernementale qui certifie l’exploitation raisonnée et la gestion durable des forêts mondiales.
Fuste : tronc d’arbre écorcé mais non raboté qui sert à la construction d’une maison en bois massif. Futée : Sorte de mastic fait avec de la sciure de bois pour remplir et cacher les trous des clous ou certains défauts du bois.
G
Gabarit : Modèle réalisé à la grandeur réelle pour servir au traçage, au calibrage ou au perçage d’une pièce.
Gable : Mot Anglo-Normand désignant un fronton ou pointe de pignon triangulaire plus ou moins ajouré, surmontant le linteau d’une baie ou de certaines lucarnes.
Gâche : Pièce fixée au bâti dormant dans laquelle se loge le pêne de l’ouvrant permettant la condamnation d’ouverture de la fenêtre.
Gâche magnétique : La gâche magnétique, ou ventouse magnétique, est un système fiable de condamnation électrique de la gâche d’une porte équipée d’un système de contrôle d’accès (interphone, digicode, etc…). Ce système est composé généralement de 2 aimants électromagnétiques d’une force d’arrachement de 300 kg chacun, qui sont adaptés sur le bâti dormant et qui gèrent l’ouverture de la porte à l’aide d’une impulsion électrique envoyée par le système contrôle d’accès.
Galandage : Principe de coulissant qui consiste à faire glisser le vantail, en position ouverte, dans le doublage du mur. Cette technique permet une libération complète du passage, à l’intérieur de l’habitat (portes intérieures coulissantes) ou à l’extérieur (fenêtres à galandage).
Gambardière : Désigne une tuile cintrée en creux suivant son axe transversal (à l’inverse de la coffine, galbée en saillie). Les gambardières servent à faire des noues arrondies.
Garantie : La garantie est une obligation de l’assureur d’indemniser l’assuré en cas de réalisation du risque stipulé dans le contrat.
Garantie biennale : La garantie biennale est d’une durée minimale de deux ans à compter de la date de réception des travaux. Elle s’applique aux dommages affectant le bon fonctionnement des éléments d’équipement dissociables. Elle est appelée également garantie de bon fonctionnement.
Garantie décennale : Assurance de responsabilité civile contractée par un constructeur pour une période de 10 ans. Couvre le client contre tout vice pouvant rendre le bâtiment impropre à sa destination. Cette assurance est obligatoire et ne s’applique qu’aux seuls dommages matériels dans la limite du coût des travaux permettant d’y remédier. Elle est obligatoire dans les contrats dits d’Assurance construction.
Garantie dommage ouvrage : L’assurance dommages ouvrage a pour but de garantir, en dehors de toute recherche de responsabilité, le paiement des travaux de réparation des dommages subis. Cette assurance est valable, non seulement pour le propriétaire de l’ouvrage, mais aussi pour les propriétaires successifs. Seul l’état, lorsqu’il «construit pour son compte» échappe à cette obligation d’assurance. Les professionnels qui contreviennent à cette obligation sont, quant à eux, passibles de sanction pénale.
Garantie facultative (ou optionnelle) : Les garanties facultatives n’entrent normalement pas dans le cadre normal de l’Assurance.
Garde-corps : Garde-fou, balustrade, mur, parapet, barre d’appui. Dispositif plein ou ajouré de protection contre les chutes, établi au bord des zones de stationnement ou de circulation de personnes à hauteur d’appui ( ex : balustrade).
Garde corps rampant : Un garde-corps est une barrière de protection placée sur les côtés d’un escalier ouvert, le pourtour d’un palier, d’un balcon, d’une mezzanine ou d’une galerie ou à tout autre endroit, par exemple un toit afin d’empêcher une chute accidentelle. Dans le cadre d’un escalier, il est dit rampant lorsqu’il suit la volée d’escalier. La composition et la fabrication du garde-corps peuvent varier, mais en général sa conception implique qu’il ne puisse être escaladé facilement ou qu’un enfant ne puisse se glisser entre ses composants.
Garde-gravois : Planche que les couvreurs disposent à la base des combles pour éviter la chute de gravois pendant leurs travaux.
Garge-neige : Dans les régions à fort enneigement, sorte de petite barrière à lattes ou à lames établie au-dessus des égouts des toits, et à plusieurs niveaux sur les grands pans de toiture, afin d’empêcher la neige accumulée de glisser et de tomber des toits sous forme de plaques massives et dangereuses.
Gargouille : Dans le domaine de l’architecture, les gargouilles sont les parties saillante d’une gouttière destinées à faire écouler les eaux de pluie à une certaine distance des murs. Ces ouvrages sculptés sont souvent ornés d’une figure animale ou humaine typique de l’art grotesque roman puis surtout gothique. Dans une couverture en tuiles canal, il s’agit d’une tuile de courant débordant largement en égout pour rejeter les eaux le plus loin possible de la façade.
Garnir : Disposer un mortier et du tuileau sous les tuiles faîtières pour constituer leur assise. Syn. : fourrer.
Garniture : Ensemble des accessoires d’une couverture : fixations des matériaux, pièces de plomb ou de zinc, etc…
Gauche : Pièce de bois ayant une déformation en hélice.
Gauchir : Action de déformer un bâti, un cadre par une pression latérale. Perdre la forme plane notamment sous l’influence de la chaleur ou de l’humidité, phénomène fréquent dans les panneaux exécutés avec du bois insuffisamment sec.
Gauchissement (voilement) : Toute déviation d’une surface plane ou droite. Le voilement comprend l’arcure, la courbure, le voilement transversal et le gauchissement ou toute combinaison de ceux-ci.
Gaz : Le CO2 n’est pas le seul gaz à contribuer à l’effet de serre. Mais, comme il est le principal, les autres sont exprimés en «équivalent CO2» selon leur dangerosité. Ainsi, le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), l’ozone de la basse atmosphère (O3)… Le protoxyde d’azote et le méthane sont pris en compte par le protocole de Kyoto. En revanche, l’ozone ne l’est pas. Quant aux CFC et aux HCFC, produits de base des matières plastiques, ils sont interdits en France car jugés responsables de la destruction de la couche d’ozone.
Gélif : Qui peut se fendre sous l’effet du gel. (ingélif : résistant au gel)
Gélivure : Fente causée par l’action du gel dans le bois sur pied.
Génie civil : Le génie civil comprend : Le gros œuvre ;Les constructions industrielles (usines…) ; Les routes, autoroutes et voies ferrées ; Les ouvrages maritimes et fluviaux ; Les ouvrages de distribution d’eau et d’assainissement (égouts) ; Les ouvrages d’art (pont, tunnel) . Il est important de souligner que les ouvrages de génie civil ne sont pas assimilés à des travaux de bâtiment. Il n’existe donc pas d’Assurance obligatoire (elle est toutefois vivement recommandée).
Génoise : Frise de tuiles rondes (tuiles romaines, tuiles-canal) maçonnées en surplomb sur plusieurs rangs pour former la corniche des constructions, surtout dans le Sud de la France.
Géotextile : En matériaux synthétiques, biodégradables ou écologiques ; le géotextile peut être tissé ou non-tissé ; il a pour fonction de créer une barrière physique qui laissera passer l’eau et de protéger, par exemple, les drains et ouvrages de drainage pour éviter leur colmatage. Les géotextiles servent à réaliser des étanchéités enterrées dans les sols aquifères, vastes bassins, retenues d’eau.
Géothermie : est la chaleur de la terre qui se matérialise par des poches d’eau ou de roche chaudes dans le sol. Des températures moyennes permettent simplement la production de chaleur (chauffage). Les températures élevées qui permettent de générer de la vapeur servent à produire de l’électricité.
Gerce : Petites fentes superficielles sur la surface du bois, séparation longitudinale qui habituellement traverse les cernes de croissance. Elles sont communément causées par les contraintes dues au séchage.
Gerçure : Petite fente produite à la surface du bois par un séchage mal conduit ou trop rapide, ou par une exposition prolongée au soleil d’un bois incomplètement sec.
Giron (ou pas) : Largeur d’une marche d’escalier prise sur la ligne de foulée, nez de marche y compris, de contremarche à contremarche.
Gironnée : En couverture, les ardoises ou les tuiles gironnées sont des éléments de forme trapézoïdale utilisés pour les combles coniques et les noues arrondies.
Girouette : Dispositif d’indication de la direction du vent, placé au faîte d’un comble. La girouette est composée d’une mince plaque de métal découpée suivant des motifs divers, montée sur une tige verticale, ou verge, sur laquelle elle pivote librement ; c’est parfois la tige elle-même qui pivote sur une base à roulement à billes.
Glycérophtalique : Caractère des résines obtenues par réaction chimique entre le glycérol (ester de la glycérine), un acide gras, l’acide ou l’anhydride phtalique, le tout formant un polyester tridimensionnel.
Gond : Pièces de métal reliant une porte ou un battant à un mur. Les gonds permettent à une porte de tourner autour de l’axe de fixation.
Gond doucine : Gond profilé en double courbe, concave en haut, convexe en bas.
Gorge : Moulure en forme de creux. Partie oblique d’une mortaise, située du côté opposé à l’about. Dans un assemblage oblique par tenon et mortaise, la gorge suit l’inclinaison de la pièce qui porte le tenon ; la partie mâle d’un embrèvement peut également se situer en gorge. Cannelure dans laquelle passe la corde d’une poulie : «gorge du réa d’une poulie». Partie creuse formant une moulure concave.
Gouge : Outil creusé en canal, а bout tranchant et courbe, utilisé pour la gravure sur bois.
Goujon : Petite gouge de sculpteur ou cheville de bois.
Goujon d’ancrage : Ensemble composé d’un boulon et d’une cheville métallique, servant à ancrer des pièces de structure dans la maçonnerie.
Gousset : Pièce de bois placée dans l’angle formé par deux éléments pour en renforcer l’assemblage Pièce de métal ou de contreplaqué, servant à renforcer un assemblage ou à assurer (par des boulons, des pointes ou de la colle) la liaison de plusieurs éléments convergents.
Gousset de ferme : Pièce de contreplaqué de forme triangulaire servant à assembler des bois par clouage. En charpente métallique désigne une petite pièce triangulaire rapportée par soudage sur l’angle d’une feuille, pour renforcer celui-ci. Syn. : oreillon.
Goutte d’eau, goutte pendante ou larmier : Petit canal présent sous les éléments saillants exposés à la pluie. Il interrompt le cheminement de l’eau et l’empêche de ruisseler sur la façade ou de pénétrer entre l’ouvrant et l’appui.
Gouttière (en couverture) : Rigole de collecte des eaux située au niveau de l’égout d’une toiture, constituée d’un simple profile métallique (zinc ou cuivre) ou en PVC.
Gouttière (en menuiserie) : Gorge dans une feuillure pour l’évacuation de la condensation.
Grain du bois : Qualité de la fibre du bois, grain serré (érable à sucre), grain lâche (tilleul), grain ouvert (chêne).
Grain d’orge : Petite rainure en V formée, lors de l’assemblage de deux lames de lambris, par la rencontre des chanfreins réalisés au droit de leur joint, pour en accuser le raccord et atténuer d’éventuels retraits Assemblage en grain d’orge, sorte d’assemblage en forme de V, en creux ou en saillie, pratiqué sur le chant de certaines lames de parquet ou de lambris ; le grain d’orge remplace l’assemblage traditionnel par rainure et languette. Dent complémentaire d’une fraise, destinée à trancher le fil du bois au droit de l’arasement, avant que le copeau ne soit soulevé, ce qui évite les éclats.
Granit : D’une très grande résistance, il est souvent utilisé en extérieur ou pour les surfaces très sollicitées. Toutefois, il peut se révéler glissant par temps humide et devra être traité anti-tache.
Gras : Excès de matière parfois observé après un usinage défectueux. Un tenon a du gras quand il est trop fort pour entrer dans sa mortaise ; de même, un arasement a du gras quand un excès de bois, à la base du tenon, s’oppose à la bonne jonction des pièces.
Grès : Le grès est composé à 50 % d’argiles blanches, 25 % de sable et 25% de feldspaths. Il en existe différents types, chacun avec des caractéristiques esthétiques et techniques différentes.
Grès cérame : Grès pressé non émaillé coloré dans la masse et d’une résistance exceptionnelle. Vitrifié par cuisson à une température de 1300 °C environ, c’est un matériau imperméable, très résistant à l’usure, au gel et à l’écrasement. Son aspect de surface peut être brillant (poli), satiné (semi-lustré), ou mat.
Grès cérame émaillé : Carreau réalisé sur la base d’un grès cérame pleine masse mais recouvert d’une couche d’émail. Les évolutions technologiques ont permis de fabriquer un produit émaillé d’une résistance mécanique exceptionnelle et de porosité très faible (- de 0,1%). Ces carreaux offrent une grande diversité de décors et peuvent être utilisés en intérieur et extérieur suivant leur aspect de surface.
Grès cérame fin vitrifié : Pour la fabrication des carreaux de grés cérame, on utilise le même procédé que pour les grés pressés. On obtient un biscuit non poreux avec une résistance mécanique exceptionnelle. Son utilisation peut se faire indifféremment à l’intérieur et à l’extérieur. On peut obtenir une coloration différente en utilisant des oxydes dans le gâchage.
Grès émaillé : Pour ce type de grès, les matières premières, après avoir été broyées, mélangées et séchées, sont façonnées en utilisant des presses hydrauliques afin d’obtenir le biscuit. Ce biscuit est recouvert d’émail puis cuit en portant le tout à une température d’environ 1250°. C’est le procédé de la mono-cuisson. Il est utilisé en intérieur ou éventuellement en extérieur s’il ne craint pas le gel et traité antidérapant.
Grès étiré : Grès obtenu à partir d’une pâte façonnée par étirage. La pâte sort d’une machine qui la met à l’épaisseur désirée après passage dans une filière d’une section déterminée. A sa sortie, la pâte est découpée aux dimensions voulues, séchée puis cuite. Ces carreaux ont un aspect rustique et sont donc habituellement utilisés au sol. Suivant leur degré de porosité, ils sont plus ou moins adaptés à l’extérieur.
Grille : Assemblage de barreaux fermant une ouverture. Exemple : grille de sécurité. Par extension, tout élément ajouré fermant une ouverture, exemple : grille d’aération.
Grillage : Treillage de fils métalliques entrecroisés ou torsadés.
Grisaillement ou Grisonnement (du bois): Effet des ultraviolets et de la pollution qui font perdre au bois sa couleur d’origine sur quelques centièmes de millimètre. Cette modification de teinte n’affecte en rien la résistance de la maison bois dans le temps.
Gros bois d’œuvre : Pièce de bois de 140mm (5-1/2 po) ou plus dans sa plus petite dimension.
Gros bois d’oeuvre, construction en : Type de construction combustible dans laquelle on assure un certain degré de sécurité incendie en spécifiant les dimensions minimales des éléments de charpente ainsi que l’épaisseur et la composition des planchers et des toits de bois, et en supprimant les vides de construction des planchers et des toits.
Gros Œuvre : Le gros œuvre d’un ouvrage se caractérise par la construction de son ossature et de ses fondations. Différents matériaux peuvent être utilises : le béton armé, le bois ou encore la brique.
Groupe d’essences : Combinaison de certaines essences en groupes compte tenu de leurs similitudes en termes d’aspect et de caractéristiques physiques. (Ex. EPS epinette, pin, sapin).
Grume : Arbre abattu, ébranché, non écorcé.
Guette : Pièce de bois oblique reliant le pied d’un poteau et la tête du poteau suivant.
Gueule de loup : Assemblage mâle et femelle dont les profils sont identiques mais inversés, composé de la moulure et de la rainure.
Guide : Pièce de bois ou de métal permettant d’effectuer une opération de traçage ou d’usinage de manière précise et en toute sécurité.
Guichet : Petite ouverture dans une porte ; scie étroite et longue aussi appelée passe-partout.
Guillaume : Rabot servant а faire les rainures (entaille longue et étroite), et les moulures.
Guimbarde : Petit rabot de menuisier et d’ébéniste pour aplanir le fond des creux. Gymnospermes : Les gymnospermes sont des plantes faisant partie d’un sous-embranchement des phanérogames (plante à graines) qui inclut les plantes dont l’ovule est à nu et est porté par une feuille fertile.
H
Habillage : Pièce de bois ou de panneau servant à masquer un joint ou un interstice.
Hauteur de bâtiment : Nombre d’étages compris entre le plancher du premier étage et le toit.
Héberge : Niveau ou ligne délimitant la mitoyenneté d’un mur séparatif commun de deux constructions contiguës de hauteur inégale. Désigne aussi la surface mitoyenne délimitée par cette ligne.
La surface du mur dépassant l’héberge est réputée appartenir au propriétaire de la construction la plus haute, sauf s’il y a un titre de propriété contraire.
Hélice : Ligne tracée en forme de vis le long de la surface d’un cône.
Heridelle, Haridelle ou Eridelle : Ardoise longue et étroite (env. 10 cm de largeur, et 35 à 40 de long).
Hérisson : Couche de fondation préparée en surface portante apte à recevoir un revêtement ; Ensemble de pierres cassées, de chutes de briques, et de cailloux, damés et compactés, recouverts d’un lit de sable ou d’une dalle ou encore d’une chape pour asseoir terrasse et allées.
Herminette : Hachette de charpentier ainsi nommée parce que son tranchant rappelle le museau pointu et recourbé de l’hermine. Outil des menuisiers et charpentiers à ranger dans les instruments qui coupent ou ouvrent avec force ; utilisé souvent pour ajuster ou tailler les extrémités des pièces de charpente.
Herse : Épure en vraie grandeur d’un plan incliné dans lequel est contenue une des faces d’une ou de plusieurs pièces de bois. Mettre un bois en herse, établir une pièce à dévers sur une de ses faces, de manière à trouver sa longueur et ses coupes.
Hêtre : Toutes régions sauf Midi, il couvre 10% de la forêt française. De tous les feuillus, le hêtre a sûrement l’écorce la plus facilement reconnaissable : elle est gris pâle et unie. La couleur de son bois va du blanc au brunâtre pâle. Aubier généralement non distinct. Propriétés — bois dur, flexible, bonne résistance à la compression axiale et transversale, raide en flexion, moyennement résilient, peu fissile, se travaillant plus ou moins bien suivant la station. N’a pas de durabilité naturelle et est sensible aux vrillettes et termites, mais s’imprègne facilement, ce qui améliore ce défaut. Utilisation — Essence indigène avec le plus d’emplois : bois de construction, traverses de chemin de fer, cellulose, panneaux, contreplaqué, placages, meubles, ustensiles, parquets, escaliers, jouets, articles de sport, charronnage. Combustible apprécié.
Hêtre authentique : Variations de couleur (clair/foncé) d’une lamelle à l’autre et en bout de lamelle, veine sombre marquée, traces jaunes, noeuds et gerces bouchés, légères traces noires longilignes.
Hêtre classic : Teinte homogène non uniforme d’une lamelle à l’autre, dosse régulière, noeuds clairs inférieurs à 8 mm de diamètre, noeuds noirs inférieurs à 3mm, noeuds fendus inférieurs à 1mm.
Hêtre étuve naturel : Teinte homogène non uniforme d’une lamelle à l’autre, dosse régulière, noeuds clairs inférieurs à 8 mm de diamètre, noeuds noirs inférieurs à 3 mm, noeuds fendus inférieurs à 1 mm.
Hie (dame, demoiselle) : Lourd maillet pour enfoncer les pavés et dalles et ajuster leur placement (damer).
Hiément : Bruit que produisent deux pièces de bois assemblées lorsqu’elles font un mouvement par suite d’un effort ou d’une charge qu’elles ont à supporter.
Hors-combles : Désigne tout élément en saillie par rapport à la couverture.
Hors d’eau — Hors d’air : On parle de Hors d’eau – Hors d’air lorsque les ouvrages de couverture, d’étanchéité, de pose de baies ou de châssis extérieurs de menuiseries ont été achevés. Voir clos-couvert.
H.P.E (Haute performance énergétique) : Ensemble de labels officiels français qui rend compte des performances énergétiques, sanitaires et environnementales d’un bâtiment au niveau de sa conception et de son entretien.
H.Q.E. (Haute Qualité Environnementale) : démarche de construction composée de 14 objectifs à atteindre répartis en 2 catégories : Impact extérieur : — Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat — Choix intégré des procédés et produits de construction — Chantier à faibles nuisances — Gestion de l’énergie — Gestion de l’eau — Gestion des déchets d’activités — Entretien et maintenance. Confort intérieur : — Confort hygrothermique — Confort acoustique — Confort visuel — Confort olfactif — Conditions sanitaires — Qualité de l’air — Qualité de l’eau.
Huisserie : Bâti formant l’encadrement d’une porte intérieure sur laquelle se fixe la porte. L’épaisseur du mur ou de la cloison détermine la dimension de l’huisserie.
Humidité : Couche de fondation préparée en surface portante apte à recevoir un revêtement.
Humidité relative du bois : Rapport exprimé en pourcentage, entre la quantité d’eau contenue dans une pièce de bois et le poids anhydre de ce même bois.
Horizontal : Parallèle à la ligne d’horizon.
Hydrofuge : Qui s’oppose au passage de l’eau. Produit obturant les pores du ciment ou du mortier. Produit ou traitement imperméabilisant qui empêche le cheminement de l’eau à l’intérieur d’un matériau poreux. Se dit également d’un matériau qui n’est pas sensible à l’humidité, naturellement ou après traitement spécial.
Hydrofuge (en bois) : Liquide qui pénètre le bois et retarde les changements hygrométriques et dimensionnels sans modifier les qualités du bois.
Hygromètre : Appareil de mesure du taux d’humidité de l’air ou des gaz. Appareil mesurant la teneur en eau du bois (syn. : humidimètre, dans ce sens) : les hygromètres à bois mesurent la résistivité entre deux électrodes pointues enfoncées dans le bois.
Hygrométrie : Volume d’eau contenu dans l’air ou dans le bois.
Hydromorphie : Un terrain hydromorphe est un terrain gorgé d’eau, soit en permanence, soit à certaines périodes de l’année. Ce terrain est humide en hiver, le niveau du puits remonte jusqu’à moins de 1,50 mètres du sol.
I
Ignifuge : Traitement du bois avec un produit qui augmente sa résistance au feu.
Ignifugeant : Produit chimique utilisé pour réduire l’inflammabilité ou retarder la propagation du feu en surface.
Ignifuger : Rendre un produit inflammable à l’épreuve du feu afin qu’il soit conforme aux exigences des compagnies d’assurance et aux normes de sécurité relatives à la prévention d’incendie. Retarder ou ralentir la combustion d’un matériau.
Immeuble : Désigne un bâtiment d’habitations ou de bureaux a plusieurs étages.
Imperméabilisation : Système mis en oeuvre pour assurer la protection du support à l’eau.
Imposte : Partie fixe ou mobile, parfois vitrée, située en partie haute des menuiseries, au-dessus d’une porte ou d’une fenêtre.
Imprégnabilité : Aptitude d’un bois à se laisser pénétrer par un produit de préservation. Cette aptitude comporte plusieurs degrés (ainsi, le bois peut être totalement imprégnable ou à l’inverse, être réfractaire), et dépend de l’essence considérée. L’aubier est généralement beaucoup plus facilement imprégnable que le duramen, ce dernier n’étant pas du tout imprégnable dans la plupart des essences où il est nettement différencié (chêne, bois tropicaux, etc.).
Impropre à la destination : Lorsqu’un dommage entraîne l’impossibilité de jouir de l’ouvrage ou d’un bien matériel, on parle d’impropriété à la destination. Dans ce cas, le dommage peut entraîner la garantie décennale.
Imputrescible : Qui ne peut pourrir. La classe des bois imputrescible sont de classe IV.
Indemnités : Somme versée par l’assureur à l’assuré après réalisation du sinistre afin de réparer le préjudice subit. L’indemnité versée dépend des conditions stipulées dans le contrat.
Indice de propagation de la flamme : Indice ou classification indiquant la vitesse de propagation de la flamme à la surface d’un matériau ou d’un assemblage de matériaux, déterminé par un essai normalisé de comportement au feu exigé par les codes du bâtiment.
Inclinaison du fil : Angle entre la direction du fil et l’axe longitudinal de la pièce exprimé sous forme de rapport.
Inertie thermique : L’inertie thermique d’un logement peut être définie comme la capacité qu’il offre de maintenir stable sa température intérieure malgré les variations des températures extérieures ou de l‘ensoleillement.
Ingélif : Matériau non hydrophile et non sensible au gel.
Inox A2 : acier inoxydable.
Inox A4 : acier inoxydable norme alimentaire. Meilleur en milieu marin.
Insectes à Larves Xylophages : Insectes dont les larves se nourrissent du bois. Les plus courants sont les lyctus, les capricornes des maisons et les vrillettes.
Insonorisation : Action de soustraire un local des bruits extérieurs.
Intrados : Surface intérieure concave d’un arc ou d’une voûte.
Intumescence : Gonflement d’un enduit ignifugeant sous l’effet de la chaleur menant à la formation d’une pellicule de faible densité assurant un certain degré de résistance à la propagation de la flamme en surface.
Iroko, jatoba classic : Noeuds clairs sains et adhérents, teinte homogène non uniforme d’une lamelle à l’autre.
Isolant : Se dit de matériaux mauvais conducteurs de chaleur, bruit.
Isolant végétal : Isolant à fibres végétal offrant une excellente équivalence aux isolants minéraux ( ex : la chanvre).
Isolants minéraux : Laine de verre ou laine de roche, à base de fibres isolants thermiques efficaces, possédant d’excellente qualité acoustique.
Isolation : Action d’éliminer le transfert thermique ( de chaleur ) entre deux environnements distincts.
Isolation phonique : Permet de réduire le parcours des bruits d’impacts qui se propagent dans le plancher.
Isolation thermique renforcée : Un double vitrage est dit à Isolation Thermique Renforcée lorsqu’il intègre une glace peu émissive.
Isotrope : Se dit d’un matériau dont les propriétés sont identiques quel que soit son sens.
J
Jambage : Elément de mur formant un pilier simple entre 2 arcades ou situé de part et d’autre d’une baie (porte-fenêtre) servant d’appui aux poutres.
Jambe de force, Jambe de redressement, Jambette : Appelée aussi «potelet», c’est une pièce de bois ou de métal verticale reliant l’entrait à l’arbalétrier ou qui en appui diagonal d’un poteau le renforce contre les poussées.
Jaunissement : Altération de la couleur caractérisée par un rapprochement du point de couleur vers la zone de représentation des jaunes sur le lieu spectral. Les finitions à base de résines glycérophtaliques ont tendance à jaunir, dans ce cas il est préférable de choisir une finition à base de résines acryliques, par exemple.
Jet : Feuillet d’ardoise d’épaisseur double de la normale.
Jet d’eau : Traverse extérieure d’un châssis de croisée ou d’une porte extérieure moulurée en talon pour écarter l’eau de pluie. Ne pas confondre avec pièce d’appui.
Jeu : Espace compris entre deux éléments permettant l’assemblage, l’articulation, le fonctionnement des pièces mobiles (jeu fonctionnel). Dans un assemblage par tenon et mortaise, le tenon a du jeu, pour entrer librement ; après séchage, il peut se produire un jeu entre deux planches.
Joint : Espace libre entre deux éléments de construction dont il convient d’assurer la jonction tout en permettant le libre jeu de ces éléments de natures diverses. Ligne formée par la réunion de deux pièces. Dans un assemblage par tenon et mortaise, l’arasement forme la ligne de joint. Joint scarf : joint oblique réalisé comme une coupe en sifflet et permettant d’abouter des planches ou des panneaux de contreplaqué, de façon à obtenir des éléments de grande longueur ; en principe la longueur du joint scarf est égale à 10 fois l’épaisseur des éléments.
Joint abouté : Joint d’extrémité formé par l’aboutement des extrémités droites de deux pièces de bois.
Joint à mi-bois : Joint en bout formé en collant bout à bout deux pièces de bois dont les extrémités ont été taillées en biseau.
Joint de calfeutrement : Complément d’étanchéité à la liaison de deux matériaux hétérogènes par exemple au pourtour des ouvertures entre la maçonnerie et le cadre dormant des menuiseries.
Joint de dilatation : Joint utilisé chaque fois que les dimensions de l’ouvrage pourraient provoquer des désordres dans la structure de l’ouvrage (bâtiment de grande longueur, bâtiment contigu).
Joint de fractionnement : Profilé de mouvement conçu pour éviter la fissuration du carrelage, sert à palier à d’éventuels mouvements.
Joint de maçonnerie : Joint de liaison de mortier entre pierres, briques, moellons, agglomérés (parpaings) des maçonneries des murs (faibles variations dimensionnelles).
Joint de préfabrication : a) lourde : destiné à l’assemblage des panneaux préfabriqués en béton à 1 ou 2 étages selon le dispositif adopté (c’est-à-dire 1 ou 2 barrières d’étanchéité à l’air et à l’eau). b) légère : destiné à l’assemblage des murs de façade (rideau) des panneaux en contreplaqué ou autres matériaux composites dans la construction industrialisée, également à 1 ou 2 étages selon le cas.
Joint en bout : Joint formé en collant deux pièces de bois bout à bout, généralement à entures multiples ou à mi-bois.
Joint périphérique : Espace permettant au revêtement de se dilater de manière à absorber les variations dimensionnelles du revêtement (exemple : chauffage par le sol, sols stratifiés).
Jointoiement : Opération de finition effectuée, après séchage du mortier colle de pose, à l’aide d’un mortier à joint approprié. Le jointoiement permet de prévenir la dilatation du matériau après la pose. Sans joints, le carrelage se fissurerait. Pour les réaliser, il faut espacer régulièrement les carreaux les uns des autres. En France la pose à joints nuls (bord à bord) est interdite.
Joue : Épaisseur de bois laissée de chaque côté d’un assemblage femelle : les joues d’une mortaise, d’une rainure. Chacune des deux faces latérales d’un rabot, au droit de la lumière. Chacun des deux côtés formant la chape d’une poulie. Face latérale d’un élément de construction formant retour (joue de balcon, loggia).
Jouer : On dit d’une pièce de bois, d’un panneau, qu’ils jouent lorsque sous l’effet de la dilatation ou de la contraction du bois, les assemblages se disjoignent.
Jouée : Côté d’une lucarne. Epaisseur d’un mur dans l’ouverture d’une porte ou d’une fenêtre. Jumelle : Pièces de bois semblables et disposées parallèlement.
K
Kiln Dried : (KD) Mot anglais désignant le séchage artificiel du bois. Le principe d’un séchoir consiste à accélérer l’évaporation de l’eau par chauffage du bois. Le taux d’humidité et la température sont soigneusement choisis au cours du séchage pour assurer un séchage efficace sans créer de dommage au bois.
Kit : (mot anglais) Ensemble d’éléments à assembler soi-même. Par extension, éléments complémentaires vendus sous un même conditionnement.
L
Laine minérale : Isolant thermique de base. Ensemble de fibres en matière minérale amorphe, de consistance laineuse, et qui sont obtenues à partir de laitier, de roche ou de verre.
Laines de roche : Isolants thermiques dont les fibres sont obtenues par filage de mélanges de minéraux en fusion.. Rigoureusement incombustible, ce sont des matériaux de référence.
Laines de roche compressées : Isolants thermiques possédant d’excellentes qualités acoustiques. Matériaux traditionnellement utilisés pour l’isolation de sol.
Laines de verre : Isolants thermiques constitué d’un enchevêtrement de fibres de verre filé très fine, possédant d’excellentes qualités acoustiques. Elles sont incombustibles, ce sont des matériaux de référence.
Lambda : Coefficient de conductivité thermique d’un matériau. Plus il est faible, plus le matériau est isolant.
Lambourde : Pièce de bois.
Lambourde : Pièce de bois horizontale de section carrée ou rectangulaire sur laquelle sont clouées les lames d’un parquet. La lambourde est supportée par le plancher. Tasseau de bois permettant la pose de terrasses pour éviter le contact avec le sol.
Lambris : Revêtement de menuiserie ou décor en bois, composé d’éléments généralement en lames juxtaposées et assemblées. Tout panneau fait d’un assemblage de planches embrevées pour composer des portes, cloisons, revêtements de murs, etc.
Lambrissage : Ouvrage en lambris et son exécution. Ensemble des lambris d’un local ou d’un bâtiment.
Lame : Profilé mince, long et étroit. L’accrochage d’un certain nombre de lames entre elles permet de constituer un tablier de volet roulant.
Lames (de terrase) : Le bois sujet à des retraits et gonflement en fonction des saisons et de l’humidité doit être posé avec un écartement suffisant, il est en moyenne de 5 mm. Cet écartement s’ajuste en fonction du taux d’humidité du bois au moment de la pose des lames terrasses. En périphérie, l’écartement sera de 10 mm. En bout de lames elles peuvent être posées pratiquement en contact sauf dans la cas d’une crainte de bombage ou de dilatation longitudinale pour des bois très dense et dont la longueur de lame est importante. C’est une option qui peut être retenue en accord avec le poseur professionnel.
Lames composites : Ce sont des lames terrasses de bois-polymères obtenus par extrusion, un procédé qui permet de former des matières plastiques en poussant la matière à se fluidifier à travers une filière. Selon les procédés les proportions des constituants du composite peuvent varier entre les fibres de bois et les différents polymères utilisés.
Lame d’air ventilée : La lame d’air est le vide situé entre le pare-pluie et le bardage, assuré par l’épaisseur des tasseaux qui le soutiennent. Elle fait impérativement 22 mm d’épaisseur minimum. L’air doit pourvoir circuler dans cette lame d’air pour assurer le séchage du bois lorsque celui-ci a été soumis aux intempéries. On parle alors de «lame d’air ventilée».
Lame large (parquet) : Une seule lamelle dans la largeur de la lame du parquet.
Lamelles ou frises (parquet) : Constituent la couche supérieure d’une lame de parquet (couche d’usure) et donnent l’esthétique : 1 frise (peut être lame large), 2 frises ou 3 frises.
Lamellé-collé (bois lamellé-collé) : Technique de fabrication qui permet la réalisation de pièces de bois de grandes tailles à partir de lamelles de plus faibles dimensions. Lors du collage, le sens des fibres est alterné pour offrir une plus grande résistance et une meilleure tenue dans le temps. On a très souvent recours aux poutres lamellées-collées pour soutenir les toitures de gymnases, bâtiments industriels ou publics de grandes superficies. De plus en plus, les constructeurs utilisent le lamellé-collé pour construire des murs en bois massif.
Lame d’air : Espace ménagé entre deux parois pour en assurer la ventilation.
Lamellation : Technique de fabrication de pièces de bois, poutres ou pièces de charpente en lamellé-collé, par contre-collage de lames multiples de bois raboté.
Lamello : Languette de bois comprimé de forme ovale enduite de colle, destinée à être enfoncée dans les rainures de même forme de deux pièces de bois pour former un assemblage. Leur surface est rugueuse pour faciliter l’adhérence de la colle. Ils se positionnent dans une rainure semi-circulaire réalisée avec une assembleuse-rainureuse ou une défonceuse équipée d’une fraise à rainer.
Lamibois : Appellation française du LVL — Panneau dérivé du bois constitué de placages majoritairement orientés dans le sens long.
Laminé, bois : Produit constitué de couches successives de bois, ou d’un autre matériau, collé à un substrat de bois.
Languette : Partie mâle en forme de petit tenon continu, usinée sur une pièce de bois et destinée à s’assembler dans une rainure. La languette peut comporter deux épaulements ou un seul ; dans ce dernier cas, il s’agit d’une languette bâtarde.
Lanusure : Table d’étanchéité en plomb disposée par les couvreurs à la jonction du faîtage et des arêtes d’un comble. Syn. : basque, annusure, ennusure.
Larder : Enfoncer de biais une pointe dans une pièce de bois, pour lui permettre de pénétrer plus profondément dans une autre pièce.
Larmier : Moulure saillante qui préserve de la pluie en rejetant les filets d’eau directement vers le sol. Cannelure en quart de cercle faite en sous-face d’entablement, de bandeau, de corniche, d’appui… pour couper l’écoulement des eaux contre la sous-face (appelé aussi goutte d’eau ou goutte pendante).
Larmier (en couverture) : Partie inférieure d’une bavette ou de toute pièce d’étanchéité en recouvrement vertical, pincée pour éviter le ruissellement direct des eaux sur la partie verticale sous-jacente.
Lasure : Produit liquide de traitement des bois par imprégnation. Produit pigmenté, formant un film transparent ou semi-transparent, laissant apparaître les veines du bois, non pelliculaire, pour rehausser et conserver l‘aspect du bois. Ce type de produit ne nécessite pas de décapage des couches précédentes, lors de son entretien. Le lasure confère aux ouvrages en bois exposés aux intempéries à la fois la protection (hydrofuge, insecticide et fongicide) et la décoration (teinte naturelle ou coloration).
Latex : Résine synthétique utilisée dans la fabrication de peintures à base d’eau. Le PVA (alcool polyvinylique) et l’acrylique sont deux résines latex utilisées dans la fabrication des revêtements latex.
Lattage : Mise en place d’un ensemble de lattes, et ouvrage qui en résulte.
Latte : Autrefois, désignait divers tasseaux. Désigne surtout maintenant les débits de bois en planchettes pour la composition de lattis.
Latte carrée : Est un tasseau de bois de section carrée. Syn. de liteau.
Latte-volige ou volige : Est une latte plate sur laquelle sont clouées ou accrochées les ardoises.
Latte de redressement : Désigne parfois la chanlatte.
Latté : Panneau obtenu en collant côte à côte des pièces de bois de petite section.
Lattis ou Lattret : Ensemble des lattes parallèles, espacées ou jointives, clouées sur une surface : pan de bois, solivage de plafond, chevronnage de toit, etc… Il forme le support de couverture dans la pose au crochet.
Lauze ou Lause ou Lose : Pierre plate obtenue par délitage de roches schisteuses ou de grès micacés, et utilisée comme matériau de couverture, surtout dans le Massif Central (Auvergne, Forez), en Bretagne, dans les Alpes et en Corse. Pour réaliser une couverture en lauze, il est conseillé de faire appel à un couvreur spécialisé. Le poids important du matériau, souvent plus de 200 kg/m2, auquel s’ajoute la charge de neige (consulter les Règles N.84) implique une charpente adaptée, très résistante. Les plaques de pierre sont posées à recouvrement, de bas en haut, les plus grandes étant disposées en bas et sur les rives. Sur des toits de faible pente, les éléments ne sont pas fixés et se maintiennent les uns les autres par leur propre poids (pose dite à sec) ; si la pente est supérieure à 25%, leur fixation est nécessaire, par clouage ou chevillage à travers des trous préalablement percés. L’interposition d’un feutre bitumineux sous une couverture en lauze est toujours un complément d’étanchéité souhaitable.
Liaison : Partie visible de la jonction entre deux ardoises voisines d’un même rang ; sa longueur est celle du pureau.
Liaisonnement : Disposition des lattes ou liteaux de sorte que leurs extrémités soient réparties sur les chevrons et non alignées sur le même.
Liant hydraulique : Produit faisant prise après addition d’eau (chaux, ciment). Les liants hydrauliques durcissent même sous l’eau d’où leur nom.
Lien : Pièce oblique placée dans l’angle de deux autres pièces, pour les stabiliser par triangulation.
Lierne (lien) : Pièce de bois de section appropriée à la fonction qui lui est dévolue et servant à liaisonner des éléments de structure pour y fixer d’autres éléments.
Lierner : Attacher avec des liernes.
Lignage : Repérage au cordeau des axes de pose des ardoises ou des tuiles, perpendiculairement aux lignes de plus grande pente.
Ligne de foulée : Ligne située au milieu de l’escalier s’il a moins de 1 m de large et à 0.50 m de la rampe (coté intérieur) s’il a plus de 1 m de large.
Lignine : Substance organique complexe, constituant principal du bois qui imprègne les cellules, les fibres et les vaisseaux conducteurs, les rendant imperméables, inextensibles et rigides.
Lignolet : Rang supérieur des ardoises d’un comble, sur le versant exposé aux vents dominants : ce rang d’ardoises dépasse de quelques cm au-dessus de la ligne de faîtage.
Limba : Propriétés — suivant sa provenance, le bois varie de couleur et de structure. Il est jaunâtre, brunâtre mat, souvent foncé ou brun-noir chez les sujets âgés. Utilisation — éléments de meubles, panneaux de portes, cadres de fenêtres, aménagement intérieur, etc.
Limon : Pièce de bois placée en pente et en élévation, droite ou cintrée en plan, dans laquelle s’emboitent les marches et, éventuellement, les contremarches et une rampe d’un escalier.
Linçoir : Pièce de bois recevant les solives boiteuses dans la zone d’une trémie.
Linteau : Traverse de bois, de fer ou bloc de pierre ou de béton formant le haut du cadre d’une porte, d’une fenêtre ou d’une baie.
Lisse : Pièce de bois continue placée en partie basse ou haute d’un mur d’ossature bois. Pièce horizontale placée entre des poteaux, pour recevoir le bardage. Barre horizontale servant de garde-corps ou de fermeture.
Lisse basse (ou semelle) : Elément de liaison entre les fondations et le plancher, ou entre le plancher et les murs.
Lisse de chaînage : Pièce de bois continue, généralement de même section que la lisse haute sur laquelle elle est fixée pour servir d’appui à un plancher intermédiaire.
Listel : Moulure carrée ; partie plate d’une moulure ; espace plat entre les cannelures d’une colonne ; elément de céramique en forme de moulure qui sert de bordure ou de frise.
Liteau : Latte étroite, tasseau de bois de petite section section, carrée (env. 25 x 25 mm) ou rectangulaire (18 x 35 à 30 x 40 mm). Les liteaux servent à accrocher les tuiles et les ardoises ; ils sont cloués en lattis horizontal, en liaisonnement sur les chevrons ou les contre-liteaux, avec un espacement constant égal au pureau des tuiles ou des ardoises. Les liteaux doivent être préalablement traités pour leur conservation, comme les bois de charpente.
Locateur d’ouvrage : Le locateur d’ouvrage est lié au maître d’ouvrage par un contrat de louage d’ouvrage. Le locateur d’ouvrage est soumis à la responsabilité civile décennale.
Loggia : Balcon couvert en retrait par rapport à la façade.
Loi Spinetta : La loi du 4 janvier 1978, dite Loi Spinetta, régit une part importante de l’Assurance construction en matière de responsabilité.
Long pan : Façade d’un bâtiment ou surface de toiture parallèle au faîtage. Dans le cas de toiture à quatre pans, le long pan correspond à la façade la plus longue ou à la surface la plus grande.
Longeron : Poutre, pièce d’un châssis disposée dans le sens de la longueur.
Longrain ou Long-grain : Orientation générale des stries visibles sur une ardoise ou une plaque de roche schisteuse, lauze, etc… Le longrain est à l’ardoise ce que le fil est au bois : il correspond au sens de la plus grande résistance à la rupture ; pour les ardoises, le longrain doit donc être parallèle à leur plus grand côté. Une ardoise à longrain transversal est dite traversine ou traversière ; elle est biaise si le longrain est diagonal.
Longrine : Pièce d’infrastructure d’allure horizontale, servant à répartir des charges ou à les reporter vers des appuis.
Longue-feuille : En couverture, désigne une feuille de zinc de plus de 2 mètres de long. syn. : bande.
Losange : Figure géométrique ayant quatre côtés et des angles opposés égaux, deux de ces angles étant aigus et deux obtus.
Loupe : Torsion du fil du bois, habituellement à proximité d’un noeud. Caractéristique très recherchée pour les placages utilisés à des fins ornementales.
Lucarne : Fenêtre ou Chassis en saillie sur la pente d’un toit. Chien assis = lucarne a une pente. Lucarne à chevalet = lucarne droite à deux pentes. Œil de bœuf = ouverture ronde
LVL : Le Laminate Veener Lumber est fabriqué en panneaux comme le contreplaqué, mais les feuilles de placages sont toutes disposées et collées dans le sens longitudinal, pour lui donner des performances élevées en sens long.
LSL : Le Laminated strand lumber est un compromis entre LVL et PSL. Il est fabriqué en continu sous forme de panneau avec de longues bandes de placage de peuplier (tremble) collées fil à fil et pressées
M
M1, M2, M3, M4 : Qualifient la résistance au feu d’un matériau. Classification de M0 (incombustible)à M4 (facilement inflammable).
Maçonnerie composite : Ouvrage dont la constitution est réalisée de deux ou plusieurs matériaux (pierres, briques, parpaings, bois, etc.).
Madrier : Ce terme définit une poutre de bois rabotée et de section rectangulaire qui sert à la construction d’une maison en bois massif.
Madrure : Enchevêtrement de fibres autour d’un bourgeon, d’un rameau, d’une loupe.
Maille : Dessin naturel apparaissant à la surface de certaines essences de bois lors du sciage des rayons médullaires dans leur plan.
Maillure : Ensemble des cernes d’allure parallèle d’une pièce de bois dont la coupe est faite sur maille. Mouchetures luisantes que l’on observe à la surface de certains bois polis (hêtre, chêne), et qui correspondent à la coupe des rayons médullaires.
Main courante : Partie supérieure d’un garde-corps de balcon, d’escalier, de balustrade, formant barre d’appui sur laquelle glisse la main, généralement à 0.90 m au dessus du sol.
Maison : Cette appellation désigne en général une habitation, bien que pouvant avoir plusieurs étages, moins importante qu’un immeuble. On emploiera le plus souvent les noms de pavillon, villa ou maison individuelle.
Maison à rez-de-chaussée : Habitation a un seul niveau. Elle peut être de plain-pied, sur sous-sol, terre-plein ou vide sanitaire.
Maison de plain-pied : Habitation dont la première dalle de plancher est pratiquement au même niveau que le terrain alentour.
Maisons en bande : Succession de maisons adjacentes ayant en commun avec chacune d’elles un mur mitoyen.
Maison basse consommation : Maison dont la consommation en énergie primaire est inférieure ou égale à 50kWh/m²/an (orientation du bâtiment, étanchéïté à l’air, épaisseur d’isolant, WMC performante).
Maison écologique : Une maison plus respectueuse de l’environnement dont les matériaux utilisés sont naturels (ex : isolation chanvre, fibres de bois…/structure bois…/revêtements des sols et des murs en bois…).
Maison isolée : habitation dont le gros oeuvre est indépendant de toute autre construction.
Maison jumelée : Habitation attenante à une autre par un mur mitoyen.
Maison Ossature Bois ou MOB : Construction dont la structure porteuse est en bois ; autrement dit, le toit est porté par des éléments horizontaux ou verticaux en bois. Construction dont l’ossature (murs, charpente, planchers), contreventement et parement sont en bois massif, panneaux de contreplaque ou osb. Cette technique concerne essentiellement des maisons de 1 ou 2 étages maximum.
Maison passive : Maison qui est pratiquement autonome pour ses besoins en chauffage. Elle se contente des apports solaires, métaboliques (habitants, machines) et elle a une très bonne isolation, absence de ponts thermiques, grande étanchéïté à l’air. Besoin de chauffage inférieur à 15kWh/m²/an.
Maison positive/à énergie positive : Maison qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme.
Maître couple : Projection plane perpendiculaire au sens du vent, verticalement et horizontalement (ombre portée) d’une forme complexe comme par exemple une maison.
Maître d’œuvre : Le maître d’œuvre est une personne réalisant des missions de conception, de direction des travaux ou encore de suivi de budget pour le compte du maitre d’ouvrage.
Maître d’ouvrage : Le maitre d’ouvrage peut être une personne physique ou morale, propriétaire initial du terrain, pour qui l’ouvrage est exécuté. Le maître d’ouvrage peut être : un particulier, une entreprise, un promoteur, un marchand de bien ou encore un investisseur. Selon le statut du maître d’ouvrage, certaines garanties devront être souscrites.
Malon : Désigne, dans le Midi, une brique creuse et plate utilisée comme platelage des couvertures en tuiles creuses.
Manchon : Ouvrage d’étanchéité en zinc qui habille le pied des poteaux d’une lucarne ; il est engravé à son sommet, et sa base est en général soudée sur la bavette de la lucarne.
Manœuvre : Dispositif de manœuvre d’ouverture ou de fermeture par déroulement du tablier (par sangle, chaîne, manivelle, motorisation électrique).
Mansarde : Forme brisée d’un comble qui permet son aménagement. Espace d’habitation dans un comble brisé dit à la Mansart.
Marché de travaux : Les marchés de travaux ont pour objet la réalisation de tous travaux de bâtiment à la demande du maître d’ouvrage.
Marbre : Le marbre est une pierre calcaire dont le veinage est mis en valeur par différentes opérations de polissage qui lui donnent par ailleurs cet aspect brillant caractéristique. En pose murale, sa noblesse le rend incomparable. l permettent les décors les plus prestigieux. Toutefois, selon sa provenance, le marbres devra être traité hydrofuge et anti-tache.
Margelle : Muret formant garde-corps au bord d’un puits ou d’un bassin.
Marquage CE : Le marquage CE est un marquage obligatoire pour tous les produits soumis à une ou plusieurs directives européennes traitant notamment des questions de sécurité de santé publique et de protection des consommateurs. Il en découle une déclaration de conformité avec les normes européennes.
Marque de qualité : Marque apposée sur le bois d’oeuvre pour en indiquer la qualité.
Marque NF : La marque NF est une marque collective de certification. Elle garantit la qualité et la sécurité des produits et services certifiés. La marque NF garantit non seulement la conformité aux normes en vigueurs, mais répond aussi à des critères de qualité supplémentaires correspondant aux besoins des consommateurs.
Marquise : Auvent placé au-dessus d’une porte, d’une entrée ou d’un perron pour servir d’abri contre la pluie..
Martelage : Opération qui consiste à sélectionner des arbres, par une marque quelconque, habituellement de la peinture, dans le but de les abattre ou au contraire de les réserver. Lorsque le marquage est effectué avec un marteau, on parle de martelage.
Martyr : Cale, en général en bois, que l’on interpose entre le point d’application d’une percussion ou d’un serrage et la pièce concernée par cette action : le martyr a pour fonction de protéger la pièce frappée ou serrée contre les chocs d’un marteau ou contre les marques d’empreinte des mors d’un outil de serrage (pince, serre-joint, étau, etc.).
Masse (teinté dans la) : Pièce de PVC colorée lors de sa transformation par extrusion ou lors de tout autre procédé de fabrication.
Masse volumique : Masse de lignocellulose renfermée entre les surfaces d’un ensemble appelé unité de volume et comprenant le bois et les vides. Poids par unité de volume. Dans le cas du bois, la masse volumique est habituellement exprimée en kilogrammes par mètre cube, en grammes par centimètre cube ou en livres par pied cube à un degré d’humidité donné.
Massif : Qualifie un bois non plaqué et non creux, ou un ouvrage dont les éléments sont en bois plein au lieu d’être composés de plusieurs pièces assemblées.
Mastic : Matière douée de plasticité utilisée pour le remplissage des calfeutrages et des rebouchages. On distingue les mastics élastomères à base de résine polyuréthanne ou silicone et les mastics plastiques à base de résine acrylique, butyle, etc.
Mastic de vitrier : Mastic essentiellement constitué par de l’huile de lin et du carbonate de calcium destiné à fixer les vitres et à assurer l’étanchéité.
Matériau à parquet : Pièce de bois à rainure et languette utilisée pour la construction des planchers.
Matériau d’obturation : Substance utilisée pour obturer les trous et les irrégularités des surfaces rabotées ou poncées afin de réduire la porosité de la surface avant l’application des revêtements de finition.
Matériaux minéraux composites : Association de matières non vivantes (non organiques) et de liant.
MDF (médium) : De l’anglais, Médium Density Fiberboard, il est composé de fibre de bois de moyenne densité obtenue par fragmentation et défibrage de plaquettes provenant de billons de bois, utilisé essentiellement dans l’ameublement et l’agencement.
Mélèze : Arbre à croissance lente, en provenance de Sibérie ou des Pays de l’est de l’Europe. Propriétés — bois tendre, durable, se travaillant facilement. L’aubier s’imprègne moyennement. Avec son bois dur et blanchâtre se confond facilement avec certains bois tropicaux. Utilisation — naturellement imputrescible, le mélèze est souvent utilisé pour la construction des maisons bois particulièrement exposées aux intempéries ; constructions et revêtements extérieurs et intérieurs (charpentes, poteaux, parquet), constructions hydrauliques, bateaux, bois de mine, meubles, cadres de fenêtres, placages, bardeaux.
Membron : Ensemble constitué par un boursault et son étanchéité. Profil bombé formant bavette (en zinc ou en plomb) qui, sous la ligne de bris horizontale d’un comble mansardé, compose la liaison étanche entre les deux pans du toit ; le membron se termine en larmier ourlé à sa partie inférieure.
Membrure inférieure : Élément horizontal ou incliné constituant la partie inférieure d’une ferme, habituellement sollicité en traction et en compression combinées.
Membrure supérieure : Élément horizontal ou incliné constituant la partie supérieure d’une ferme, habituellement sollicité en compression et en flexion combinées.
Méneau : Montant (vertical) intermédiaire divisant une baie. On parle de meneau fixe lorsqu’il reste en place alors que les battants sont ouverts et de meneau mobile ou croisé lorsqu’il se déplace lors de l’ouverture des 2 battants.
Méniane : Balcon ou petite terrasse soutenue par des colonnes en avant- corps au-dessus d’un porche ou d’une entrée. Par extension, désigne les colonnes supportant un balcon.
Mentonnet : Ergot d’accrochage d’une tuile sur son lattis. syn. : mamelon.
Menuiserie : Bois de sciage transformé en éléments de portes et de fenêtres ou éléments décoratifs.
Méplat : Défaut parfois présenté par un élément courbe, et consistant en une partie rectiligne.
Meranti, Dark-Red : Malaisie, Indochine, Sarawak, Bornéo. Plages à veines résineuses blanchâtres. Bonnes résistances mécaniques. Ce bois tient bien les clous et les vis. Le Dark-Red Meranti est le seul parmi les Meranti à pouvoir être utilisé en menuiserie extérieure. Il peut être aussi utilisé en menuiserie fine et les parquets.
Merbau classic : Noeuds clairs sains et adhérents, traces de silice (jaune ou blanche).
Merisier : Toutes régions de plaine. Aubier différencié. Bonne résis tance se prête bien au moulinage, au toupillage, au cintrage, au polissage. Bois durabilité moyenne. Ameublement, décora tion, placages, turnerie, tabletterie.
Merisier (cerisier sauvage) : En France, on ne trouve pas le merisier en peuplement pur mais en mélange avec d’autres essences. Son bois brun rose, puis presque cuivré en vieillissant sert surtout pour la décoration et l’ameublement sous formes de placages.
Merisier classic : Noeuds clairs inférieurs à 8 mm de diamètre, noeuds noirs inférieurs à 3 mm, noeuds fendus inférieurs à 1mm, aubier sain.
Mérule : Champignon qui fait pourrir le bois en présence d’humidité.
Métré : Relevé de mesures que l’on effectue pour connaître l’importance d’un travail et pour en établir le mémoire en se référant à la série des prix.
Mettre en chantier : C’est, lorsqu’on veut la travailler, poser une pièce de bois sur deux autres nommées chantier.
Mettre les bois en leur raison : C’est disposer les pièces d’un assemblage sur le chantier, suivant la place qu’elles doivent occuper après le travail.
Mettre une pièce de bois sur son fort ou sur son raide : C’est placer le bombement d’une pièce en contre-haut ou par-dessus.
Meulière : Pierre dure poreuse à gros trous.
Mi-bois : Enture destinée à assurer deux pièces de bois perpendiculaires entre elles ou placée dans le prolongement une de l’autre. Entaille à mi-bois, assemblage de deux pièces entaillées par moitié et placées dans un même plan.
Microporeux : Qui laisse libre cours aux échanges de vapeur d’eau entre l’intérieur et l’extérieur d’un local tout en étant perméable à l’eau proprement dite.
Mignonette lavée : Enduit de parement dont l’agrégat est du gravillon roulé de petite dimension (mignonette) mis à jour par lavage au jet.
Milieu humide, condition d’utilisation en : Toute condition d’utilisation autre qu’en milieu sec.
Milieu sec, condition d’utilisation en : Condition d’utilisation où le degré d’humidité d’équilibre moyen est de 15% ou moins sans dépasser 19%.
M.O.B. : Abréviation de maison ossature bois. Voir aussi ossature bois.
Module : Construction tridimensionnelle, généralement en murs fermés complets y compris menuiseries, fabriquée en usine et mis en place sur chantier à l’aide d’une grue. Coefficient caractérisant certaines propriétés mécaniques d’un matériau (bois, fer, béton etc.), telles que son élasticité (module d’élasticité), sa section vis-à-vis de la flexion et du flambement (module d’inertie) ou sa torsion (module de torsion).
Moelle : Petit cylindre constitué de tissu initial dans une tige et autour duquel les cernes de croissance se forment.
Moellon : Morceau plus ou moins irrégulier de pierre calcaire permettant le montage des maçonneries.
Moellon brut : Moellon non taillé, la pose est exécutée en opus incertum.
Moellon d’appareil : Moellon équarri et piqué pour obtenir une pose en appareillage règle.
Moise : Pièce de bois double reliant des éléments de charpente compris entre elles.
Moisement : Terme désignant un mode de rassemblement de pièces de bois.
Montant : Partie verticale de dormant ou battant.
Monocuisson : Procédé qui permet de vitrifier en même temps la pâte d’argile qui forme le carreau et l’émail qui le recouvre.
Mortaise : voir Entaille borgne ou pratiquée dans toute l’épaisseur d’une pièce de bois, et destinée à recevoir un tenon. Mortaise droite, mortaise dont les extrémités sont d’équerre par rapport à la face de la pièce de bois. Mortaise à gorge, mortaise dont une des extrémités est dans le prolongement de la pièce qui porte le tenon, tandis que l’autre forme l’about. Mortaise à double gorge, mortaise dont les deux extrémités sont en pente ; elle est destinée à recevoir deux pièces obliques qui s’opposent par leurs abouts.
Mortier bâtard : Mortier dont le liant est un mélange de chaux et de ciment, cette association permet de limiter les retraits dus à l’emploi de ciment artificiel.
Mortier colle : Produit en poudre pré dosé en usine, contenant principalement du ciment, des charges (silices, carbonate, sable…) et des constituants secondaires (adjuvants divers rétenteurs d’eau) à diluer avec de l’eau. Le mortier est utilisé comme élément de liaison des matériaux de maçonnerie (briques, moellons, parpaings, …) ou comme enduit de finition sur une maçonnerie brute.
Montant : Pièce de bois verticale d’un élément de mur à ossature bois. Les montants sont placés tous les 30, 40 ou 60 cm et leurs sections dépendent des efforts à reprendre et de l’épaisseur de l’isolant placé entre eux.
Motorisation (kit de) : Ensemble électromécanique d’ouverture/fermeture à distance.
Mouche : En couverture, petite plaquette de zinc interposée entre la tête d’un clou et la bande de plomb fixée par ce clou.
Mouchetage : Petites surfaces localisées où les fibres du bois forment de petites figures circulaires ou elliptiques sur la surface tangentielle et utilisées à des fins décoratives. On les retrouve parfois dans l’érable à sucre, mais rarement dans d’autres essences.
Mouchetis : Enduit de mortier, plâtre, … d’aspect granuleux projeté manuellement au balai ou mécaniquement, synonyme de crépi ou enduit tyrolien.
Mouchette : Moulure poussée sur les lambris, pour en agrémenter l’aspect et rendre les joints moins visibles.
Mouchoir : Ardoise complémentaire ajoutée en pied de noue écharpé, à l’extrémité du pan de pénétration, pour amorcer le soulèvement des ardoises de l’autre versant, à la base du tranchis. Un pli en coin de mouchoir est une façon de pli vers l’intérieur d’un angle de feuille, permettant de constituer un trièdre rectangle étanche.
Moulure : Élément de bois étroit, à face arrondie ou modelée, utilisé à des fins décoratives.
MPMP : Millier de pieds mesure de planche.
Muralière : Pièce de bois, de LVL, de LSL ou de PSL, ou autres fixée le long d’un mur pour recevoir des solives de plancher.
Mur : Elément de gros oeuvre dressé verticalement fait de maçonnerie coulée sur place (béton banche) ou montée par éléments (briques, aggloméré, béton préfabriqué).
Mur à montants : Assemblage de montants et de panneaux ou de planches de revêtement sur un ou les deux côtés et destiné à supporter les charges verticales et à jouer le rôle de mur de refend.
Mur coupe-feu : Type de séparation coupe-feu de construction incombustible qui divise un bâtiment ou sépare des bâtiments contigus afin de s’opposer à la propagation du feu, et qui offre le degré de résistance au feu exigé par les codes, tout en maintenant sa stabilité structurale lorsqu’elle est exposée au feu pendant le temps correspondant à sa durée de résistance au feu.
Mur de pignon : Face latérale reliant les deux murs de façade. Elle peut être en pointe (toit a 2 pentes) ou horizontale (toit terrasse). En général, ne comporte pas d’ouverture importante ou aucune ouverture (pignon aveugle).
Mur de refend : Cloison ou mur conçu pour transmettre à la fondation les charges latérales (dues au vent et aux séismes) des murs et du toit.
Mur de soutènement : Mur destiné à résister à la poussée des terres. Des ouvertures étroites appelées barbacanes doivent être présentes pour faciliter l’évacuation des eaux.
Mur porteur à montants : Mur extérieur ou intérieur agissant comme un élément de charpente en transmettant les charges verticales à la fondation.
Mur rideau : Panneau mince et léger que l’on accroche à la structure portante pour constituer la paroi qui clôt le bâtiment.
Mûrissement : Prise d’un adhésif par réaction chimique, habituellement due à l’effet de la chaleur ou d’un catalyseur, avec ou sans application de pression.
N
Nappe phréatique : Nappe d’eau souterraine peu profonde et susceptible d’alimenter les sources ou les puits.
Natura 2000 : Programme européen lancé en 1992 visant à préserver la diversité biologique au sein de l’Union européenne. La France, par la diversité de son climat, dispose de la flore et de la faune la plus riche et est fortement sollicitée pour prendre les mesures destinées à délimiter des espaces de protection.
Nervure : Rainure pratiquée dans une huisserie ou un pan de bois pour assurer sa liaison avec la maçonnerie de remplissage.
Nervures : En technique, une nervure est une partie saillante qui peut servir à renforcer une pièce mécanique ; à prélever facilement un objet (exemple : un bécher muni de trois nervures situées à l’extérieur), après empilement. Voir aussi Ergot.
Nez : Petit mamelon ou renflement saillant sous une tuile, par lequel on l’accroche sur les liteaux ou les voliges. Désigne aussi une pièce de zinc triangulaire pliée ou courbée en demi-cône ; soudée sur un élément de descente d’eaux pluviales, elle sert de butée sur le collier-support pour empêcher le tuyau de descendre.
Nez de marche : Bord de marche, arrondi ou à angle vif, en avant de la contremarche.
Nid d’abeille : Séparation cellulaire à l’intérieur d’une pièce de bois, généralement le long du fil, due à une contrainte interne. Elle se forme habituellement au cours du séchage en séchoir lorsque la température est appliquée trop rapidement et caractérise plus particulièrement le chêne rouge et le chêne blanc.
Nigoteau : Chacun des morceaux d’une tuile coupée en quatre ; les nigoteaux sont noyés dans les ruellées des solins de rive, pour former la dévirure.
NIMP 15 : Pour transporter des bois ou des emballages bois d’un pays à l’autre, de très nombreux pays ont ratifié un texte intitulé NIMP 15. Pour de tels transports, ce texte préconise des traitements curatifs ponctuels comme la fumigation ou le traitement à la chaleur.
Niveau : Instrument servant à vérifier si un plan est rigoureusement horizontal (ou vertical).
Nœud : Dans un tronc d’arbre, endroit où se forme une branche et où les fibres prennent une autre direction. Le nœud est sain et adhérent lorsque la branche qui le forme est vive lors de la croissance de l’arbre, ou noir et vicieux lorsqu’elle est morte.
Nœud d’assemblage : Nom utilisé en charpente pour désigner un point précis d’assemblage ou de calcul des efforts.
Noeud (de ferme) : Point d’intersection d’un élément d’âme et d’une membrure de ferme.
Noeud non adhérent : Noeud qui n’adhère pas fermement au bois par suite de sa croissance ou de sa position et qui ne restera peut-être pas en place.
Noeud sain : Noeud solide au moins aussi dur que le bois environnant et ne comportant pas de trace de carie.
Noeud tête d’épingle (oeil-de-perdrix) : Noeud d’au plus 12,5mm (1/2 po) de diamètre.
Noquet : Désigne chacune des pièces coudées dont on garnit les noues, les arêtiers et les cueillies des pénétrations en pente contre des murs, jouées des lucarnes ou émergences des toitures. Ce sont soit des pièces de tôle de zinc ou de plomb pliées formant bande métallique, soit, pour les couvertures en tuiles, des pièces céramiques coudées spéciales. Pour les arêtiers de couverture en zinc, les noquets peuvent être relevés sur tasseau courant sur l’arête, ou assemblés par un ourlet sur l’arête. Les noquets, recouverts par le matériau de couverture, ne sont pas visibles sur un ouvrage terminé.
Notaire : Le notaire est un officier public authentifiant les actes.
Note de couverture : La note de couverture ne repose sur aucun texte légal. Il s’agit d’une attestation établie par l’assureur et qui permet à l’assuré d’être immédiatement couvert jusqu’à la réception du contrat définitif.
Noue : Ligne d’angle rentrant (cueillie) formée par l’intersection inclinée de deux pans de toiture. Le pied de noue est la partie inférieure de l’ouvrage de raccordement de deux pans de couverture. Lorsqu’un versant pénètre dans l’autre, le pied de noue est dit écharpé, ou en écharpe. Il peut être soit arrondi, soit droit, soit en fer-à-cheval.
Noue (en charpente) ou arêtier de noue : Est la pièce d’angle rentrant commune à deux charpentes dont les axes forment un angle ; sa face supérieure est souvent délardée en V, chaque côté de la rigole étant ainsi dans le plan du pan de toiture correspondant.
Noue (en couverture) : Ouvrage d’étanchéité d’un angle rentrant, ou pièce d’angle qui compose cette étanchéité. Les techniques diffèrent selon le matériau de couverture.
Nouette : Désigne, dans certaines régions, une tuile de rive cintrée.
Noyau : En couverture, le noyau roulé est synonyme d’ourlet.
Noyer : Propriétés — bois moyennement dur et durable, facile à travailler, résistant bien à la flexion quand il est sans nœuds et de fibre droite. Bois de menuiserie utilisé en général étuvé. Utilisation — convient bien pour toutes sortes d’aménagements intérieurs recherchés, meubles de toute nature, boiseries, placages, parquets, crosses de fusil. Les beaux sujets se paient cher.
Noyer d’europe : Dauphiné, Savoie, Sud-Ouest du Massif Central. Bois moyennement résistant en compression, assez résistant en flexion. Ameublement et décora tion sous forme de placages ; tabletterie, modelage, tournerie, crosses de fusils.
Nu : Partie nue d’un mur, qui ne présente pas d’ornement en saillie. Surface unie de parement (au nu de la façade) utilisée généralement en repère pour mesurer les éléments en saillie ou en retrait.
Nuance : Les carreaux sont dits de même nuance lorsque la couleur est d’un ton identique, de même désignation de nuance (voir numéro indiqué sur le carton). Il est très important de l’indiquer lors de commandes supplémentaires pour une même pièce.
O
Obeche, Samba, Ayous : Côte d’Ivoire, Cameroun. Foncé légèrement à la lumière. Aubier non différencié. Sensible à l’attaque des insectes et du bleuissement, à protéger. Placage, contreplaqué, menuiserie légère, moulures. Couramment importé.
Oches : Les ouvriers charpentiers indiquent ainsi les entailles ou marques qu’ils font sur les règles de bois pour marquer des mesures.
Oculus : Ouverture pratiquée dans l’épaisseur du vantail d’une porte, pour recevoir un élément de remplissage translucide ou transparent.
Œil de bœuf : Petite ouverture circulaire ou ovale, dans un mur.
Oléofuge : Qui s’oppose au passage des corps gras. Produit obturant les pores du ciment ou du mortier.
Olivier : Midi de la France, Corse, Afrique du Nord. Aubier non distinct. Bois très dur et lourd, bonne résistance mécanique, faible résilience. Bois durable. Gravure, marqueterie, sculpture, tournerie, boissellerie.
Ondé, onde : Bois qui offre des dessins en forme d’ondulations.
Onglet : Extrémité d’une pièce de bois qui forme un angle de 45°. Boîte à onglet, équerre а onglet.
Opah : Identifie un périmètre géographique, objet de travaux de réhabilitation du parc immobilier, et résulte de conventions signées entre les collectivités territoriales, l’Etat et l’ANAH pour une durée de 3 ans.
Opus incertum : Dans l’appareillage des dallages, l’opus incertum est composé d’éléments aux contours irréguliers, au gré de leurs formes et, sans recherche d’alignement de leurs joints.
Opus romain : Composition de dalles régulières, carrées, rectangulaires.
Ordre de service : Un Ordre de Service (OS) est un acte notifiant une décision au titulaire du marché dans les conditions prévues par ce dernier.
Oriel (fenêtre en baie ou fenêtre arquée) : Avancée en encorbellement aménagée sur un ou plusieurs niveaux d’une façade. Quand l’oriel est fermé par une porte intérieure, on parle de balcon-serre.
Orienter : Orienter une pièce de bois, placer cette pièce dans sa position de plus grande résistance et la plus logique (compte tenu du cœur, de l’aspect, du pied et de la tête de l’arbre).
Orme : Toutes régions de plaine. Propriétés — bois dur et assez lourd, se travaillant bien, flexible, elastique, très résilient, peu fissile, moyennement résistant en compression axiale, très résistant en traction et en flexion. Bois à durabilité moyenne, sensible aux vrillettes et termites ; seul l’aubier s’imprègne. Utilisation — aménagement intérieur, menuiserie intérieure, meubles, placages, parquets, marches et limons d’escalier, tournage, charronnage.
O.S.B. (Oriented strand board) : désigne un panneau constitué de lamelles de bois résineux. Ces fines lamelles sont collées de façon orientée. Un panneau est constitué de deux couches externes dont l’orientation des lamelles est longitudinale et d’une couche centrale à l’orientation perpendiculaire pour une meilleure stabilité. Ces panneaux sont très souvent utilisés pour réaliser les murs de maisons ossature bois.
Osier : Rameaux jaunes et flexibles du saule utilisés pour le tressage des paniers, corbeilles… ou pour lier des végétaux.
Ossature : Ensemble des montants et traverses de stabilité composant un élément de mur. Il peut être aussi employé pour, un ensemble de solives et entretoises composant un plancher.
Ossature bois : Technique de construction bois basée sur la fabrication d’un « squelette » fait de poutres de bois porteuses entre lesquelles est placé l’isolant (laine de verre, de roche ou chanvre…). Cette structure est ensuite fermée le plus souvent par du bardage à l’extérieur, parfois par des panneaux recouverts de crépi.
Ossature légère : Utilisation de bois de charpente, de fermes et d’autres éléments de faible section pour supporter et fermer un bâtiment.
Oulice ou houlice : Assemblage biais d’une pièce de bois verticale sur une autre, inclinée, par un tenon triangulaire.
Oulicé : Assemblé en oulice.
Ourle : Se dit d’un bord de feuille roulé.
Ourlet : Façon de bordure de feuille de plomb ou de zinc, roulée en baguette arrondie sur toute sa longueur (ne pas confondre avec une pince) ; on distingue l’ourlet simple et l’ourlet rechassé. Syn. : noyau roulé. Désigne aussi le rebord roulé d’une gouttière en zinc.
Ourne : Surface qu’un ouvrier couvreur peut atteindre et couvrir sans se déplacer sur le toit ; l’ourne détermine l’unité de gerbage des tuiles ou des ardoises en attente de pose.
Outeau (souvent écrit à tort Houteau) : Petite lucarne ou large chatière de ventilation des combles. L’outeau concerne surtout les couvertures en ardoise et nécessite un ouvrage de charpente (contrairement aux chatières). L’outeau plat <em>ou rectangulaire</em> — comporte une petite charpente de lucarne rampante, recouverte d’ardoises ainsi que ses jouées. L’outeau triangulaire, plus fréquent, est une petite lucarne à deux versants ; l’outeau chapeau-de-gendarme a une ligne de faîte et des pénétrations latérales incurvées.
Ouvrabilité : Aptitude du bois au façonnage.
Ouvrage : L’ouvrage est une réalisation ou un travail effectué par un tiers. Dans le bâtiment, il est le résultat de la phase de construction. On distingue le gros ouvrage (la structure, le gros œuvre) et l’ouvrage léger (menuiseries…)
Ouvrant : Synonyme de vantail. Ensemble des parties qui peuvent s’ouvrir ou se fermer à volonté (porte, volet, fenêtre à deux battants). Châssis mobile d’une fenêtre, par opposition au dormant qui est fixe. Non assimilé à une notion de rotation autour d’un axe ce terme peut aussi qualifier le vantail d’un coulissant.
Ouvrant caché : Ce procédé est particulièrement intéressant, surtout si en remplaçant une fenêtre, on craint de perdre de la luminosité. Traditionnellement, l’ouvrant (la partie mobile de la fenêtre) vient se positionner à côté du dormant (la partie fixe) , ce qui réduit forcement la surface vitrée. Avec la technique de l’ouvrant caché, il vient se placer derrière le dormant (il devient donc invisible depuis l’extérieur), ce qui limite l’encombrement de la menuiserie et laisse passer davantage de soleil.
Overlay : Couche supérieure de résistance des revêtements de sol stratifiés, protection du décor.
P
Paillage biodegradable : Couche de paille, se détruisant naturellement, destinée à tenir frais et à protéger des semis, des plantations.
Paillis : Couche de matériau protecteur, naturel ou synthétique, posée sur le sol pour retenir sa température la nuit en demi-saisons et en été maintenir sa fraîcheur en limitant l’évaporation ; elle limite aussi le développement des adventices en interceptant le rayonnement solaire nécessaire à la germination.
Palette : Plateforme en bois basse sur laquelle on peut empiler des marchandises pour en faciliter la manutention.
Palissandre de rio, palissandre de l’Inde : Aubier différencié inutilisable. Bois durs et lourds, faibles résistances mécaniques, cassants au choc, difficiles à travailler. Ameublement et décora tion intérieure, aménagemen ts intérieurs. Régulièrement importés.
Pan : Surface plane formée par un mur, une paroi, un versant de toiture, etc… Pan de comble : versant plan d’un comble ; chaque versant d’un comble mansardé comporte deux pans distincts. Pan coupé : surface plane intermédiaire ou abattue entre deux autres, en particulier dans l’angle formé par deux murs. Long pan <em>:</em> chacun des versants les plus longs d’un comble, ou chacun des longs murs gouttereaux.
Pan de bois : Ossature en bois remplaçant un mur porteur.
Panne : En charpenterie traditionnelle, pièce de bois placée horizontalement sur laquelle sont fixés les chevrons.
Panneau : Elément préfabriqué, plaque destinée à être utilisée comme matériau de construction en menuiserie. Planche plane insérée dans un cadre, ou affleurant la face avant du cadre lui-même. Il s’agit habituellement de portes à panneaux ou de mobilier.
Panneau (à motif, brise-vent, brise-vue, claire-voie, treillis) : Panneaux de décoration en bois généralement tressé, permettant de protéger du vent ou d’occulter la vue.
Panneau bois-ciment : Panneau de particules à base de liants hydrauliques et de particules de bois.
Panneau contreplaqué : Le panneau contreplaqué est obtenu par collage de plis superposés à fils croisé. En général, les plis extérieurs et intérieurs sont placés symétriquement de chaque coté d’un pli central ou d’une âme.
Panneau de copeaux (gaufré) : Panneau de charpente constitué de copeaux de bois placés de façon aléatoire et collés entre eux à l’aide d’un liant hydrofuge et à l’épreuve de l’ébullition.
Panneau de copeaux orientés (OSB) : Produit de revêtement en panneau, dont les copeaux allongés du parement sont orientés dans le sens de la longueur du panneau pour lui conférer une plus grande résistance dans cette direction.
Panneau de façade : Façade légère préfabriquée remplissant les vides de l’ossature et laissant celle-ci apparente.
Panneau dérivé du bois : Panneau d’origine ligno-cellulosique (bois) comprenant : les panneaux de particules, les contreplaqués, les panneaux de fibre, les panneaux lattés.
Panneau d’extérieur : Terme générique désignant les panneaux de contreplaqué ou de copeaux/OSB collés avec un adhésif qui s’est avéré très résistant aux intempéries suite à des essais systématiques et en utilisation réelle.
Panneau de fibragglo : Panneau de fibres à base de liants hydrauliques et de copeaux de bois longs.
Panneau de fibres : Terme générique désignant les matériaux de densités très diverses fabriqués par pressage de fibres de bois, en forme de panneaux. On les utilise parfois pour le revêtement. Panneaux de particules, contreplaqués, lattés, panneaux de fibres et OSB (OSB).
Panneau de grandes particules : Panneau formé de grandes particules de bois retenues ensemble par de la résine appliquée sous pression à haute température ; peut être fait d’espèce inutilisables pour la production de bois d’œuvre ou de bois plaqué.
Panneau d’intérieur : Terme générique désignant les panneaux fabriqués avec un adhésif non hydrofuge et dont l’utilisation est limitée aux endroits à l’abri de l’humidité.
Panneau de particules (parfois appelés improprement «agglomérés»): Panneau composé de fins copeaux de bois provenant de rondins et de recyclage de produits connexes provenant de la première transformation du bois, pressés et collés.
Panneau dur : Panneau constitué de fibres de bois entremêlées consolidées à la presse chauffante. S’utilise dans la fabrication des parements muraux par exemple.
Panneau HDF – Hight : Panneau de fibres haute densité.Particulièrement adapté pour aménagement intérieur, mobilier, emballage.Plus dense que le MDF, il est encore plus résistant.
Panneau isolant : Panneau fabriqué à partir de fibres lignocellulosiques, généralement de bois ou de tige conformées pour former la zone d’adhérence principale.
Panneau MDF – Médium : Panneau de fibres isolant. Les panneaux MDF (Medium Density Fiberboard — Panneau de fibres moyenne densité) sont fabriqués par procédé «à sec». Dans ce procédé, la cohésion du panneau est obtenue par collage des fibres avec des résines thermodurcissables. Particulièrement adapté pour éléments acoustiques, sous-couche de parquet, sous-toiture. Parquet (stratifié), mobilier, agencement. Il peut être mouluré, laqué, poncé, décoré.
Panneaux MR (Moisture Resistant) : Voir Panneaux WBP.
Panneaux sandwich / caisson : Il s’agit d’un panneau composé de deux peaux résistantes (et lourdes) séparées, de façon solidaire, par une âme légère. Les peaux sont considérées de faible épaisseur par rapport à l’âme. Les peaux et l’âme sont spécialisées pour apporter et optimiser les propriétés recherchées. Propriétés du sandwich : ce sont essentiellement celles apportées par l’âme, l’aspect et la résistance de surface sont apportées par les peaux. Il existe deux types de panneaux sandwichs : le panneau sandwich structurel ; le panneau sandwich non structurel.
Panneaux WBP (Water Boil Proof) : Les désignations » panneaux WBP » et » panneaux MR «, que l’on trouve souvent sur les contreplaqués en provenance d’Asie, désignent des contreplaqués utilisables respectivement en extérieur et en intérieur. Il s’agit d’appellations commerciales faisant référence à une norme anglaise (BS 6566). Elles sont attribuées aux panneaux par les fabricants eux-mêmes après autocontrôle de leurs produits. Ces appellations n’ont donc pas la valeur officielle et reconnue des marques de qualité accordées par un laboratoire indépendant, même si les caractéristiques techniques du panneau sont bonnes.
Pannes : Pièces horizontales de charpente servant de support aux chevrons ou aux panneaux rigides de sous toitures. Les pannes peuvent être métalliques ou en bois.
Panneton : petits appendices saillants sous les tuiles et percés d’un trou dans lequel on passe un fil métallique que l’on attache aux lattes ou aux chevrons.
Pannetonnage : Fixation des tuiles mécaniques par le dessous, à l’aide de fil de métal galvanisé. Cette technique est utilisée surtout pour des versants de toitures exposés à des vents violents.
Papier Kraft : Papier épais ou carton fait à partir de pâte de bois en mélangeant des copeaux de bois à une solution de sulfate de sodium portée à ébullition.
Parapluie : Toiture provisoire légère établie au-dessus d’un chantier d’entretien ou de surélévation d’un bâtiment ; bâchage de protection provisoire d’une toiture découverte.
Parclose : Baguette de bois qui maintient un vitrage non mastiqué ou un panneau plein dans les feuillures d’un châssis. Partie fixe : cadre dormant recevant directement un vitrage ou un élément de remplissage.
Pare-air : Caractéristique des matériaux qui empêche le passage de l’air entre deux environnements distincts.
Pare-éclats : Morceau de bois placé derrière un outil pour empêcher que le bois coupé n’éclate.
Parfait Achèvement (Garantie de Parfait Achèvement) : La Garantie de parfait achèvement est valable un an à dater de la réception de l’ouvrage. Il s’agit d’une garantie légale de réparation en nature de tous les désordres signalés par le maître d’ouvrage.
Pare-flammes : Ce critère définit la propriété d’une paroi horizontale, verticale ou oblique exposée au feu, à satisfaire aux exigences de stabilité mécanique, d’étanchéité aux flammes et absence d’émission de gaz chauds ou inflammables au delà d’un temps défini.
Parement : Surface visible extérieure ou intérieure d’un mur. C’est également la plus belle face d’un ouvrage recevant la finition ou la face de référence pour les usinages. Surface apparente d’un bâtiment. (ex : bardage, briques de parement, etc.). Face d’établissage des bois rabotés, qui porte les signes conventionnels d’établissage et sert de repère et de guide pour le tracé et le traçage des assemblages. Encore appelé couche d’usure, c’est la partie supérieure d’une lame de parquet ou de revêtement de sol. Si le parement est en bois, il peut être rénové par ponçage. Le parement est en général la face la plus belle d’un élément ; la face opposée est appelée contre-parement. En couverture : garnissage en mortier entre les bords externes des tuiles de rive d’une couverture, en l’absence de ruellée.
Parement briquette : Couverture verticale de décoration intérieure ou extérieure.
Parpaing : Pierre naturelle taillée ou élément parallélépipédique en béton de l’épaisseur du mur.
Pare-pluie : Le Pare pluie est un film, membrane ou matériau souple à double fonction : le pare pluie protège la partie extérieure des murs et les toitures des intempéries, il permet d’évacuer la vapeur d’eau qui provient de la maison. Composé d’une partie étanche à la pluie, il est perméable à la vapeur d’eau et renforcé de fibres pour la solidité. Les pare pluie sont vendus par rouleau ou par panneau.
Pare-pluie : Un pare-pluie est un film étanche à l’eau et perméable à l’air et à la vapeur. Il assure l’étanchéité d’une façade lorsqu’elle est recouverte d’un bardage (bois ou autre) à la place par exemple d’un enduit ou d’un crépis. Dans le cas d’un bardage en bois, il se fixe sous les tasseaux qui supporteront les lames de bardage. Définition de la Norme NF-DTU 31.2 : “le pare-pluie est utilisé sous le revêtement extérieur du mur (ou parement support) comme protection contre le passage de l’eau mais qui reste perméable à la vapeur d’eau. Il peut contribuer à l’étanchéité à l’air de l’ouvrage. Un pare-pluie à perméance élevée évitera tout risque de condensation dans la paroi. Sans condensation, l’isolant thermique reste sec et efficace”.
Parquet contrecollé : Les lames ou dalles de parquet contrecollé comportent un parement en bois d’une épaisseur de 2,5 mm minimum, supporté par une âme composée d’un panneau à base de bois (panneau de fibres, de particules, de contreplaqué) ou de lamelles de résineux sous lesquels peut être collé un contrebalancement constitué d’un placage mince en bois.
Parquet massif : Réalisé à 100% dans la même essence, le parquet massif est constitué d’une rainure et languette pour assemblage à plat des lames (à coller ou à clouer). Il existe néanmoins une nouvelle génération de parquet massif équipé d’un profil spécial et qui permet une pose flottante sans colle.
Pare soleil : Ensemble de lames posées en façade au dessus des baies pour faire de l’ombre et réduire l’insolation des locaux.
Par-vapeur : Matériau destiné à limiter la transmission de la vapeur d’eau (condensation) entre deux environnements distincts. Définition de la Norme NF-DTU 31.2 : “le pare-vapeur est un matériau imperméable en plaque ou film mis en oeuvre sur la face chaude de la paroi, dont la fonction est de limiter la transmission de vapeur d’eau.
Pare-vent : Matériau souple ou rigide, son rôle est souvent tenu par le pare-pluie.
Pas japonais : Dalles encastrées dans l’herbe, le sable, les galets, espacées de telle sorte qu’elles correspondent au pas de l’homme.
Passe : passage d’un outil sur la pièce à usiner.
Passe-barre : Petite ouverture en forme de chatière cylindrique, ménagée dans une couverture en forte pente et destinée au passage de tubes d’échafaudage des couvreurs.
Passe-chevron : Crochet métallique implanté dans un chevron et recourbé en U à l’extérieur de la couverture, pour servir de point d’arrimage aux couvreurs et à leur matériel.
Passe-corde : Très petite chatière en feuille de plomb, destinée au passage des cordes d’arrimage des couvreurs, de leurs échelles de toit et de leur matériel.
Pâte de verre : C’est un mélange de silice, feldspath, carbonate et minéraux colorants fondus à 1300° et laminé au format souhaité (9,5×9,5 — 2,5×2,5), puis collé ou non sur papier ou trame. Teintée dans la masse, elle résiste à l’abrasion, au gel, aux agents chimiques (sauf acide fluorhydrique) et aux U.V. Très tendance, son usage s’étend de la cuisine à la salle de bain, en passant par les bassins et piscines.
Patte de fixation : Petit accessoire méplat de fixation d’une pièce quelconque contre une paroi. En couverture, les pattes sont les organes essentiels de fixation des couvertures en feuilles métalliques. On distingue : — la patte d’agrafe, ou patte à feuille, simple plaquette de métal malléable (cuivre, zinc), servant à maintenir en place la feuille sur laquelle on la rabat ; la patte peut être clouée sur les voliges (patte clouée) ou soudée sur une feuille sous-jacente (patte soudée) ; — la patte d’attache, ou patte à joints, pièce rigide en acier inoxydable, avec laquelle on maintient un joint debout sur le voligeage, en ménageant un léger jeu de dilatation des feuilles ; on distingue la patte à joint fixe et la patte à joint coulissante ; — la patte à tasseaux est celle qui, prise sous un tasseau, maintient les feuilles sur lesquelles on la rabat, de part et d’autre du tasseau ; — la patte de couvre-joint sert à raccorder les couvre-joints ; clouée ou soudée, c’est soit une simple lame malléable rabattue sur la pièce couvre-joint supérieure, soit une patte à ressort en inox. En menuiserie <em>:</em> pièce métallique destinée à être scellée au mortier et servant à fixer les huisseries sur les maçonneries.
Paume : Assemblage de bois par tenon à un seul arasement et mortaise ouverte ; la paume peut être carrée ou grasse.
Paumelle : Organe de rotation qui assure la fixation entre vantail et dormant. Elle comprend, une partie mâle (équipée du gond) fixée sur le dormant et une partie femelle (anneau).
Pavé : Bloc de pierre (grès ou granite en général) ou de béton manufacture, juxtaposé sur une forme en sable et constituant un revêtement de chaussée.
Pavés autobloquants : Elément de béton coloré ou de terre cuite ne nécessitant pas de jointoiement. Ils existent dans de très nombreuses formes et dans différentes épaisseurs, selon leur destination. Ils offrent l’avantage de pouvoir être démontés facilement. Ils sont extrêmement résistants, leur utilisation dans les lieux publics le prouve, et leurs prix les placent parmi les produits les plus couramment utilisés.
Pavé en verre : Matériau de construction fait en verre. Ce pavé peut-être transparente ou translucide. Elle sert a laisser passer la lumière au travers d’un mur. La version translucide permet de créer une entrée de lumière du jour là où installer une fenêtre classique n’est pas possible (par exemple à cause de la réglementation). On utilise aussi des tuiles de verre pour laisser entrer de la lumière au niveau du toit.
Pavé vieilli : Moulage de béton en apparence de pavé aux angles érodés et surface usagée.
PEFC : PEFC (Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières) est une marque qui garantit la gestion durable de la forêt dont le bois ou les produits à base de bois sont issus.
PEI : Le classement PEI (Porcelain Enamel Institute) mesure la résistance à l’abrasion des grès émaillés et des grès cérame émaillés. Il varie du PEI I (résistance la plus faible) au PEI V (résistance la plus élevée).
Peinture : Revêtement contenant suffisamment de pigments pour laisser un feuil opaque après application en couche mince.
Peinture-émail : Produit de revêtement caractérisé par sa capacité à procurer un feuil uniforme et dur. S’utilise sur planchers et autres surfaces d’usure. Ces produits sont fabriqués dans une grande diversité de couleurs et sont habituellement à fini brillant et semi-brillant.
Pellet : Bâtonnet cylindrique de combustible compacté.
Pêne : Pièce mobile d’une serrure ou d’un verrou.
Pêne réglable : Partie mobile et ajustable en hauteur pénétrant dans la gâche d’un système de fermeture.
Pénétration : Intersection d’un pan de toiture avec un mur de maçonnerie (pénétration continue), ou avec un élément formant une superstructure saillante isolée sur ce pan, tel que souche de cheminée, tabatière, jouée de lucarne, … (pénétration discontinue).
Pente : En principe, la pente est exprimée par la dénivelée (différence de hauteurs) rapportée à l’unité de longueur horizontale (par ex. 35 cm par mètre), ou par leur rapport en pourcentage (pente de 35%) ; en l’absence de précision sur l’unité (par ex. une pente de 0,03), on sous-entend que les deux unités sont identiques : 0,03 cm/cm, ou m/m… Ne pas confondre la pente avec l’inclinaison, mesure de l’angle formé avec le plan horizontal, exprimée en degrés. En pente : qui est incliné, rampant.
Penture : Plat métallique (souvent décoratif) fixé à plat sur le battant d’une porte ou d’un volet de manière à le soutenir sur le gond.
Pentures : Pièce métallique clouée ou rivée transversalement sur un volet pour le soutenir sur le gond.
Pergola : Assemblage de colonnes et traverses à claire-voie formant toiture ; utilisé pour supporter les plantes grimpantes ou apporter une petite zone de semi-ombrage.
Perméabilité : Quantité de vapeur d’eau qui traverse en une heure un m2 de matériau sur 1mètre d’épaisseur pour une différence de pression partielle de 1 mm /Hg entre les deux faces. Elle s’exprime en : g/m.h.mm Hg. Aptitude d’un corps à se laisser pénétrer et traverser par l’air, par la vapeur d’eau ou par l’eau à l’état liquide. Volume d’air qui s’infiltre dans le bâtiment par manque d’étanchéité du système de ventilation et du bâti.
Perméance : Quantité de vapeur d’eau qui travers e 1 m2 de matériau en une heure pour une différence de pression partielle de 1 mm/Hg entre les deux faces. Elle s’exprime en g/m2. h.mm Hg.
Persienne : Fermeture de croisée ou de porte constituée d’un châssis et de lamelles orientées pour éviter la pénétration directe de l’air et de la lumière.
Petit-bois : Montant ou traverse d’une fenêtre qui maintient les vitres.
Peuplier, grisard, tremble : Toutes régions de plaine et vallées humides. Bois très tendre et léger, bonnes résistances mécaniques en flexion et aux chocs. Peu fissile. C’est le bois le plus apte au clouage et à l’agrafage, mais sans durabilité naturelle, sensible au capricorne, vrillette et termite. Charpente légère, voligeage, contreplaqué, menuiserie intérieure peinte.
PH : Unité de mesure de l’acidité ou de la basicité de l’eau. Pour le confort des baigneurs, il doit se situer entre 7,2 et 7,6.
Phase aqueuse : Partie liquide d’une dispersion ou d’une émulsion constituée essentiellement d’eau.
Phonolite : Roche volcanique à base de feldspath, plus ou moins colorée. Son caractère fissile permet de la détacher en plaques rigides, qui rendent un son métallique sous les chocs (d’où son nom) ; on utilise la phonolite sous forme de lauzes, surtout dans le Cantal.
Photovoltaïque : Procédé qui permet de convertir la lumière en électricité via des cellules à base de silicium. Dans le cadre d’une installation électrique, les cellules puis les panneaux sont reliés entre eux pour accroître la puissance globale. Pour pallier le décalage entre les heures de consommation intensive et celles où le rayonnement offre le meilleur rendement, on a recours à des accumulateurs pour stocker l’électricité et à un régulateur pour éviter les surcharges et les décharges. Le courant produit étant continu, il est nécessaire, pour alimenter certains appareils qui ne fonctionnent qu’avec un courant alternatif, de le convertir à l’aide d’un onduleur.
Pièce d’appui : Traverse basse du dormant d’une menuiserie au-dessous du jet d’eau.
Pied : Mesure britannique et américaine valant 0,3048 m .
Pied de noue : partie inférieure d’une noue.
Pied-planche : Unité de mesure du bois représentée par une planche de 1 pied de long, sur 12 pouces de large et 1 pouce d’épais, ou son équivalent cubique. Dans les régions où les unités métriques sont bien implantées, on peut utiliser le mètre cube pour mesurer la récolte de bois, mais le Ťpied-plancheť demeure l’unité de mesure du bois d’oeuvre quant à la production et à la vente.
Pierre appareillée : Pierre taillée sous toutes ses faces contrairement au moellon.
Pierre artificielle : Pierre agglomérée en forme de parpaing plein dont le parement ressemble à la pierre.
Pierre à huile : Pierre lubrifiée à l’huile pour affûter les tranchants des outils.
Pierre pelliculaire : Plaque de pierre de faible épaisseur utilisée en habillage de façade.
Pierres plates naturelles : Ce sont elles qui offrent la plus grande diversité de matières et de couleurs : très souvent en calcaire, elles existent également en quartzite, porphyre, ardoise, marbre brut…, et leurs formes sont irrégulières. Elles se posent sur gazon en « pas japonais », ou jointoyées sur chape. Certaines pierres naturelles peuvent être gélives, ce problème est alors solutionné par un traitement hydrofuge.
Pierre reconstituée : Béton dont le liant est en général du ciment blanc et l’agrégat de la pierre concassée choisie particulièrement pour sa couleur et/ou sa dureté ; permet de reproduire tous les aspects de la pierre et du bois. Synonyme de béton pierre.
Pierre de taille : Pierre calcaire utilisée normalement sans enduit extérieur dont l’emploi varie selon la dureté et l’origine de la pierre.
Pige (ou calibre) : Dimension exacte du carreau (appelé également calibre). Lors d’une fabrication, la pige regroupe les carreaux dont les variations dimensionnelles sont comprises entre +/- 0.5 mm par rapport à la dimension commerciale d’origine. Ainsi pour un carrelage 34×34, la pige 14 regroupe les carreaux dont les dimensions varient entre 34,07 et 34,16. Il est très important de l’indiquer lors de commandes supplémentaires pour une même pièce (voir numéro indiqué sur le carton).
Pigment : Substance généralement en poudre fine à l’état sec, pratiquement insoluble dans les milieux de suspension usuels, utilisé en raison de certaines de ses caractéristiques, essentiellement de son pouvoir opacifiant et accessoirement de son pouvoir colorant.
Pigment chargé : Additif qui confère des propriétés particulières (par exemple, protection des vernis extérieurs contre les ultraviolets).
Pignon : Façade d’un bâtiment ou surface de toiture perpendiculaire au faîtage. Dans le cas de toiture à quatre pans, le pignon correspond à la façade la plus courte ou à la surface la plus petite.
Pilier : Élément d’angle de muret, de balustrade ou support.
Pilotis : Pièces de bois rondes ou poteaux enfoncés dans le sol pour supporter une charge.
Pin : Le pin pousse de la Méditerranée à l’Extrême-Orient. Son bois est de couleur blanche et il est utilisé pour les charpentes classiques, la menuiserie, les parquets, la papeterie et les meubles. En France le pin maritime couvre plus de 10% de la surface boisée et représente le premier pin français.
Pin maritime, pin des Landes : Bassin occidental de la Méditérranée, le Littoral Atlantique. Bois très résineux, hétérogène, dur et lourd. Résiste bien à la compression en flexion, est moins élastique que le pin sylvestre. Assez fissile, moyennement adhéren t. Bois durable, très durable s’il est gemme, est sensible aux capricornes, vrillettes et termites. Charpentes, coffrages, menuiserie intérieure, parquets, moulures électriques, caisserie, poteaux, bois de défibrage.
Pin noir d’Autriche : L’aire de répartition s’étend d’une façon discontinue de la Turquie et de la Crimée à l’est, jusqu’à l’Espagne du Sud et au Maroc à l’ouest. Le pin noir d’Autriche compte diverses varétés dont le PIin laricio de Corse. Bois durable.
Pin sylvestre : résineux très répandu dans les montagnes d’Europe occidentale, en France dans les Alpes, Vosges et Massif Central. Il est employé principalement en charpente. Propriétés — bois séchant vite et bien, tendre, facile à travailler et à imprégner, susceptible d’être collé. Sensible aux champignons, si bien qu’il est peu durable en plein air sans préservation. Utilisation — bois de constructions intérieures et extérieures (après imprégnation), meubles (massif ou plaqué), sols, bardages, fenêtres, caisses, piquets, laine de bois, matière première pour panneau de particule.
Piquer : C’est marquer une pièce de bois pour la façonner.
Pitchpin, Southern Yellow pine : Etats-Unis. Bois dur et lourd. Excellentes propriétés mécaniques. Très bon en compression, assez bon en flexion, raide et cassant au choc, très fissile. Bois très durable. Menuiserie intérieure et extérieure, revêtements de sol.
Pivot : Pièce cylindrique qui sert de support à une autre pièce et lui permet de tourner sur elle même.
Placage : Feuille de bois de faible épaisseur obtenue par tranchage ou déroulage ou revêtement d’une matière ordinaire par une matière plus précieuse ou plus dure. Le placage est employé par les ébénistes pour la décoration des meubles en damier. Les bois de placages sont très divers.
Placage déroulé : Placage taillé à l’aide d’une dérouleuse (tour), la grume étant maintenue entre deux mandrins qui la font tourner contre un couteau.
Placage scié : Placage débité à la scie.
Placage stratifié, bois en (LVL) : Produit de bois de charpente constitué de placages collés ensemble de façon que le fil des placages soit toujours parallèle à l’axe de l’élément.
Placage tranché : Placage tranché de la grume à l’aide d’un couteau.
Plafond : Sous-face d’un plancher ou d’une toiture. Face supérieure d’un espace clos.
Planche : Pièce de bois ayant moins de 38mm dans sa plus petite dimension utilisée pour le revêtement, les coffrages ou refaçonnée en moulures ou éléments de parement. Pièce de bois longue et large, dont l’épaisseur est de 27, 34 ou 41 mm.
Planche d’égout : Planche en bois ou en panneau contreplaqué (CTBX), fixée en partie basse d’un pan de toiture sur l’extrémité des chevrons. Les éléments de zingueries (gouttières) sont généralement fixés sur les planches d’égout. Dans le cas de toiture à quatre pans, le pignon correspond à la façade la plus courte ou à la surface la plus petite.
Planche de rive : Planche en bois ou en panneau contreplaqué (CTBX), fixée en partie latérale d’un pan de toiture sur l’extrémité des pannes.
Planche de trait : Représentation graphique effectuée par un charpentier sur une feuille de papier, pour lui permettre d’apprendre les principes du trait.
Planche lorraine : Planche en sapin de belle qualité, ayant 26 x 305 mm ou 35 X 305 mm de section et 2 m ou plus de longueur, cette dernière progressant par tiers de mètre ; la planche lorraine est employée comme bandeau ou comme planche de rive, par exemple.
Plancher : Ensemble des pièces de bois supportant la surface horizontale d’un étage dans une construction à plusieurs niveaux. Surface rabotée ; Parquet à clouer sec à l’air.
Plane : Outil d’acier tranchant à deux poignées employé par les charrons et tonneliers pour aplanir le bois comme avec un rabot.
Planelle : Petit élément de maçonnerie en brique ou en béton, servant de coffrage à une dalle béton. Parpaing de faible épaisseur utilise en about de dalle ou de linteau, en béton arme, pour obtenir un support homogène.
Plaque : Petit panneau mince.
Plaque de plâtre/gypse : Utilisées pour le revêtement intérieur d’une maison. 80% de plâtre et 20% de fibres de cellulose issues du papier. C’est le système de cloisonnement «express», conséquence de la grande dimension des plaques. Bien posées, sur une ossature bois ou une ossature métallique le travail est simple et les finitions sont plus rapides.
Plaques support de tuiles : Un système simple et pratique, très facile à poser, qui convient parfaitement aux tuiles canal. Une solution qui associe : économie, étanchéité, esthétique, pratique et performance.
Plaquette : Dans le secteur du bois, se dit d’une petite plaque de bois de forme rectangulaire destinée principalement à la fabrication du papier.
Plaquette d’angle : Élément de placage décoratif d’angle de mur ou muret.
Plaquette de parement : Élément de placage décoratif de mur ou muret donnant l’illusion d’une surface en pierres, en briques…
Plaquiste : Ouvrier ou artisan charge de la pose de plaques de plâtre.
Plat-joint : Jointure par simple juxtaposition des chants de deux pièces de bois par collage.
Plate-bande : Languette pratiquée tout autour des panneaux d’une porte moulurée traditionnelle pour les insérer dans le cadre de la porte.
Platelage : Autre nom donné à un plancher. Surface rabotée ou non. Plancher en bois brut, destiné à recouvrir le tablier d’un pont ou d’une passerelle. Ensemble des plateaux posés à plat pour former le plancher des échafaudages.
Platine : Plaque d’assemblage soudée à l’extrémité d’une pièce de métal, et destinée à assurer sa liaison avec une autre pièce, de bois ou de métal.
Plâtre : Sulfate de calcium déshydrate, obtenu par cuisson du gypse ; mélange avec de l’eau, il forme un gel et fait prise en quelques dizaines de minutes pour durcir ensuite. Il est largement utilisé en travaux intérieurs : enduits, cloisons sèches et doublages sous forme de carreaux ou de plaques de plâtre. Les différents types de plâtre sont classes en fonction de leur finesse (plâtre fin, plâtre gros), de leur résistance en compression a 7 jours (dureté normale ou très haute dureté) et de leur utilisation (application manuelle ou projection mécanique).
Plaxage : Technique qui consiste à recouvrir à chaud les profilés PVC pré-encollés d’une feuille acrylique de couleur.
Plein cintre : Demi-cercle parfait, ouverture, fenêtre ou porte-fenêtre, en plein cintre par exemple.
Plexiglass : Nom déposé : matière synthétique (polyméthacrylate) incolore transparente dure et flexible employée comme verre de sécurité. On la trouve en bâtiment sous la forme de garde-corps de balcons.
Pli : Chacune des faibles épaisseurs de bois dont la superposition orthogonale donne, après collage, le contre-plaqué.
Plinthe : Bandeau en bois, en carrelage ou en matière plastique, place verticalement a la base des murs et cloisons pour les protéger, masquer le joint avec le sol et parfois faire passer des fils électriques.
Plot : Pièce verticale porteuse en béton ou en polypropylène. Peut être réglable.
Plots : Le débit en plot ou débit sur dosse est défini par les normes AFN0R B 53-001 à 53-014. Il est réalisé ainsi : « lavage » de la grume par un premier trait de scie qui donne une dosse et produit un certain découvert. Un second trait, parallèle au 1er détache un plateau possédant «deux faces sciées parallèles raccordées par deux flaches». Les flaches sont «les traces sur une pièce de bois de la surface de la brumé d’où provient la pièce». Un troisième trait de scie dégage un second plateau et ainsi de suite ; la grume «étant débitée suivant des traits successifs tous parallèles» et pouvant être reconstituée après sciage en empilant les uns sur les autres les plateaux dans l’ordre où ils ont été débités. On constitue ainsi un «plot» ou «boule».
Poche de résine : Ouverture entre les cernes de croissance contenant ou ayant contenu de la résine, de l’écorce ou les deux.
Poil : Classement (non officiel) des ardoises de second choix, qualifiées de poil roux ou poil taché, la meilleure qualité étant dite poil noir.
Poinçon : Pièce de charpente reliant le faîtage et l’entrait d’une ferme.
Pointal : Les ouvriers désignent ainsi une pièce de bois posée d’aplomb pour étayer.
Pointe : Extrémité aiguë formée par la diminution progressive de l’extrémité d’un objet ou d’un ouvrage : la pointe d’une flèche, la pointe d’un clou. Tige métallique généralement en acier doux dont l’extrémité aiguë permet la pénétration. Les pointes ont de multiples formes et dimensions ; ainsi, on peut citer : les pointes à tête plate, de 22 à 280 mm de longueur, les pointes à tête large, de 22 à 160 mm, les pointes fines à tête plate, de 8 à 50 mm, les pointes fines à tête homme, dé 12 à 50 mm, les pointes à tête homme ordinaire, de 22 à 100 mm, les pointes à tige torsadée, les pointes spéciales pour machine à clouer, les pointes en acier pour la fixation du bois ou du métal contre le béton ou le fer, les pointes en cuivre, galvanisées ou cadmiées pour éviter la rouille, les pointes à double tête, spéciales pour le décoffrage, etc. Pointe à tracer, outil en acier à pointe très aiguë, servant au traçage des pièces de métal ou de bois. Pointe de diamant, motif décoratif en forme de pyramide aplatie, exécuté sur la tête des poteaux ou sur les culs-de-lampe, pour en agrémenter l’extrémité. Pointe carrée, outil à tige métallique de section carrée, servant à réaliser des avant-trous dans des pièces de bois dur.
Poinçonnement : Empreinte creuse (indentation) laissée dans une matière par une forte pression localisée.
Point de saturation des fibres (PSF) : Condition du bois lorsque les parois des cellules sont saturées et que les cavités des cellules sont exemptes d’eau, à un degré d’humidité d’environ 25 à 30%.
Police : La police est un terme d’usage pour designer le contrat d’Assurance.
Polyane : Ce nom désigne souvent de façon générique, sur chantier, les films plastiques (surtout polyéthylène) utilisés comme bâches et protections diverses, ou comme pare-vapeur ou barrières d’étanchéité.
Polyester : Résine thermodurcissable utilisée souvent sous forme de moulage avec renforcement par de la fibre de verre tissée, skydome, module de chantier, d’exposition par exemple.
Polyethylene : Matière plastique polymère solide d’aspect translucide.
Polystyrène : Matériau thermoplastique obtenu par la polymérisation du styrène et utilise en construction pour ses qualités d’isolant thermique.
Polystyrène expansé : Un des plus anciens isolants synthétiques qui a fait ses preuves. Ses performances thermiques sont, à épaisseurs égales, parmi les plus faibles, mais il est parfaitement imperméable et son prix est des plus intéressants.
Polystyrène extrudé et polyuréthanne : Ces matériaux synthétiques modernes ont largement remplacé le polystyrène expansé en toiture, ce sont les meilleurs isolants thermiques. Leurs performances acoustiques restent faibles.
Polyuréthane : Résine à peinture et à vernis procurant une bonne résistance à l’usure commercialisée sous diverses appellations commerciales, comme varathane, uréthane et durathane.
Pompe à chaleur (PAC) : Dispositif thermodynamique permettant de transférer la chaleur du milieu le plus froid vers le milieu le plus chaud. Ex de systèmes : PAC géothermique, PAC air/air ou aerothermie.
Pompe à chaleur Aérothermie : Qui prélève de la chaleur dans l’air extérieur, augmente son niveau de température et restitue une chaleur plus élevée dans l’habitation. Système réversible.
Pompe à chaleur Géothermique : Qui prélève de la chaleur du sous-sol du terrain, augmente son niveau de température et restitue une chaleur plus élevée dans l’habitation.
Pont de bateau : Finition avec un joint P.U. spécial entre les lames.
Pont thermique : partie d’un ouvrage présentant un défaut d’isolation et générant une perte de chaleur. Imaginez un trou dans un mur, l’air rentre, le pont thermique c’est la même chose. La baie est en soi un pont thermique, par rapport à un mur bien isolé. L’un des ponts thermiques le plus courant d’une baie est le coffre de volet roulant.
Pontet : Petite bride métallique dont les deux embases sont soudées sur une feuille métallique ; les pontets servent, par exemple, à maintenir les supports de gouttières à l’anglaise.
Porche : Emplacement couvert à l’entrée d’un bâtiment, passage sous bâtiment accessible aux voitures.
Portail : Porte principale d’un bâtiment. Porte de grandes dimensions parfois monumentale, portail (grilles) d’un château, d’une église, d’une ferme — utilisé couramment pour désigner la porte d’entrée d’une clôture permettant le passage des véhicules.
Porte : L’ouverture aménagée dans un mur, une clôture dont la principale fonction est le passage, est une porte.
Porte-à-faux : Partie d’une ferme ou d’un élément de charpente qui se prolonge au-delà de son appui.
Porte cochère : Porte dans un mur dont les dimensions permettent le passage des véhicules.
Porte de garage sectionnelle : La porte de garage sectionnelle est étudiée pour s’ouvrir verticalement et permettre l’utilisation de la totalité de l’espace devant et dans le garage. Elle est guidée par des rails et des galets, tout d’abord verticalement, puis hors de la baie horizontalement en ne présentant aucun débord pendant son déplacement ni en fin d’effacement. L’équilibrage parfait de la porte est réalisé par deux ressorts de torsion. La condamnation peut s’effectuer par serrures horizontales.
Porte de garage à cassettes : Porte de garage composée de panneaux décors dit à « cassettes » ou « rainurés » côté extérieur et le plus souvent plat à l’intérieur.
Portée : La portée est une distance séparant deux points d’appui d’une pièce ou d’un élément de structure, qui n’est soutenue que par quelques unes de ses parties, et qui supporte une charge, une poussée.
Portée libre : Distance horizontale entre les bords internes des appuis.
Porte-fenêtre : Une fenêtre descendant jusqu’au sol faisant office de porte qui permet l’aération et le passage est une porte-fenêtre.
Portillon : Porte de faible hauteur dans un mur de clôture.
Pose flottante : Pose des lames de revêtement non solidaires du support.
Poser à cru : Dresser, sans fondation, un ouvrage d’un grand poids tel qu’un bâti de charpente. On pose à cru, un poteau, un étai, etc.
Poser à plat : C’est placer une pièce de bois sur sa face la plus large.
Poser de chant : C’est placer une pièce de bois sur sa face la plus étroite.
Poser en décharge : C’est placer obliquement une pièce de bois pour arc-bouter, contreventer ou soulager une pièce voisine d’une partie de la charge qu’elle supporte.
Poteau : Pièce de bois verticale de forte section servant à équilibrer des forces importantes
Poteau-poutre : Technique de construction bois qui offre la plus grande liberté architecturale grâce à la mise en œuvre de poutres et poteaux dotés d’une forte capacité de portance. Il est possible alors de réaliser des espaces intérieurs très ouverts aux volumes importants sans nécessité de murs porteurs. Cette technique de construction bois est la seule à permettre la réalisation de larges façades vitrées.
Potelet : Appelé aussi «jambe de force», «jambe de redressement» ou «jambette», pièce de charpente verticale reliant l’arbalétrier à l’entrait.
Pourriture (carie) : Décomposition de la substance du bois causée par l’action de champignons du bois. Elle ramollit le bois, réduit sa résistance et son poids et en change souvent la texture et la couleur.
Pourriture au stade initial : Premiers stades de la pourriture qui n’a pas suffisamment progressé pour diminuer la dureté du bois. Elle est généralement accompagnée d’une légère décoloration du bois.
Pourriture blanche : Pourriture s’attaquant à la cellulose et à la lignine et produisant un résidu blanchâtre spongieux ou filamenteux.
Pourriture brune : Pourriture du bois où les attaques portent surtout sur la cellulose et les glucides plutôt que sur la lignine, produisant un résidu friable de brun pâle à brun foncé. On l’appelle parfois pourriture sèche.
Pourriture de cœur : Toute pourriture confinée au bois de coeur et prenant naissance dans l’arbre sur pied.
Poussée : Force horizontale ou oblique qui s’exerce latéralement contre une structure ou une paroi verticale.
Poutre : Élément de structure en bois, métal, béton armé,en principe horizontal, recevant des charges verticales. Pièce de bois massif de fort équarrissage et aux dimensions hors commerce, ou assemblage de pièces selon diverses techniques (triangulée, à âme pleine, lamellé-collé), destinés à franchir de grandes portées et à supporter des charges diverses en leur fournissant un appui dégagé du sol. Une poutre peut être à inertie constante ou variable, sur deux appuis, continue ou sous-tendue. Poutre maîtresse, poutre principale.
Poutre au vent : Elément de structure contribuant à la stabilité de l’ouvrage.
Poutre-caisson : Poutre composée à semelles de bois massif et à âme de contreplaqué ou dérivée du bois.
Poutre-maîtresse : Grosse poutre ou poutre principale utilisée supportant des charges concentrées à certains points de sa longueur.
Pouzzolane : Roche volcanique à alvéoles, limite l’évaporation de l’eau dans les massifs.
PPO : Panneau de grandes particules orientées.
P.R.E. : Plancher Rayonnant Electrique
Préau : Au sens actuel, partie de cour couverte.
Prébat : Programme de Recherche et d’Expérimentation sur l’énergie dans le bâtiment : dispositif visant à développer la recherche, le transfert des technologies et l’expérimentation selon 3 axes stratégiques : la modernisation durable des bâtiments existants, la préfiguration des bâtiments neufs de demain, l’émergence de bâtiments à énergie positive.
Précadre : Bâti rigide, en bois, contreplaqué, CTBX, béton ou métal d’encadrement des menuiseries extérieures solidarisé à la paroi du mur. Accueille les fenêtres par simple encastrement et vissage. Peut envelopper entièrement le pourtour de la baie.
Précipitation : Réaction physique de séparation des certains composants de l’eau, par exemple un précipité de calcaire.
Préfiltre : Appareil destiné à prévenir le colmatage du dispositif de traitement par les matières en suspension. Il peut être ou non intégré à la fosse.
Premier choix (1er choix) : Le carrelage dit de «Premier choix» est définit par des critères de contrôle de qualité lors de sa fabrication (émaillage, équerrage..). Celles-ci admettent en ce qui concerne les défauts d’aspect, un maximum de 5 carreaux défectueux sur 100 carreaux classés en premier choix. Les autres niveaux de qualité, non visés par des normes et dénommés (2ème choix, choix commercial, choix économique) sont considérés de qualité inférieure et présentent un plus grands nombre de défauts.
Préponcage : Travail préparatoire avant finition.
Prescription : Expiration légale de la responsabilité d’un tiers. Par exemple, au delà de 10 ans la garantie décennale ne peut plus être invoquée.
Préservation, agent de : Toute substance appropriée toxique pour les champignons, les insectes, les xylophages et autres organismes ennemis du bois.
Préservation des bois : Terme utilisé en France pour qualifier les produits et les procédés visant à protéger le bois contre les agents d’altération d’origine biologique.
Préservation hydrofuge, agent de : Agent hydrofuge contenant un préservatif. Il protège le bois contre les champignons et les insectes et retarde les changements hygrométriques.
Pressé ou étiré : Le pressage ou l’étirage sont les deux méthodes de façonnage des carreaux céramiques. (voir également grès pressé et grès étiré).
Prêt à décorer (PAD) : Ouvrage livré « Prêt à décorer ». Certains lots tels que la peinture, la tapisserie, le revêtement de sol restent à la charge du futur acquéreur.
Prétraitement : Première transformation des eaux usées domestiques, assurée par la fosse septique toutes eaux, avant leur traitement.
Prime : Somme payée par l’assuré à l’assureur en contrepartie de la garantie indiquée dans le contrat.
Primaire d’accrochage : Produit, à base de néoprène, nécessaire à la pose de carrelage sur sols anciens. Appliqué au rouleau, il crée un film adhérent à l’ancien support et assure la tenue de l’enduit de ragréage ou du mortier colle du nouveau carrelage.
Prix livré : Prix du bois transport compris.
Procédés et panneaux complexes : Ils sont la solution idéale en isolation de toiture parce que composés d’un ensemble homogène comprenant : le parement intérieur (fini ou semi-fini) + l’isolant (laines ou synthétiques) + le support extérieur du matériau de couverture (liteaunage ou voligeage) — Plus chers que les matériaux simples, laines ou synthétiques, ils sont très économiques en temps de main d’œuvre. Leur simple pose regroupe trois phases chantier : voligeage — isolation + finitions.
Procédé sous pression : Procédé d’imprégnation du bois par des produits chimiques sous forte pression.
Procès verbal de réception : Le procès verbal de réception est l’acte par lequel le maître d’ouvrage accepte l’ouvrage avec ou sans réserve. Selon la jurisprudence, le Maître d’ouvrage ne peut refuser de réceptionner les travaux qu’en cas d’inachèvement ou de très graves malfaçons. La réception est un acte défini juridiquement. Il constitue le point de départ de la garantie décennale et de la garantie de bon fonctionnement.
Produits résiniers : Terme générique désignant les produits chimiques pouvant être extraits du bois.
Profil : Ligne dessinée figurant un objet. Contour d’un membre d’architecture, coupe verticale, section d’une moulure.
Profil de finition : Élément des extrémités des terrasses bois.
Profilage : Opération par laquelle on donne une forme déterminée à une pièce de bois (ex : feuillure, moulure, rainure).
Profilé : Barre métallique ou PVC servant comme élément de finition pour protéger un angle ou simplement y apporter une amélioration d’ordre esthétique.
Proposition de devis par l’assureur : La proposition de devis par l’assureur, ou cotation n’engage ni l’assureur, ni l’assuré. La cotation propose un tarif indicatif qui sera validé ou non à la réception de toutes les informations.
Proposition de l’assuré : La proposition de l’assuré constitue une demande de prix qui ne contraint en aucun cas à conclure le contrat d’Assurance
PSL : Le parallel strand lumber souvent appelé Parallam, est composé de longues bandes de placage collées fil à fil et pressées, pour former des éléments en continu sous forme de poutres de grosses sections, utilisées en l’état ou refendues.
Puit canadien : Le puit canadien est un système de chauffage géothermique. Contrairement à un circuit de VMC traditionnel, l’air introduit dans la maison a d’abord circulé dans un conduit enfoui à environ 2m sous le sol. A cette profondeur, la température varie peu, entre 10 et 16°c selon la période de l’année. L’air aspiré est alors plus chaud en hiver ou plus frais en été d’une dizaine de degré. Cette technique permet de réduire sensiblement sa facture de chauffage.
Pureau : Partie d’un matériau de couverture (ardoise, tuile) qui reste visible, non recouverte par les éléments du rang supérieur. Longueur correspondante, mesurée dans le sens de la plus grande pente. Cette dimension correspond à l’espacement des liteaux ou des lattes. C’est la moitié de la différence entre la longueur L de la tuile ou de l’ardoise et la longueur R de recouvrement nécessaire pour assurer l’étanchéité des joints latéraux entre éléments. Le faux-pureau, de longueur égale à celle du pureau, correspond à la partie recouverte par une seule épaisseur d’ardoise ou de tuile, entre pureau et recouvrement. Pvc : Abréviation de Polychlorure de Vinyle, résine thermoplastique utilisée en bâtiment sous diverses formes : gouttières, descentes d’eau pluviale, menuiseries, volets, etc.
Q
Qualité : Type de classification du bois d’oeuvre ou d’autres produits du bois pour lesquels il existe des critères de qualité comme la résistance et les caractéristiques naturelles.
Quart-de-rond : Moulure correspondant à un quart de cercle avec carré.
Quartelle : Plaquette de schiste ardoisier de 12 à 15 mm d’épaisseur, obtenue par refente des repartons ; la quartelle est elle-même refendue ensuite en quatre ardoises.
Quartelot : Grume équarrie sur deux côtés ou plus utilisée pour le déroulage du placage.
Quartier : Dans le débit en plots (sur dosse), le quartier est le plateau central, qui comporte le cœur ; les plateaux qui l’encadrent sont les faux-quartiers. Le débit sur quartier, ou sur maille, consiste à refendre les billes en quatre quarts longitudinaux, puis à prélever les planches alternativement sur un rayon et sur l’autre ; il est réservé aux bois de qualité dont on veut mettre en valeur la maillure.
Quartier tournant : Partie d’un escalier qui est cintrée en plan. Les marches font alors une révolution autour d’un angle quelconque.
Quartzite : Roche composée de cristaux de quartz soudés.
Quernage : Dans une roche fissile lamellaire (schiste, ardoise), le plan de quernage désigne le plan perpendiculaire au plan de fissilité, c’est-à-dire perpendiculaire à l’axe des longrains. Le quernage — ou repartonnage — d’un bloc ardoisier est sa découpe transversale en repartons, petits blocs qui seront eux-mêmes refendus en quartelles.
Quernure : Fissure transversale qui interrompt les longrains d’un bloc ardoisier.
Queue d’aronde : Assemblage en forme de queue d’hirondelle, réalisé par une entaille et un tenon plus large à l’extrémité qu’au collet. L’assemblage à queue d’aronde résiste à la traction.
Queue droite : Assemblage traditionnel, plus simple que la queue-d’aronde.
Queue de billard : Pièce de bois (plus particulièrement une planche ou une volige) dont les rives ne sont pas parallèles entre elles.
Quincaillerie : Ensemble de pièces (poignées, ferrures…) destiné à équiper la fenêtre.
Quinconce : Clouage en quinconce, clouage dans lequel les clous sont disposés par cinq : quatre en carré ou en rectangle, et un au milieu. Entretoises en quinconce : entretoises disposées alternativement à droite et à gauche d’une ligne d’axe.
Quittance de prime : La quittance de prime est un document qui atteste que la prime a été payée par l’assuré.
R
R : Qualifie la résistance thermique d’un matériau. Plus R est élevé, plus le matériau est isolant. Ex : R = 1,5 est le coefficient moyen de résistance thermique de la laine de roche pour 80mm d’épaisseur.
Rabattement : En géométrie descriptive, mouvement de rotation par lequel on applique un plan et les éléments qu’il contient sur un des plans de projection
Rabot : Outil servant à aplanir, à rendre plate une surface. Raboter une pièce de bois (guillaume, varlope).
Raboteuse : Machine à raboter le bois brut.
Raccord : Pièces assemblées à l’aide de colle et tourillons pour faire des panneaux, des étagères.
Racloir : Outil de finition, lame d’acier de 7 à 10/10 d’épaisseur.
Rafraîchir : Couper transversalement les extrémités d’une pièce brute avant de la travailler, de manière à ne pas altérer l’affûtage des outils par les graviers ou les feuillards anti-fente qui ont pu y pénétrer ou y être placés. Cette opération donne également un aspect plus net au travail. Coupe rafraîchie, coupe réajustée, lors d’un travail de restauration.
Ragréage : Opération qui consiste à niveler une chape ou un sol à l’aide d’un mortier ou d’un enduit spécial, dit de ragréage.
Ragréer : Finir une surface de bois en la rendant plate et lisse.
Raide : Côté bombé d’une pièce de bois.
Raidisseur : Pièce de bois servant de renfort d’un élément (cloison, etc.) pour en augmenter son inertie et lui éviter de flamber en compression.
Rainure : Entaille rectangulaire continue creusée dans un morceau de bois, destiné le plus fréquemment à recevoir une languette, un lamello ou un panneau. En menuiserie traditionnelle, elles se font au bouvet, au rabot à rainurer, à la toupie ou à la défonceuse. On utilise alors une fraise à rainer. Lorsqu’une rainure est réalisée le long d’un angle, on parle alors d’une feuillure.
Rainures et languettes : Système d’assemblage composé d’un tenon et d’une rainure dans l’épaisseur de la lame.
Rambarde : Synonyme de garde-corps.
Ramin : Bornéo, Malaisie, Indonésie. Aubier non différencié. Bois mi-dur et mi-lourd. Bonnes résistances mécaniques en compression et flexion, statique mais moyennement résistant au choc. Assez fissile, altérable, bleuit facilement. Menuiserie intérieure, moulures, parquets. A traiter. Régulièrement importé.
Rampant : Correspond à la pente d’un comble.
Rampe : Garde-corps d’un escalier.
Rang : Alignement d’éléments de même nature (matériaux de couverture, colonnes, carreaux, pieux, etc.) ; syn. d’assise, pour les briques, pierres ou moellons. En couverture, un rang de doublage désigne un rang d’ardoises disposées en recouvrement d’un arêtier ou d’un faîtage.
Râpe : Sert à dégrossir le bois (sorte de lime à gros grains).
Rapport Final de Contrôle Technique (RFCT) : Le rapport final de contrôle technique est antérieur à la réception définitive de l’ouvrage. Ce rapport permet au maître d’ouvrage d’émettre des réserves s’il y a lieu lors de la réception des travaux.
Rapport Initial de Contrôle Technique (RICT) : Le bureau de contrôle établit un rapport initial de contrôle technique avant la signature des marchés de travaux. Ce rapport a pour objectif d’établir un état des lieux et contribue à la prévention des aléas techniques susceptibles d’être rencontrés lors de la réalisation de l’ouvrage.
Ratissage : Opération qui consiste à étaler un enduit (1 à 2 mm d’épaisseur) sur un support régulier. Le double ratissage permet de lisser un support moins régulier.
Ravalement : Amaigrissement effectué à l’extérieur d’une pièce de bois pour la rendre ce qu’elle doit être. Ravaler, c’est faire un ravalement.
Ravoirage : Se réalise sur support béton ; il a pour but de combler un volume jusqu’à la côte du niveau souhaité.
Rayon : Ligne droite menée du centre d’un cercle à la circonférence.
Rayons médullaires : Rayons perceptibles sur la coupe transversale de certaines essences de bois (chêne, charme, hêtre, etc.), dont le débit dans ce plan fait apparaître les mailles.
Rayon de courbure : Rayon déterminant l’épaisseur à donner aux planches entrant dans la fabrication d’un élément courbe réalisé en bois lamellé-collé ; le rayon de courbure fixe le rapport maximal qui doit être respecté entre le cintre d’un élément en bois lamellé-collé et l’épaisseur des lames qui le composent.
Réaction au feu : Elle caractérise l’aliment qu’un matériau est susceptible d’apporter à l’incendie et la façon dont il peut contribuer à son développement. Dans la réglementation française, la réaction au feu des matériaux de construction fait l’objet d’une classification établie en fonction de la combustibilité et de l’inflammabilité liées au dégagement de gaz plus ou moins inflammables au cours de la combustion des matériaux.
Réception des travaux : Acte par lequel le maître d’ouvrage déclare accepter l’ouvrage (ou les travaux) avec ou sans réserves, en présence du constructeur. Si la réception n’est pas accomplie à l’amiable, elle peut être accordée judiciairement. Elle constitue le point de départ des différentes garanties.
Recherche : Le travail en recherche désigne un travail de réparation ou de réfection limité au seul remplacement des éléments défectueux ou manquants d’un ouvrage : tuiles ou ardoises d’une couverture, carreaux d’un carrelage, pavés brisés d’un pavement, moellons d’un mur, etc…
Recours : Le recours est une action menée par l’assureur qui a indemnisé la victime, en vue de récupérer l’indemnité préfinancée.
Recouvrement : Toute pièce de charpente ou de menuiserie formant saillie sur un tenon, sur un joint de pièces contiguës, etc. En couverture : partie d’une ardoise ou d’une tuile qui, étant recouverte par les éléments des deux rangs supérieurs, n’est en aucun point exposée à la pluie : le recouvrement doit être tel que l’eau de pluie, sous la poussée du vent ou par capillarité, ne puisse jamais atteindre le haut de l’élément. La hauteur de recouvrement dépend donc de la pente du toit, de son exposition aux vents dominants, et de la capillarité propre au matériau. Pour les plaques ondulées, le recouvrement (latéral) est la largeur sur laquelle deux plaques contiguës doivent être en superposition. En menuiserie : joue de feuillure recouvrant le joint de liaison ouvrant dormant. De façon plus générale : tout élément tel que bavette, couvre-joint, feuilles d’étanchéité, etc. qui en protège d’autres par chevauchement, est en recouvrement.
Rectifié : Carrelage recoupé en usine à une dimension exacte pour un meilleur esthétisme et une largeur minimale de joints entre les carreaux.
Récupérateur eau de pluie : système qui consiste à utiliser la surface d’une toiture pour récupérer les eaux de pluie et les stocker dans une cuve. Les eaux servent ensuite à alimenter la machine à laver le linge, les wc ou arroser le jardin principalement. Au-delà de l’aspect écologique, la récupération des eaux de pluie représente une économie annuelle non négligeable. L’eau récupérée présente aussi l’avantage de ne pas être calcaire.
Récupération : Opération qui consiste à collecter et/ou trier des déchets en vue d’une valorisation des biens et matières les constituant.
Recyclage : Introduction des matériaux provenant de déchets dans un cycle de production en remplacement total ou partiel d’une matière première vierge.
Redent ou Redan : En maçonnerie, décrochement dans l’arase ou la ligne de faîte d’un mur. Par exemple : pignon à redents.
Red cedar ou cèdre rouge : Croissance rapide qui pousse majoritairement sur la côte Pacifique du Canada. C’est un bois léger, d’un rouge intense. Etant donné qu’il ne contient quasiment pas de poix ni de résine, il accepte toutes les finitions (huiles, teintures, enduits, peintures). Grâce aux huiles de préservation qu’il contient, le red cedar résiste naturellement à l’humidité, au pourrissement et aux insectes. De qualité supérieure, il est utilisé dans le monde entier pour la construction de maisons, bardage, parement des portes, des fenêtres, des volets, des stores, des terrasses, des toits, des barrières et portails, des meubles d’extérieur.
Redressement : Action de rendre une surface plate (syn : dégauchir).
Refendre : Scier en long un madrier, un bastaing ou une planche, pour en faire plusieurs morceaux de dimensions non commerciales.
Refente : Débit longitudinal d’une pièce de bois parallèlement au fil.
Réflaxion : Renvoi d’une onde ou d’un rayon incident par une surface formant l’interface entre deux milieux.
Réfractaire : Matériau résistant à la température d’un four.
Réglet : Moulure étroite et plate formant séparation entre deux panneaux ou compartiments de panneaux. Même sens que listel et filet. Petite règle graduée.
Réhabilitation : On parle de réhabilitation lorsqu’il y a restauration de l’immeuble pour le mettre aux normes d’habitabilité. On peut changer la destination du bâtiment en réhabilitant un corps de ferme en habitation par exemple.
Rejet d’eau : Partie saillante de la traverse basse du vantail destinée à chasser les ruissellements vers l’appui de façon à éviter toute infiltration d’eau.
Rejingot : Le rejingot est la partie de l’appui de fenêtre et/ou de porte qui supporte la traverse basse de la fenêtre et/ou de la porte tout en évacuant vers l’extérieur l’eau de la baie.
Relatter : Remplacer les anciennes lattes d’un support de couverture par des lattes neuves, on dit parfois faire un relattage.
Relief : Peut désigner toute partie saillante par rapport au nu d’un pan de toiture ou d’une toiture-terrasse, d’une chape, etc. ; syn. : émergence. En couverture, le relief désigne aussi le bord d’une feuille de métal, replié pour remonter verticalement le long d’un tasseau, sous un couvre-joint, ou pour être encastré dans une engravure.
Remaniage ou Remaniement : Réfection qui consiste à reconstituer ou refaire le support de matériaux par éléments (tuiles, ardoises, carrelages, pavés, parquets), après les avoir déposés : par exemple, mise en place de lattes ou de liteaux neufs, remplacement des lambourdes d’un parquet, réfection d’une aire ou d’une forme de carrelage, etc… Le terme sous-entend que les matériaux déposés sont ensuite remis en oeuvre sur le nouveau support, et non remplacés par des éléments neufs.
Remanier : Refaire le support d’un ouvrage de couverture ou de revêtement, puis remettre en place les matériaux déposés.
Rembarrer : Faire faire à un trait le tour d’une pièce équarrie de charpente ou de menuiserie, par rabattements successifs à l’équerre. Syn. : rabattre.
Remblai : Masse de terre rapportée et compactée pour surélever par remblayage ou remblaiement une partie de terrain, combler une déclivité, épauler le pied d’un mur, former un terre-plein.
Renfaîter : Réparer le faîtage d’une toiture.
Renfort : Prisme triangulaire ménagé dans le collet d’un tenon, pour le consolider lorsqu’il travaille au cisaillement comme cela se produit dans un solivage. Pièce placée au droit d’une autre pièce, pour suppléer à un défaut, ou sur une structure, par suite d’un accroissement des efforts sollicitant cette structure. Sorte d’épaulement pratiqué par les charpentiers au collet d’un tenon pour consolider un assemblage de tenon à mortaise.
Renfort : Profilé en acier vissé dans la chambre principale d’un profilé PVC ; le renfort est destiné à accroître la rigidité et la solidité du profilé PVC.
Rénovation : La rénovation correspond à la modernisation d’un immeuble, à sa mise à neuf ; L’intervention peut être lourde ou légère (amélioration).
Renton : Joint biais de deux pièces établies dans le prolongement l’une de l’autre.
Renvers : En couverture d’ardoises, désigne une noue arrondie sur fourrure, raccordant un pan de comble incliné et un pan vertical. Le renvers est dit rond ou à un tranchis selon que les pureaux des deux versants sont alignés, ou que le versant vertical vient en recouvrement de l’arrondi. Le renvers fermé est une noue simple sur noquets, sans arrondi ni fourrure.
Renvoi : Élément de couverture dont la fonction est de dévier l’écoulement des eaux pluviales, ou de les rejeter en contrebas.
Reparation : Petit bloc de schiste ardoisier dont la section est à peu près celle des ardoises, pour une épaisseur d’environ 8 cm. Le reparton est refendu ensuite au ciseau, en quartelles de 10 à 15 mm d’épaisseur, elles-mêmes refendues, en principe, en quatre ardoises. Le repartonnage désigne la taille des blocs en repartons. syn. : quernage.
Repos : Entaille pratiquée dans une pièce destinée à en recevoir une autre, pour lui servir d’appui.
Requête : Ardoise longue et étroite qui borde les fendis d’une noue arrondie, et assure l’étanchéité latérale sous le tranchis ; on lui donne un épaulement biais en tête, du côté externe. Sa longueur est toujours égale à trois pureaux et demi. On alterne les petites requêtes, dont la largeur est une fois et demi celle d’un fendis, et les grandes requêtes, dont la largeur est double de celle d’un fendis.
Réserves : Lors de la réception des travaux par le maître d’ouvrage, les réserves sont consignées dans le procès verbal de réception des travaux. Il s’agit de défauts ou vices apparents constatés. En cas de réserves lourdes (ex : bâtiment inachevé), le maître d’ouvrage peut refuser la réception des travaux.
Résilient : Qui présente une certaine résilience, une résistance au choc.
Résine : Substance végétale naturelle provenant de divers arbres et plantes, en particulier des conifères ; Ingrédient des revêtements jouant le rôle de liant et conférant aux revêtements des caractéristiques physiques telles la dureté et la durabilité.
Résine liquide : Sous-produit du procédé de fabrication du papier. La distillation de la résine liquide produit de nombreux produits comme des adhésifs, le papier carbone, des encres, des lubrifiants et des additifs pour l’essence.
Résine naturelle : Substances végétales inflammables, secrétées par certains arbres et plantes. Elle caractérise le bois de plusieurs essences résineuses.
Résineux (conifères) : Groupe botanique d’arbres dont la plupart ont des feuilles de type aiguille ou écaille (ex : sapin, pin).
Resistance à la glissance : Classement de R9 à R13 qui correspond à l’utilisation d’une surface carrelée avec des chaussures. Le classement A/B/C correspond à une utilisation en zone mouillée pieds-nus. Plus ces indices sont importants, plus la surface du carrelage résiste à la glissance.
Résistance au feu : Ensemble des critères définissant la résistance au feu d’une paroi, constitué des paramètres de stabilité au feu (SF), pare-flammes (PF) et coupe-feu (CF). La résistance au feu d’un élément de construction est sa capacité à répondre aux exigences de stabilité mécanique, d’étanchéité aux flammes et absence d’émission de gaz chauds ou inflammables et d’isolation thermique (échauffement moyen à 140°C) au delà d’un temps défini.
Résistance en adhérence : Charge unitaire appliquée en traction, en compression, en flexion, en clivage, ou en cisaillement, nécessaire pour provoquer la rupture d’un ensemble collé au ou près du plan de colle.
Résistance pondérée : Produit de la résistance et de son coefficient de résistance approprié suivant le calcul aux états limites.
Résistance thermique : Aptitude d’une paroi à freiner le passage des flux thermiques.
Responsabilité civile décennale : La responsabilité civile décennale est une garantie obligatoire pour tous les intervenants à l’acte de construire. Elle couvre tous les vices de construction compromettant la solidité de l’ouvrage et le rendant impropre à sa destination pendant 10 ans à compter de la date de réception. Cette garantie couvre également les éléments d’équipement indissociables de l’ouvrage.
Responsabilité contractuelle : La responsabilité contractuelle oblige l’un des cocontractants à exécuter ses obligations afin de réparer un préjudice subit suite à son inexécution ou son exécution fautive.
Responsabilité de plein droit : La responsabilité de plein droit est une présomption de responsabilité. Dans le domaine de la construction, la réparation des dommages repose essentiellement sur une présomption de responsabilité qui pèse 10 ans sur les constructeurs.
Responsabilité délictuelle et quasi délictuelle : Lorsqu’il n’y a pas de contrat, la responsabilité délictuelle ou quasi délictuelle entre en application. La faute délictuelle est un acte volontaire qui cause un préjudice. La faute quasi-délictuelle est une erreur de comportement, qui crée un dommage, et qui n’aurait pas été réalisée par une personne avisée.
Retardement à l’effraction : Les fenêtres de conception particulière sont équipées de vitrages de sécurité dont la résistance à l’effraction est indiquée au moyen de la lettre P, suivie d’un chiffre. De P1 à P8, la résistance va en croissant.
Rétification : La rétification est un procédé de traitement thermique du bois.
Retour de sous-face : Fond de clouage horizontal placé entre l’extrémité du surplomb et le mur extérieur pour former la sous-face de l’avant-toit.
Retrait : Réduction de la taille du bois du fait de la diminution du degré d’humidité. Le retrait est à son maximum lorsque le degré d’humidité varie d’environ 20 à 30%. Retrait radial : variation dimensionnelle enregistrée dans le sens du rayon du cercle de l’arbre. Retrait tangentiel : variation dimensionnelle enregistrée dans le sens longitudinal du bois. Retrait volumique total : lorsqu’une pièce de bois sèche en-dessous de son Point de Saturation des Fibres, son volume diminue. Si elle se ré-humidifie, son volume augmentera jusqu’au PSF.
Retrousser : Tourner, plier vers le haut.
Retroussis : Partie inférieure d’un pan de toiture dont la pente est moins forte que celle du reste du pan.
Revêtement : Ouvrage recouvrant une paroi pour la consolider, la protéger, l’isoler ou la décorer
Revêtement de contreplaqué travaillant, panneau à : Type d’élément de charpente rigide constitué de panneaux de contreplaqué fixés à une ossature de bois.
Revêtement (de panneau) : Mince couche de papier ou de plastique, pellicule, feuille métallique ou tout autre matériau collé à une ou aux deux faces de produits en panneau ou de pièces de bois pour constituer un revêtement protecteur ou décoratif ou une base à peindre.
Rigoteau (déformation de Nigoteau) : Tuile plate recoupée pour être noyée dans la dévirure d’un solin de rive de toit.
Risque normal : Est qualifié de risque normal l’utilisation de matériau qualifié de courant dans l’acte de construction. L’assureur le prendra donc en garantie sans étude ni surprime.
Rive : Bord latéral d’une planche, d’une latte, d’une lame de parquet, d’une tôle, etc. En couverture, extrémité latérale d’un pan de toiture, autre que le faîte ou les égouts (droits ou biais). Une rive est dite droite si elle est parallèle à la ligne de plus grande pente, biaise dans le cas contraire (la rive biaise que fuit l’eau est en général un arêtier). La rive de tête d’un pan de toiture est son bord supérieur, lorsque celui-ci n’est pas un faîtage.
Rivet pour lamellé-collé : Attache ovale similaire au clou utilisée avec plaques de jonction métalliques prépercées pour assembler des éléments lamellés-collés (peut être utilisé au Canada).
Robinier : Acacia. Originaire d’Amérique du Nord. Très bonne durabilité. Utilisé en menuiserie, charronnage. Très dur, et quasiment imputrescible, ne nécessitant pas de traitement, pouvant remplacer les bois exotiques, il est considéré comme une essence très durable.
Rohs : La directive européenne ROHS vise à limiter l’utilisation de six substances dangereuses qui sont : le plomb, le mercure, le cadmium, le chrome hexavalent, les polybromobiphényles et les polybromodiphényléthers.
Rolle : Propriétés — bois très tendre, fibreux, léger, se travaillant bien, séchant vite avec peu de fentes, peu durable en plein air. Utilisation — aménagements intérieurs, boiseries, meubles, cadres de fenêtres, récipients, sculpture, tournage, placages, tavillons.
Ronce : Partie du bois où les éléments, irrégulièrement enchevêtrés, ont un effet décoratif.
Rondin : Pièce de bois dans sa forme naturelle, ni fendue, ni taillée.
Rondin (calibré) : Tronc d’arbre raboté qui, contrairement à la fuste, possède le même diamètre sur toute la longueur (minimum de 145 mm selon les règles françaises). Il est employé dans la construction des maisons en bois massif.
Rondir : Tailler une ardoise au format souhaité. Les rondisseurs sont ceux qui, dans les ardoisières, effectuent le rondissage, c’est-à-dire la recoupe des ardoises aux bonnes dimensions, avec une rondisseuse, sorte de massicot. L’ardoise rondie (adj.) est celle qui a les dimensions voulues. NB : Rondir ne signifie jamais arrondir, par exemple en écailles.
Rossignol : Petite cale de bois en sifflet, insérée dans une mortaise trop longue pour bloquer le tenon et l’empêcher de jouer.
Roulure : Délaminage interne des bois, en fissures concentriques, entre leurs cernes annuels, provoqué par les gelées. Ce défaut des bois, dits bois roulés, les rend impropres à des emplois en charpenterie.
Ruelle : Solin de plâtre ou, plus souvent, de mortier de ciment, qui termine la rive d’un pan de toiture ; les tuiles ou ardoises de rive sont insérées dans la ruellée, et éventuellement relevées en dévirure. Si le toit comporte un chevron de rive, il n’est que partiellement pris dans la ruellée.
Rupture d’adhérence : Rupture du liaisonnement adhésif.
Rupture de pont thermique : Principe technique qui permet d’isoler thermiquement la face extérieure de la face intérieure d’un profilé en aluminium. Cette technique souvent optionnelle permet d’obtenir la bonne isolation d’une fenêtre en aluminium et d’éviter le phénomène de condensation.
Rupture en compression : Déformation des fibres du bois causée par une compression excessive dans le sens du fil, soit en compression de bout directe, soit en flexion. Dans le bois raboté, la rupture en compression peut prendre la forme de fines rides à la surface de la pièce.
S
Sable polymère : Sable associé à plusieurs composants qui durcissent après mouillage, pour le jointoiement.
Sablière : Pièce de bois continue placée à plat sur le dessus d’un mur et destinée à supporter les chevrons. Dans un mur en ossature bois la sablière contribue à la rectitude des différents éléments de mur.
Sabot (étrier) : Support métallique recevant pannes ou solives.
Saignée : Entaille profonde et de faible largeur faite à l’aide d’un outil tranchant ou entaille faite dans le tronc d’un arbre sur pied pour en extraire un liquide (latex, résine).
Saillie : Venir en saillie, venir en avant d’un alignement.
Saillie de rive : Saillie de toit située sur les bords des combles pour protéger les murs et toutes les parties en relief qu’ils comportent.
Sandwich non structural, panneau : Panneau constitué de panneaux de contreplaqué ou de copeaux orientés (OSB) collés de chaque côté d’une âme en mousse. Il sert à fermer des aires sans être un élément porteur.
Sandwich structural, panneau : Panneau structural constitué d’éléments d’ossature parallèles séparés par du polystyrène expansé et servant à résister aux charges verticales et horizontales.
Sapin : France. Aubier non distinct, non résineux, tendre et léger. Plus raide et moins résilient que l’épicéa. Bois peu durable, sensible aux capricornes, vrillettes et termites. Charpente légère, voligeage, charpente lamellée collée, coffrage, menuiserie intérieure, plinthes et moulures, parquets, caisserie, papeterie.
Sapin Blanc : Propriétés — bois très tendre, facile à travailler et à imprégner, peu durable en plein air sans préservation. Utilisation — constructions d’intérieur, meubles ; à l’extérieur après traitement de préservation ou imprégnation : revêtements de façades, poteaux. Fabrication du papier.
Sapin du nord blanc : nom commercial de l’épicéa.
Sapin du nord rouge : Nom commercial du pin rouge de Scandinavie.
Sarrasin, sarrasine : En couverture, la sarrasine désignait une large tuile provençale.
Sauton : Ardoise recoupée dans sa largeur pour finir une rangée.
Scarfage : Mode d’assemblage à plat de panneaux, par la coupe et le collage des bords en sifflets très allongés. Il permet d’obtenir, dans les contreplaqués, des feuilles de grandes dimensions sans réduire leurs caractéristiques mécaniques.
Scie à chantourner : Scie motorisée, qui travaille avec un mouvement alternatif, peut découper des angles très serrés. Elle est très utile pour réaliser des gabarits. Son avantage est de laisser les deux mains libres pour déplacer la pièce.
Scie à châssis : Série de lames de scie fixées verticalement entre deux membres horizontaux, utilisées pour débiter des équarris.
Scie circulaire : Scie ronde munie de dents sur la périphérie.
Scie à lames multiples : Scie comportant plusieurs lames pour faire des coupes parallèles.
Scie à ruban : Scie munie d’une bande d’acier flexible dotée de dents d’un ou deux côtés.
Scie de tête : Scie utilisée comme machine de tête dans une scierie pour couper les grumes équarris.
Scié(e) sur dosse : Coupe du bois où les cernes forment un angle compris entre 30 et 60 degrés avec la surface de la pièce.
Scié(e) sur quartier : Coupe du bois où les cernes forment un angle compris entre 45 et 90 degrés avec la surface de la pièce.
Scié(e) sur rayon : voir Scié(e) sur quartier
Séchage : Processus de séchage du bois, naturel ou au séchoir, jusqu’à un degré d’humidité approprié aux conditions et à l’utilisation envisagées. Procédé naturel ou artificiel d’élimination de la gomme ou de la résine, de la sève et de l’eau contenues dans le bois, avant sa mise en œuvre. Le séchage est évalué qualitativement (vitesse, risques de fentes, risques de déformations, risques de collapse, risques de cémentation).
Séchage à l’air : Séchage naturel du bois par exposition à l’air.
Séchage au séchoir : Séchage du bois dans un séchoir pendant une période de temps donnée.
Séchoir : Caisson de grand volume dans lequel on réalise le séchage artificiel des bois débités en plots ou avivés ; on y reproduit, de façon accélérée, le processus d’un séchage naturel, par chauffage, ventilation forcée et humidification de l’air (pour éviter une dessiccation inégale entre l’intérieur du bois et les bords ventilés).
Second Œuvre : Le second œuvre représente l’œuvre léger. Il est réalisé à la suite du gros œuvre afin d’achever, d’aménager et d’équiper l’ouvrage. On peut citer à titre d’ouvrage de second œuvre les travaux d’isolation, les cloisons ou encore la plomberie.
Section : Dimensions transversales d’une pièce de bois. Section nette, quantité de matière qui subsiste dans la section d’un élément, quand celui-ci a fait l’objet de percements ou d’entailles. Section droite, coupe imaginaire perpendiculaire à l’axe longitudinal d’une barre, et utilisée notamment sur les plans d’exécution des systèmes triangulés, pour préciser les sections et les écartements des éléments composant cette barre.
Selle : Tuile mécanique de recouvrement des faîtages de couverture ou de murs de clôture peu épais.
Semelle : Pièce de bois de faible épaisseur que l’on rapporte sous une autre pour la renforcer.
Semelle d’assise : Pièce de bois continue, ancrée sur une dalle béton ou sur un platelage, généralement de même section que la lisse basse d’une paroi qui sera fixée sur elle.
Semelles résilientes : Bandes en liège ou en caoutchouc que l’on interpose entre deux matériaux durs pour éviter les transmissions de bruits et les fissurations.
Séparation coupe-feu : Construction destinée à retarder la propagation du feu. (Une séparation coupe-feu peut avoir ou non un degré de résistance au feu).
Serre-joint : Outil utilisé par les ajusteurs, les menuisiers, les ébénistes et les monteurs pour assembler provisoirement entre eux les éléments d’un ensemble afin d’en assurer le serrage pendant la prise de la colle ou fixations autres.
Seuil : Traverse basse du dormant de porte-fenêtre ou de panneau menuisé.
Sève : Fluide essentiellement constitué d’eau qui circule à travers l’arbre. Elle transporte la nourriture chimique qui assure la croissance de l’arbre.
Shingle : Nom anglais du bardeau bitumé, ou bardeau d’asphalte.
SHOB : La surface hors œuvre brute des constructions est égale à la somme des surfaces de plancher de chaque niveau, des surfaces des toitures-terrasses, des balcons ou loggias et des surfaces non closes situées au rez-de-chaussée, y compris l’épaisseur des murs et des cloisons.
SHON : La SHON est une mesure de superficie des planchers pour les projets de construction immobilière. Elle a pour objectif de vérifier que la densité des constructions respecte le coefficient d’occupation des sols (COS) applicable au terrain.
Siccatif : Accélérateur de séchage.
Siccité : Qualité de ce qui est sec.
Sifflet : Assemblage de deux pièces de bois par coupes obliques.
Simbleau : Cordeau servant à tracer des cercles dont le diamètre dépasse la longueur du compas.
Sinistre : Le sinistre est la réalisation du dommage. Pour la garantie de dommages à l’ouvrage, le sinistre doit être déclaré par l’assuré à l’assureur dans les 5 jours à partir du moment où il en prend connaissance.
Sipo : Côte d’Ivoire, Cameroun Ghana. Aubier différencié. Bois assez tendre, léger, bonnes résistances mécaniques. Assez cassant aux chocs. Les clous et les vis s’enfoncent et tiennent bien. Menuiseries extérieures et intérieures, escaliers, agencements (placages). Régulièrement importé.
Sociétal : Qualifie d’une manière large les aspects humains et environnementaux.
Sol superficiel : Couche de terre superficielle jusqu’à 1 mètre de profondeur.
Solin : Ouvrage en maçonnerie ou pièce métallique servant à assurer l’étanchéité entre éléments de couverture. De façon générale, ouvrage longiforme de garnissage ou de calfeutrement, en mortier ou en plâtre pour assurer l’étanchéité entre les rives des murs et la couverture ou autour des souches de cheminée. En couverture : façon de garnissage des rives ou des pénétrations d’une toiture ; désigne souvent la ruellée de pignon, ouvrage qui forme le rampant du pignon et dans lequel sont engagés les matériaux de couverture.
Solin en Z : Solin métallique en forme de Z placé entre des panneaux de revêtement extérieur en contreplaqué pour éviter l’infiltration d’eau.
Solive : Poutre d’une série de poutres parallèles servant à supporter les charges de plancher et de plafond. Les solives sont à leur tour supportées par de plus grosses poutres, poutres-maîtresses ou murs d’appui.
Solive d’about : Pièce de bois filante, de la hauteur des solives aux extrémités desquelles elle est fixée pour en fermer les travées.
Solives de bois en I préfabriquées : Élément de charpente en bois constitué d’une âme en contreplaqué ou en panneau OSB collée à des semelles de bois (LVL, MSR ou bois de charpente de qualité supérieure).
Solive d’enchevêtrure : Poutre supportant l’extrémité d’une rive d’ossature de plancher.
Solivette : Pièce de bois de section rectangulaire, généralement 38 x 150, 175 ou 200 mm servant le plus souvent à supporter un plafond ou un habillage de combles.
Solvants : Liquides volatiles utilisés dans les peintures, vernis et laques afin de donner une ouvrabilité aux revêtements et qui, en séchant, permettent le durcissement de la résine.
Soubassement : Partie inférieure d’une construction sur laquelle repose l’édifice.
Souche de cheminée : Elément en maçonnerie placé sur la toiture et renfermant un ou plusieurs conduits de fumée.
Soufflage : Mise à niveau d’un pavage par remise en place des paves, avec apport de sable éventuel.
Soupente : Espace situé sous la pente d’un comble.
Soupirail : Ouverture pratiquée dans le soubassement pour laissé passer la lumière,l’air, dans les locaux en sous-sol.
Sous-face : Face horizontale inférieure, sous-face de balcon, loggia…
Sous-faîtage : Dans certaines charpentes traditionnelles, pièce de bois horizontale en dessous du faîtage, assemblée au poinçon.
Sous-couche : Isolation entre le revêtement et le support.
Souscripteur : Le souscripteur est une personne physique ou morale qui contracte avec l’assureur tant pour son compte que pour celui du maître de l’ouvrage (si le souscripteur n’est pas le maître d’ouvrage) et des propriétaires successifs, et éventuellement pour le compte des réalisateurs lui ayant donné mandat à cet effet, et qui s’engage au paiement de la cotisation.
Sous-doublis : Rang inférieur de tuiles ou d’ardoises recoupées et posées à plat pour composer le battellement et l’égout de la toiture.
Sous-poutre : Poutre placée sous une autre pour la soulager.
Sous-rendement : Manque de volume en inventaire, la quantité fabriquée ou vendue est inférieure à la quantité produite compte tenu du volume de matière première.
Sous-toiture : Ensemble des matériaux qui composent le support de la couverture d’un toit. Les panneaux de sous-toiture désignent des panneaux composites préfabriqués, autoporteurs, qui se substituent au chevronnage traditionnel et comportent une isolation thermique intégrée avec barrière pare-vapeur. Ces composants connaissent un développement rapide, pour leur facilité de mise en oeuvre par fixation directe sur les pannes, et simple emboîtement latéral. Ils présentent plusieurs variantes : selon le matériau formant l’ossature rigide autoporteuse : bois, fibres-ciment, tôle nervurée, béton cellulaire armé ; selon le type de paroi qui compose leur sous-face : aggloméré de bois (qualité CTB-H) ou de contre-plaqué (qualité CTB-X), plaque de plâtre cartonnée, de fibres-ciment, de fibragglo, … ; selon le type de matériau de couverture auquel ils sont destinés : panneaux à latter (pour les tuiles ou ardoises), ou pour la pose de tuiles-canal (de courant et couvert, ou de couvert seul) ; selon la nature de leur isolant.
Sous-traitant : Le sous-traitant est un entrepreneur lié par contrat à une entreprise titulaire d’un marché de travaux et qui lui délègue une partie de ces travaux. Le sous-traitant, n’ayant pas de contrat direct avec le maître d’ouvrage, n’est pas soumis à la responsabilité civile décennale.
SPEC : Système de Protection à l’Eau sous Carrelage.
Stabilité dimensionnelle : Ensemble des variations naturelles du bois dues aux changements de température, d’humidité.
Stable au feu : Ce critère définit la propriété d’une paroi horizontale, verticale ou oblique exposée au feu, à satisfaire aux exigences de stabilité mécanique au delà d’un temps défini.
Staff : Ornementation en plâtre moule sur une armature.
Stère : Ancienne unité de mesure égale à un mètre cube de bois (terme encore parfois utilisé pour le négoce du bois de chauffage).
STK – Select Tight Knotted (Classement des bois canadiens) : Qualité correcte de rabotage. Quelques défauts sont acceptés. Bois sain présentant plusieurs noeuds sains sur la même lame. Les singularités naturelles du bois sont acceptées.
Stratifié (revêtement de sol) : Matériau obtenu par collage de deux ou plusieurs éléments. Peu épais (à partir de 6 mm), le stratifié est tout à fait adapté à la rénovation. Les variations de modèles sont grandes par la richesse des décors, la structure de surface et pour certains par l’adjonction d’une sous-couche intégrée d’isolation acoustique. Presque exclusivement encliquables, ils sont d’une mise en oeuvre rapide et sans attente avant utilisation. Certains stratifiés ne sont destinés qu’à des usages modérés, d’autres aux lieux publics où ils ne craignent pas les forts trafics. La norme européenne EN 13 329 définit ces usages.
Structure : Ensemble des éléments travaillants qui assurent la bonne tenue d’une construction.
Stuc : Plâtre mis en oeuvre avec de la chaux et des agrégats (sable, poussière de calcaire, brique pilée) pour lui donner l’aspect du marbre ou de la pierre. On peut y adjoindre des matériaux organiques pour améliorer ses propriétés.
Subjectile : Surface externe d’un matériau, recevant enduit, peinture, vernis, lasure…
Substrat : Surface sur laquelle l’isolant est appliqué. Ex : bois, placoplâtre, mur de maçonnerie, béton, etc.
Substratum : Couche rocheuse en place à profondeur variable (schiste, calcaire, granit….) plus ou moins masquée par des dépôts superficiels.
Sulfin : Pellicule superficielle se formant sur la pierre calcaire exposée en atmosphère industrielle.
Surcharge : Toute charge provisoire comme celles dues à la neige, au vent, aux séismes et aux charges de construction.
Surface Habitable : La Surface habitable correspond, comme son nom l’indique, à la surface qui peut effectivement être habitée. Cela se calcul par la somme des surfaces de plancher construit, déductions faites de l’épaisseur des murs, des cloisons, des marches et cages d’escaliers et des embrasures de portes ou de fenêtres. Les locaux d’une hauteur de moins d’ 1.80 mètres sont également exclus du calcul.
Surface Hors Œuvre Brute (SHOB) : La Surface Hors Œuvre Brute, communément appelée SHOB représente la somme des surfaces de plancher de chaque niveau de la construction. A noter que l’épaisseur des murs, le prolongement extérieur de chaque niveau (ex : balcons) sont pris en compte dans son calcul. Elle est souvent utilisée pour vérifier si le projet respecte la densité de construction autorisée sur le terrain.
Surface Hors Œuvre Nette (SHON) : Il s’agit de la SHOB, à laquelle on déduit les surfaces de plancher hors œuvre des combles, des sous-sols non aménageables, des toitures terrasses, des balcons, des loggias et surfaces non closes des Rez-de-chaussée, de parties de bâtiment aménagées en vue du stationnement des véhicules et des surfaces attribués à la récolte, au logement des animaux ou de matière agricole.
Surface plancher : La surface de plancher d’une construction se mesure à partir du nu intérieur des façades, au-dessus des plinthes, c’est-à-dire, à partir du mur tel qu’on le voit lorsque l’on est à l’intérieur de la construction, sans prendre en compte ni l’épaisseur du mur brut, ni celle des matériaux isolants intérieurs et extérieurs, ni celle des revêtements ou autres enduits de décoration intérieurs et extérieurs, etc…
Surtoiture : Couverture en panneaux préfabriqués, conçue pour être rapportée sur d’anciennes couvertures dégradées, évitant ainsi leur élimination.
Suspente : Tirant place verticalement, supportant le tablier d’un pont suspendu ou d’un pont en arc a tablier inférieur. Tringle métallique soutenant les rails d’un plafond suspendu.
Sylvicole : Relatif à l’entretien et l’exploitation des forêts.
Sylviculture : Science de la gestion forestière.
T
Tabatière ou châssis tabatière : Lucarne composée d’un châssis dormant incliné et d’une vitre à charnière (communément appelée VELUX — marque commerciale déposée).
Tableau : Parties verticales de l’ouverture, dont la profondeur correspond à l’épaisseur du mur. La partie interne est dénommée embrasure.
Table de triage : Collecteur à bande ou à chaîne amenant le bois débité à un endroit où il est classé suivant certains critères.
Tableau : Parties verticales d’une ouverture, dont la profondeur correspond à l’épaisseur du mur.
Tablette : Pièce de marbre, de pierre, de bois, ou d’autres matériaux, avec peu d’épaisseur, posée à plat sur l’encadrement d’une cheminée, sur l’appui d’une fenêtre, d’une balustrade, sur le haut d’un ouvrage de maçonnerie.
Tablier : Partie occultant d’un store. C’est l’élément qui masque la fenêtre. Le tablier d’un volet roulant désigne l’ensemble de ses lames. C’est l’élément qui s’enroule pour ouvrir la baie et se déroule pour la fermer.
Tailler : C’est couper, retrancher, avec la cognée ou avec le ciseau.
Talon : Endroit d’une ferme où les membrures supérieure et inférieure se joignent. Moulure à la fois et alternativement concave et convexe. Lorsque la partie concave est en haut, la moulure prend le nom de doucine.
Tanin : Composé du boisé caractéristique du bois de chêne, châtaigner, noyer.
Tapée : Pièce rapportée sur un tableau de baie, contre le bâti dormant de l’ouverture. Cet élément sert généralement à combler l’intervalle entre le dormant et la maçonnerie (idem fourrure).
Tapée persienne : Pièce de bois, pvc ou alu rapportée sur le dormant pour y fixer des persiennes.
Tarabiscot : Petit outil servant au menuisier à dégager les moulures. Petites cavités entre les moulures saillantes.
Tarière : Forte vrille servant à creuser le bois ou le fer.
Tasseau : Le tasseau est une pièce de bois, servant de reposoir à un autre élément. On trouve ainsi des tasseaux servant de cales à une étagère. On parle également de tasseau en charpenterie pour désigner les éléments de base d’un plancher en bois ; tringle de bois de section trapézoïdale qui délimite les travées d’une couverture en feuilles métalliques et porte les couvre-joints. Le tasseau de faîtage et le tasseau d’arêtier sont des barres de bois analogues, mais à base évidée, pour être fixées sur les lignes de faîte et les arêtiers.
Tavaillon ou Tavillon : Bardeau de bois résineux refendu en écailles d’environ 40 cm de long, pour servir de matériau de couverture ou de bardage, surtout dans les régions montagneuses. Syn. : ancelle, échandole, essandole.
Tavaillons (bardeaux) : Ce sont des petites planchettes de bois utilisées pour la toiture ou le bardage. D’une épaisseur de 0,5cm environ, elles sont disposées à la manière d’ardoises pour assurer l’écoulement de l’eau et fixées à l’aide de pointes.
Teck : Thailande, Indonésie, Birmanie, Vietnam. Contient une oléorésine. Aubier différencié inutilisable. Bois mi-dur et mi-lourd. Moyennes résistances mécaniques et résistances aux chocs. Légèrement fissile. Très bonne durabilité. Résiste aux champignons et aux insectes. Menuiserie extérieure et intérieure, escaliers, parquets, placage. Régulièremen t importé. Propriétés — se travaille facilement et proprement avec tous les outils ; se tranche, se déroule, se tourne, se rabote, se fraise et se perce bien. Utilisation — surtout dans la construction navale mais aussi pour la confection de meubles de valeur. Dans ses pays d’origine, on l’emploie pour la construction.
Teinte ral : La gamme des teintes RAL est une classification de teintes normalisées, utilisée par exemple pour le thermo-laquage des menuiseries métalliques.
Teinture : Solution ou suspension de pigments de couleur dans un véhicule et destinée à pénétrer la surface du bois et à le colorer et à le protéger sans masquer ses caractéristiques de surface.
Température intérieure de confort d’été (Tic) : Calculée en fonction des caractéristiques du bâtiment et des zones climatiques. Tic ≤ Tic ref (Température intérieure de confort de référence).
Temps ouvert : C’est le temps d’attente maximum possible entre l’étalement de la colle sur son support et la pose du carreau.
Ténacité : Qualité du bois qui lui permet d’absorber une quantité d’énergie relativement élevée, de résister à des chocs répétés et de subir une déformation considérable avant de briser.
Tenon : Extrémité élégie d’une pièce de bois qui doit s’emboîter dans une cavité correspondante appelée mortaise, creusée dans une autre pièce de bois. Le tenon d’équerre se compose de deux joues, de deux arasements, d’un bout et d’une racine. Le tenon bâtard ne possède qu’un arasement. Le tenon débouchant traverse la pièce mortaisée mais s’arrête à la face opposée. Le tenon désabouté s’emploie dans un assemblage oblique et comportant une coupe d’équerre par rapport à l’arasement. Le tenon passant traverse de part en part la pièce mortaisée et se prolonge pour montrer au-delà de la face opposée ; il peut éventuellement être muni d’une clé. Saillie en sous-face d’une tuile, servant à son accrochage sur les liteaux.
Ténon d’espacement : Protection placée sur certains bords des carreaux de telle sorte que, lorsque deux carreaux sont placés l’un contre l’autre, les tétons des bords adjacents les séparent d’une distance qui ne doit pas être inférieure à la largeur de joint requise.
Terpenes : Hydrocarbures présents dans de nombreuses huiles essentielles végétales, notamment de conifères. Ce sont des composants majeurs de la térébenthine.
Terrasse-jardin: Toiture-terrasse aménagée en jardin au moyen d’une couche drainante, d’une couche filtrante et de terre placée sur l’étanchéité.
Terrassement : Tout ouvrage destiné à modifier les formes d’un terrain, pour y réaliser des travaux de constructions. Les fouilles, déblais, remblais, tranchées, nivellements sont des ouvrages de terrassement.
Terre cuite : Elle est composée de 70 à 85 % d’argiles rouges et de 15 à 30 % de chamottes. La terre cuite est un matériau noble et naturel, dont la coloration est celle de l’argile employée. Ancêtre de tous les carrelages, la variété de ses formes et de ses coloris chauds en font l’un des décors privilégiés pour les cuisines, les tables rustiques et les installations de jardin. C’est un matériau poreux qui en extérieur devra être traité hydrofuge. Certaines, réfractaires, peuvent être utilisées en proximité des foyers, cheminées ou barbecues.
Terre cuite émaillée : Elle allie l’aspect brut de la terre cuite à la couleur, et l’émail la rend insensible à l’eau. Elle est souvent utilisée aux murs des cuisines.
Tesselle : Nom des fragments composant une mosaïque.
Tête (de couvre-joint) : La tête de couvre-joint est une petite feuille de tôle découpée, rapportée contre un ressaut à l’extrémité amont d’un couvre-joint.
Texture : Taille et agencement relatifs des cellules du bois.
Thermochauffe (thermowood) : Thermowood est un procédé consistant à chauffer le bois à haute température dans une atmosphère saturée en vapeur d’eau sans aucun ajout de produits chimiques. Ce qui lui confère des qualités incomparables de stabilité et de longévité.
Thermo D : Procédé de traitement à haute température (212 °C ± 3 %) offre des caractéristiques de stabilité dimensionnelle et de durabilité à la pourriture parfaitement adaptées à une utilisation extérieure.
Thermo huile : Traitement de protection du bois. La chauffe gazéifie l’humidité contenue dans le bois. Le refroidissement aide la pénétration de l’huile chaude dans les fibres. Le séchage optimise la pénétration et débarrasse la surface de l’excédent d’huile.
Thermo-laquage : Traitement de protection et de finition des profilés en aluminium par application d’une poudre polyester thermo-durcissante cuite au four à une température de 190 degrés.
T.H.P.E. (Très Haute Performance Energétique) : Ce label atteste que le bâtiment respecte un niveau de performance énergétique globale supérieur à l’exigence réglementaire, vérifié grâce à des modalités minimales de contrôle. -Pour le label THPE, les consommations conventionnelles d’énergie primaire doivent être inférieures d’au moins 20% par rapport à la consommation de référence RT 2005 .
Tiercée : Mode de pose des couvertures en ardoise tel que le pureau et le faux-pureau soient égaux au recouvrement.
Tiercer : Poser les ardoises en tiercée. Recouper les repartons de schiste ardoisier en quartelles, plaquettes d’environ 15 mm d’épaisseur, elles-mêmes refendues ensuite en quatre ardoises.
Tiercine : Tuile plate refendue dans le sens de sa longueur pour compléter un rang de tuiles, ou être placée dans une ruellée ou dans un solin.
Tige-de-botte : Désigne souvent la tuile canal longue, en forme de gouttière légèrement tronconique.
Tilleul : Propriétés — bois tendre, léger, tenace, se travaillant très bien, susceptible d’être imprégné. Peu durable en plein air sans préservation. Utilisation — ne s’emploie pas dans la construction ; apprécié pour la sculpture et le tournage, les crayons, les allumettes, la laine de bois, les planches à dessin, la construction de modèles et les placages.
Tirant : En charpente, il joue le rôle d’un entrait et peut être en bois ou métallique. Toute pièce de bois ou de fer qui, dans une construction, est soumise à un effort de traction.
Tirefond : Organes d’assemblage utilisés en construction à ossature bois. Ce sont de grosses vis à bois de diamètre 8 à 14 mm, à tête hexagonale. Les tirefonds doivent être mis en place avec un pré-perçage.
Toit : Ouvrage destiné à protéger un bâtiment contre les intempéries. Le toit présente des versants et repose sur une charpente.
Toiture : Partie supérieure d’un bâtiment. Ensemble de tout les élément qui ont pour fonction de supporter la couverture.
Toiture a redents : Toiture en dents de scie constituée par une succession de combles ayant leurs deux pentes d’inégales longueurs. La plus inclinée est généralement vitrée.
Toiture inclinée : A2 pans, à 4 pans.
Toiture-terrasse : Toiture sensiblement plate constituant une terrasse dont l’étanchéité est assurée par une protection lourde.
Toiture végétale ou végétalisée (toit vert) : est une toiture étudiée pour l’implantation de végétaux dans le cadre d’une couverture traditionnelle ou l’aménagement d’un espace vert (grands bâtiments). Les avantages sont multiples : isolation thermique et phonique, lutte contre l’effet de serre, baisse de la chaleur ambiante en milieu urbain et surtout plus grande longévité de la toiture liée à une variation de température réduite).
Tonnelle : Axe ou arbre supportant des outils coupants qui tournent ou ont un mouvement en vrille.
Tonnellerie : Contenants ayant deux fonds ronds et un corps composé de douves, tels les barriques ou fûts.
Tore : Grosse moulure pleine de profil arrondie qui orne une colonne. Moulure convexe d’une section sensiblement semi-circulaire, habituellement utilisée comme moulure pour les plinthes ou les encadrements.
Torsade : Modèle de spirale décorative, traditionnellement réalisée à la main alors que la pièce est maintenue dans un tour à bois. La torsade peut être facilement réalisée avec la défonceuse montée sur un tour ou sur un tour défonceuse.
Torsion : Déformation où un coin d’une pièce s’éloigne du plan des trois autres.
Tourillon : Goujon en bois servant à assembler entre eux des pièces ou des panneaux.
Tournisse : Pièce de bois verticale reliant la guette ou une écharpe à une traverse.
Tous Risques Chantiers (TRC) : Ce contrat est souscrit pour couvrir l’ensemble des intervenants à une opération déterminée en cours de construction. Les garanties sont accordées en «tous risques sauf» ou «tout sauf» pour des événements accidentels tels que l’incendie, l’explosion, dégâts des eaux, effondrement, catastrophes naturelles, attentat, vandalisme, défaut de conception, vol … L’assureur peut se réserver la possibilité après indemnisation d’exercer des recours contre les assureurs des responsables du dommage.
Traçabilité : Assurer la transparence et le suivi de toutes les étapes de fabrication, d’importaion et de commercialisation d’un produit.
Trait de charpente : Ensemble des procédés graphiques qui permettent la réalisation des épures, à partir desquelles sont taillées les pièces de charpente ; on distingue trois procédés de traits : le rembarrement, la sauterelle et le croche.
Trait carré : Trait perpendiculaire à une droite. Le trait carré correspond à la ligne d’axe formé avec la ligne de trave, les deux lignes de base d’une épure de charpente.
Trait haut : Trait haut, trait bas, coup de scie que l’on donne dans un madrier, lorsqu’on veut le refendre dans le sens de sa hauteur ou de sa largeur.
Trait de Jupiter : Assemblage de charpente servant à réunir deux pièces de bois bout à bout, et capable de résister à des efforts de traction ; il doit son nom au fait que sa forme rappelle celle d’un éclair, et que Jupiter était le dieu de la foudre. Le trait de Jupiter est composé de deux coupes biaises à redent, de deux barbes et de deux clés de serrage.
Trait de scie : Largeur du passage que fait la scie en coupant le bois.
Traitement : Ensemble des techniques de protection préventive ou curative des bois, par aspersion ou pulvérisation superficielle, ou par imprégnation en profondeur. Selon le cas, le traitement des bois vise à les protéger contre le pourrissement par l’humidité (hydrofuge et fongicide), contre les attaques des insectes xylophages (produits insecticides), ou encore contre des modifications secondaires inesthétiques (antibleu pour résineux).
Traitement anti-corrosion : Traitement curatif et préventif contre l’oxydation des matériaux.
Traitement IFH : Traitement de protection Insecticide (insectes, parasites), Fongicide (champignons), Hydrofuge (humidité) du bois. Toutes nos menuiseries bois sont traitées IFH.
Traitement par autoclave : Le bois est un matériau robuste. Mais pour certaines essences plus fragiles destinées à être surexposées aux intempéries (bords de mer…), un traitement autoclave est nécessaire pour renforcer leur résistance. Ce traitement permet également de protéger le bois des attaques d’insectes xylophages ainsi que des champignons. Le traitement par autoclave consiste à insérer le bois dans un caisson hermétique puis à créer un vide d’air. Ensuite, le bois est imprégné de produit jusqu’à remplissage complet de toutes les cellules du bois. Pour y parvenir, ce procédé est réalisé sous pression. Ce traitement est parfois nécessaire pour les bois de classe 3 et indispensable pour ceux de classe 4 et 5.
Traitement sous pression : Procédé d’imprégnation sous pression du bois à l’aide d’agents de préservation ou d’ignifugeants chimiques dans une cuve sous pression.
Tranchage : Mode de débit d’une bille de bois en feuilles minces qui sont destinées aux placages ornementaux.
Tranchis : Coupe droite ou biaise d’une ardoise ou d’une tuile d’approche, à placer le long d’une rive d’arêtier ou d’une noue.
Travailler : Se déformer (après le débit ou au cours du séchage) en parlant d’un bois.
Travaux de bâtiment : Les travaux de bâtiment ont pour objet la réalisation partielle ou totale d’ouvrages à caractère immobilier. A l’exclusion de : Des bâtiments dont la fonction principale est le stockage, la retenue, l’extraction de matière ou d’énergie ; Des ouvrages dont la destination est le transport de matière, d’énergie, d’hommes ou d’animaux ; Des ouvrages maritimes, lacustres ou fluviaux ainsi que des ouvrages d’infrastructure ferroviaire, routière, piétonnière ou aéroportuaire ; Des voiries et réseaux divers, des canalisations, des parcs de stationnement, des ouvrages sportifs de loisirs.
Trave : Assemblage sans affleurement de deux pièces de bois qui se croisent ; la trave peut être simple ou à queue d’aronde.
Travée : Espace qui sépare deux points d’appui ou deux éléments porteurs d’un ouvrage. La travée de comble est la distance entre deux fermes ou deux fermettes consécutives d’une charpente. La travée de couverture est l’espace entre deux chevrons consécutifs, ou entre deux tasseaux de joints rampants d’une couverture métallique.
Travers : Chacune des directions perpendiculaires aux grandes diagonales de l’ardoise.
Traverse : Pièce de bois généralement horizontale fixée entre deux montants. Pièce de bois horizontale d’une porte ou d’une chaise, souvent rainurée ou feuillurée pour accueillir le bord d’un panneau massif.
Traversin : Ardoise dont le longrain est dans le sens transversal. On dit parfois aussi traversine dans ce sens.
Travertin : Calcaire présentant des cavités naturelles.
Treillis : Panneaux de décoration en bois généralement tressé permettant de protéger du vent ou d’occulter la vue.
Trémie : Ouverture carrée ou rectangulaire pratiquée dans une charpente ou un plancher pour laisser le passage à un tuyau ou aux boisseaux d’un conduit de fumée.
Treuil : Dispositif d’enroulement sur tambour d’un panneau de fermeture tel qu’un tablier de volet roulant par exemple.
Tri : Séparation des déchets par catégories (cartons, plastiques, palettes en bois…) afin d’en faciliter l’élimination dans des processus spécifiques. Le non-mélange évite le tri.
Triangle modulaire : Élément bois de terrasse, pose sur chape ou structure bois.
Triple vitrage : Vitrages isolants composés de deux verres à couches peu émissives, séparés par un verre clair ou de décoration délimitant deux espaces isolants remplis d’argon. De 32 à 44 mm d’épaisseur, les performances thermiques des triples vitrages (Ug) se situent dans une plage de 0,8 à 0,6 W/(m².K).
Tronçonner : Couper le bois perpendiculairement à son fil.
Trous oblongs : Trous allongés pratiqués dans des panneaux ou des pièces de menuiserie pour faciliter le passage de l’air, de la chaleur, ou de l’humidité ; on dira alors des ouïes. Il peut aussi s’agir de trous destinés à permettre des réglages, par exemple dans des guides de défonceuse ou autres équipements.
Trumeau : Pilier d’angle de muret, de balustrade ou support de vantail de portail. Partie de mur entre deux ouvertures.
Trusquin : Instrument servant à tracer des lignes parallèles au bord d’une surface plate.
Tuilage : Distorsion d’une pièce de bois dont une face devient convexe ou concave, en travers du fil.
Tuile d’arêtier : Ont la forme d’un trapèze rectangle.
Tuile de faîtage : Au faîtage on utilise des tuiles faîtage qui recouvre sur chacun des deux versants le toit.
Tuile de rive : Lorsque l’on arrive au bord d’un toit on utilise des tuiles de rive qui peuvent être à rabat, c’est à dire qu’elle ont la forme d’une équerre, une partie étant dans le plan du toit, l’autre partie est verticale et protège le chevron de rive.
Tuiles béton : Variante contemporaine des tuiles en terre cuite, elles copient les aspects de leur ancêtre. Leur mode de fabrication industrielle leur permet généralement d’être moins chères.
Tuile terre cuite : C’est l’ancêtre des matériaux de couverture de toit (les tuiles canal sont encore appelées « tuiles romaines »). Elle reste aujourd’hui l’un des matériaux de référence. Généralement utilisée au sud de la Loire, sa grande diversité de modèles et de coloris correspond aux savoir-faire de chaque région.
Tuyau d’epandage : Tuyau rigide, percé de façon régulière d’orifices ou de fentes permettant le passage des eaux prétraitées dans le système de traitement.
Tympan : Espace triangulaire entre la corniche (plancher) et les deux rampants en diagonale d’un fronton — Espace triangulaire d’un mur pignon d’une maison avec toiture inclinée à 2 pans.
Tyrolien : Enduit d’aspect rustique projeté à l’aide d’un appareil appelé Tyrolienne. Voir également mouchetis. L’aspect peut être fin, moyen, gros ; l’enduit peut être également écrasé après projection.
U
Unité : Pile de bois ou de contreplaqué, généralement de dimension standard.
UPEC : Le classement UPEC est fondé sur quatre critères symbolisés par les 4 lettres qui désignent : U=usure due aux effets de la marche ; P=poinçonnement dû au mobilier fixe ou mobile ; E=comportement à l’égard de l’eau ; C=résistance aux agents chimiques et tachants domestiques. Ce classement permet de définir la destination des carreaux en fonction des domaines de sollicitation.
Usage : La garantie de dommages à l’ouvrage exclue les dommages résultant de l’usure normale, du défaut d’entretien ou de l’usage anormal.
Usage : Les usages désignent, de façon générique, l’ensemble des ouvrages accessoires et finitions : faîtages, arêtiers, ruellées, solins, etc.
Usinage : Ensemble des opérations, qui permettent, à l’aide de machines et en partant d’une matière brute, d’obtenir un produit fini. Le dégauchissage, le rabotage, le toupillage, etc., sont des usinages.
V
V : Construction légère très vitrée réalisée à partir de la maison. Grande surface vitrée située soit en toiture, soit en façade.
Vache : Tombée d’une courbe de forme concave.
Valeur de référence (à) : Correspond à la valeur la plus cohérente, recommandée pour chaque partie de bâti (toits, murs, planchers, vitrages, ponts thermiques).
Valet : Pièce de métal servant à maintenir sur l’établit la pièce que l’on travaille.
Vantail : Chaque partie mobile d’une porte, d’une croisée, d’une persienne, etc…
Varlope : Grand rabot muni d’une poignée, pour aplanir le bois. Sert à dresser une planche.
Vase d’expansion : Réservoir situé en haut des installations de chauffage à eau chaude et absorbant la dilatation de l’eau due à la température.
Vente en l’Etat Futur d’Achat : La VEFA est une forme de vente qui permet d’acquérir un logement avant sa construction. L’acquéreur signe un contrat de réservationavec le promoteur immobilier, moyennant le versement d’un dépôt de garantie. L’acheteur dispose d’un délai de rétractation de 7 jours. Ensuite, le promoteur et l’acquéreur régularisent la signature de l’acte authentique de vente devant un notaire. Le paiement dulogement neuf (appartement neuf, maison neuve) est échelonné au fur et à mesure de l’état d’avancement de la construction, correspondant aux appels de fonds.
Veine : Ensemble de vaisseaux apparents entre deux cernes, dans le sens des fibres du bois ; les veines sont mises en évidence par le tranchage.
Veinage : Dessin produit par le fil du bois sur sa surface. Dans certains cas, il est renforcé par la réflexion de la lumière.
Velux : C’est une marque de fenêtre de toit en pente avec ouverture par basculement. Dans de nombreux descriptifs, la mention «ouverture de type Velux» indique qu’une baie de ce type est utilisée pour l’éclairage, notamment des combles aménagés.
Vente à terme : le prix est payé à la livraison. A l’achèvement de l’immeuble le transfert de propriété est établit
Vente d’immeuble à construire (ou vente sur plan) : La vente d’immeuble à construire se caractérise par un contrat de vente dans lequel le vendeur s’engage à construire un immeuble pour un prix et délai donné. Deux formes de contrats se présentent :
Vente en l’État Futur d’Achèvement (VEFA) : La VEFA est un contrat de vente d’immeuble à construire (ou vente sur plan). Selon l’article 1601-3 du Code Civil «La vente en l’état futur d’achèvement est le contrat par lequel le vendeur transfère immédiatement à l’acquéreur ses droits sur le sol ainsi que la propriété des constructions existantes. Les ouvrages à venir deviennent la propriété de l’acquéreur au fur et à mesure de leur exécution; l’acquéreur est tenu d’en payer le prix à mesure de l’avancement des travaux. Le vendeur conserve les pouvoirs de maître de l’ouvrage jusqu’à la réception des travaux.»
Ventilation : Elle doit être assurée dans tous les cas afin d’éliminer la condensation éventuelle et de ventiler la charpente. Dispositif permettant le renouvellement de l’air à l’intérieur des ouvrages, afin d’évacuer les gaz de fermentation issus de la fosse toutes eaux. Une mauvaise ventilation peut occasionner une odeur désagréable.
Ventilation naturelle : Système de ventilation permanente des logements fonctionnant par évacuation naturelle (grille d’aération, aérateur).
Verdissement ou Verdissure : Phénomène physique de coloration verdâtre d’un matériau provoqué par son oxydation.
Vergure : Ensemble de petites ondulations qui affectent le plan de fissilité d’un bloc ardoisier.
Vérin : Pièce mécanique créant une poussée directionnelle destinée à positionner et à caler le châssis.
Vermiculite : Argile provenant de la décomposition de micas, augmentant de volume lors de sa déshydratation sous l’effet de la chaleur. Est utilisée comme isolant thermique, en particulier dans les bétons légers.
Vermoulure : Altération du bois transformé en poussière par le travail des insectes.
Verni : Aspect brillant, satiné ou mat, grande résistance, durabilité, entretien facile.
Verni UV : Type de finition appliquée en usine.
Vernis : Solution d’huile siccative ou de résine dans un solvant, avec adjonction éventuelle de diluants, plastifiants… Le vernis, qui se distingue des peintures par sa transparence, permet de réaliser des revêtements filmogènes durs, lisses, et en général brillants. Un vernis à l’huile, ou vernis gras, est composé d’huiles siccatives, sans résines. Un vernis à l’alcool est la dissolution d’une résine végétale (copal, gomme laque) dans l’alcool. Un vernis cellulosique, composé d’acétate ou de nitrate de cellulose et d’un solvant volatile, présente une certaine souplesse. Un vernis glycérophtalique, ou alkyde, est composé d’une résine de synthèse (du type glyptal) et d’huiles siccatives. De nombreux vernis sont fabriqués à partir des résines de synthèse.
Verrouillage : Blocage de la menuiserie en position fermée à l’aide d’une quincaillerie spécifique.
Versant : Pan de toiture ou ensemble de pans de toiture présentant une même orientation, par exemple : le versant nord, le versant cour… Dans un toit à la Mansart, chaque versant est composé de deux pans.
Verseau : Pente donnée à la partie supérieure d’un bandeau ou d’un entablement non couverts ou protégés par une bavette.
Vert : Bois qui vient tout juste d’être scié, ou bois qui n’a pas été séché intentionnellement. Le terme ne s’applique pas au bois complètement gorgé d’eau mais dont on peut dire qu’il est à l’état vert.
Vêtage : Technique d’habillage proche du bardage consistant à fixer directement sur la paroi support le parement associe à un isolant sans ossature intermédiaire.
Vêture : Littéralement habit. Ensemble des matériaux assurant la protection et l’habillage d’une façade. La vêture peut être comparée à la peau, alors que l’ossature est le squelette. Panneaux sandwich préfabriqués associant isolant thermique et parement extérieur destinés à être montés sur la paroi support à l’aide de fixations mécaniques généralement invisibles après l’achèvement de la pose. Le parement est de natures diverses : aluminium, acier laque, polyester, PVC, fibres-ciment, …
Vice apparent : Le vice apparent est un vice de construction parfaitement visible et constaté lors de l’inspection.
Vice caché : Le vice caché est un vice de construction indécelable par un examen normal de l’ouvrage et situé dans des endroits inaccessibles ou qui ne se révèle qu’à l’usage. Le vice caché peut mener à l’annulation du contrat.
Vice du sol : Le vice du sol est soit un abaissement, une expansion ou un mouvement latéral du sol à l’exclusion des tremblements de terre, des cataclysmes et autres causes qui ne seraient pas dues à la négligence de l’entrepreneur.
Vide-sanitaire : Vide ménagé entre le sol et la dalle de rez-de-chaussée d’une hauteur minimale de 20 cm.
Vieillissement : Désintégration ou décoloration mécanique ou chimique de la surface du bois (éclaircissement, brunissement, grisaillement…) causée par l’exposition à la lumière, à la poussière et au sable transportés par le vent et au retrait et au gonflement alterné des fibres superficielles par suite de variations continues du degré d’humidité ambiant.
Vif (à) : Se dit d’un assemblage caractérisé par la pénétration totale d’une pièce par une autre pièce plus large.
Vilebrequin : Outil au moyen duquel on imprime un mouvement tournant а une tige d’acier pour percer des trous, ou à une clef de serrage pour vis ou écran.
Vidange : Entretien périodique des dispositifs de prétraitement consistant à enlever les boues décantées et les graisses.
Vieillissement du bois : Modifications d’aspect du support bois (éclaircissement, brunissement, grisaillement).
Vir avec argon : Dans ce double vitrage intégrant un verre «peu-émissif», l’air déshydraté contenu entre les deux verres est remplacé par un gaz encore plus isolant, l’argon. Le coefficient de déperdition du vitrage est encore amélioré et baissé. Pour la composition 4/16/4 mm avec SGG PLANITHERM FUTUR N et argon, le coefficient Ug tombe à 1,2 W/(m².K).
Vir double vitrage à isolation renforcée (ITR) : Un des verres du double vitrage est un verre dit «peu-émissif». Sur sa face intérieure, une fine couche de métaux (généralement de l’argent) a été déposée. Elle réduit les déperditions de chaleur par rayonnement et conserve plus longtemps la chaleur du chauffage à l’intérieur des locaux. La performance thermique du VIR est nettement améliorée : un VIR de composition 4/16/4 avec le verre peu-émissif SGG PLANITHERM FUTUR N offre un coefficient de transmission thermique de 1,4 W/(m².K).
Vitrage isolant : Vitrage spécialement conçu pour maximiser l’isolation. Se rencontre le plus souvent sous la forme de double-vitrage (une lame d’air est enfermée entre deux vitres).
Vitrification, vitrifié : Consiste à l’application sur le chantier d’un verni sur un parquet. Pour obtenir un parquet vitrifié de qualité, l’application de deux ou trois couches avec un ponçage fin entre chacune est nécessaire.
Vive arête : Quand une pièce de bois est bien dressée, qu’il n’y a plus d’aubier, on dit qu’elle est à vive arête.
Vermoulure : Altération du bois transformé en poussière par le travail des insectes.
Vmc : Ventilation mécanique contrôlée. Système de ventilation permanente des logements fonctionnant à l’aide d’un aspirateur.
Voilement : Déviation dans le sens du côté plat par rapport à une droite tirée sur la largeur de la pièce.
Voile travaillant : Panneau assurant le contreventement d’un ouvrage.
Volet : Panneau battant obstruant une baie. Généralement en bois ou pvc.
Volet roulant : Volet s’enroulant sur un tambour dans un caisson ou coffret apparent ou non, en bois, métal ou pvc.
Volet roulant type traditionnel : Volet roulant sans coffre à poser dans coffre menuisé ou dans coffre tunnel TBS ou similaire.
Volige (autrefois Volice, ou Volisse) : Planche légère de sapin ou de peuplier, d’environ 1,2, 1,8 ou 2,6 cm d’épaisseur et de 10,5 cm de largeur, utilisée en couverture pour composer des platelages jointifs : les voliges, clouées horizontalement sur les chevrons, servent à fixer les couvertures en ardoise, bardeaux, feuilles métalliques, etc… Une volige chanlattée est une volige de section biseautée, dont le côté le plus épais, placé vers le haut, joue le rôle des liteaux pour accrocher des tuiles ou des crochets d’ardoises.
Voligeage : Ensemble des voliges qui composent un platelage destiné à recevoir un matériau de couverture.
Voliger : Garnir de voliges une toiture.
VRD : VRD signifie Voirie et Réseaux Divers. Cela concerne la voirie (routes, chaussées, bordures, trottoirs,…) et les réseaux divers (réseaux d’assainissement, réseaux d’adduction d’eau potable, éclairage public, etc.).
W
WRC : Abréviation employée fréquemment pour désigner le bois de Western Red Cedar.
X
Xylophage : Se dit d’un insecte qui se nourrit de bois, tel que le capricorne des maisons, les lyctus, les termites, les vrillettes, etc.
Z
Zinc : Métal cassant à froid, malléable à chaud de couleur gris bleu. Métal très utilisé en couverture ou comme revêtement pour sa bonne résistance à la corrosion atmosphérique
Zingage : Protection des pièces métalliques par un bain de zinc. Synonyme : galvanisation.